L
es déboires de Nao sur la planète Tetlaan continuent. Vaincu et empoisonné par la reine Marachna, ressuscitée accidentellement au cours de fouilles archéologiques, il est abandonné dans le désert. Recueilli par le peuple des Maranéens, opprimé par Salmir Nassûl le tyran local, son état est critique : il a l'apparence d'un vieillard et ses forces s'amenuisent. Ses compagnons et l'ambassadeur terrien, allié du despote, peinent à organiser les secours. Le retour de la malédiction d'Arakh, le dieu araignée, ne va pas faciliter leur tâche.
La couverture donne le ton : Nao torse nu, renfrogné comme jamais, dans une posture improbable et au pied d’un temple stylisé vaguement emberlificoté de toiles d’araignée. Seule l’ombre menaçante de Marachna donne un semblant d’intérêt et de tragique à la scène.
Nao a quitté depuis trop longtemps Aquablue, sa planète d’accueil, et Mi-nuee la mère de son fils. Entamée au tome précédent et placée sous la terreur d’une femme araignée revenue d’entre les morts, cette aventure dans les sables de Tetlaan et n’a pas la saveur ni la grâce des plongeons d’un uruk-urus. Si ce n’est le début de la fin d’une relation avec celle qu’il croyait être la femme de sa vie, pas un argument véritablement valable à se mettre sous la dent. Le monde d’Aquablue a ses limites, dès que Nao s’en éloigne le charme peine à opérer. Peut-être que les rivages et le bleu des profondeurs ne laissent pas de suffisantes perspectives pour y rester ancré. Depuis que Siro est au dessin, le graphisme a gagné en lisibilité mais en parallèle le scénario a perdu de la tenue. Le tout garde un goût d’aspartame. Seules les grosses ficelles mériteraient de maigrir encore.
Arachnophiles, régalez-vous !
Cet album se veut la suite de « Le baiser d’Arakh » mais il est plus science-fiction-action à travers la guerre entre deux empires, celui de de la reine Marachna et du dictateur, Salmir Nassül. Le thème abordé est aussi celui de l’amour qui vire à la vengeance puis au Suicide. Le dessin de Siro de cette planète « Egypte antique » est plus que correct.
Un poil mieux que le Tome 10, cela ne vaut, malgré tout, pas 3/5. Ce dyptique fait quand même sa place dans la série mais c'est pas du grand Aquablue... Passez votre chemin sur ce cycle et retournez au précédent ou mieux encore allez au suivant !
Je viens de finir le dernier cycle de Cailleteau, et je dois avouer que celui ci est le cycle le moins bon des quatres, le dessin n'est pas en cause mais plutot l'histoire, pas nul mais pas top non plus, domage, en espèrant que la reprise soit meilleure.
Je n'ai pas trouve cet album tres interessant.... c'est tres marrant quand le scenario n'est pas bon ... surtout quand on pense aux premiers albums qui etait plus sympa et aussi etonnant pour l'imagination, l'aventure et surtout le monde presque magique d'Acquablue avec l'uruk - uru, une espece de baleine qui peut communiquer avec les shamans et avec le heros .. Nao.
Fin du cycle commencé au tome 10 et une chose est sûr c'est que cette seconde partie est bien moins intéressante que sa première partie. En terme d'originalité on repassera et on reste dans la veine du film "la momie" mais en moins bien. Cette seconde partie est somme toute expédiée avec des évènements qui se déroulent très rapidement avec également pas mal de raccourcis et on peine vraiment à rester accrocher à l'histoire. Bref un cycle à oublier.
Deuxième partie et conclusion de l'aventure de Nao commencée dans le tome 10, la forteresse de sable comporte un scénario original. Le rôle de Nao n'y est presque pas le rôle principal puisqu'il se retrouve en très fâcheuse posture et que la reine araignée ne sera pas vaincue par lui. Les seconds rôles comme celui du sorcier indigène seront davantage prépondérants. Autre surprise, notre héros finira cette aventure par un acte très contestable. Est-il humain et faible après tout ?