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âchoire carrée, masque ajusté, carrure d’armoire à glace, taille de guêpe, collant moule… ben rien en fait on s’adresse à un jeune public quand même, on lui prêterait un QI inversement proportionnel à sa masse musculaire. Qu’on ne s’y trompe pas, Captain Biceps est un malin, et les super-vilains indestructibles c’est d’abord en utilisant l’intelligence et la ruse qu’il les combat.
Troisième recueil des exploits du super musculeux de service et il y a toujours matière à se marrer comme des baleines que l’on soit petit ou grand. Pour les plus jeunes, les bonnes grosses baffes, les mutants improbables aux pouvoirs de-la-mort-qui-tue, la présentation dynamique et colorée et l’effet de type comique de répétition, c’est la poilade assurée. Pour les papas, c’est a peu près la même chose avec un soupçon de nostalgie en plus. Les super-vilains, il a pu s’en régaler le (plus) vieux. Et il retrouvera ici des visages familiers. C’est qu’à une époque il se nourrissait aux Strange et consorts, connaissant sur le bout des doigts l’origine du pouvoir du foncièrement ignoble X ou du méchant-malgré-lui Y. Déjà, à l’époque, il furetait dans les bacs pour trouver les numéros manquants pour compléter sa collection, le super-ancien. D’ici à ce qu’il saoule sa progéniture avec sa science, l’ancêtre…
Zep et Tébo l’ont bien prise en compte cette dimension pour leur adaptation. Pour peu qu’on y soit sensible, Captain Biceps c’est peut-être plus un hommage au genre qu’une volonté de le tourner en dérision. Mais si, un tout p’tit peu plus. Non ? Match nul ? Un peu moins ? Arrête ou j’t’envoie un immeuble dans la face, tu verras qui a raison…
>>> Lire la chronique du tome 2
Captain Biceps, c’est comme un centre aéré.
Ça revient régulièrement, c’est pas super ce qu’on y trouve mais on se laisse porter avec plaisir tout de même, content de retrouver de vieux copains pour un moment…
Quand c’est fini, on est content d’avoir passé ce moment mais on est tout aussi ravi de passer à autre chose.
Même chose que les tomes précédents, exactement, le même genre de gags, sans rien de nouveau…
Pas désagréable mais pas indispensable.