S
ur Point-Rouge, les enchères s'envolent lors de la mise en vente d'Aphykit la marchandhomme, dernière dépositaire de la science inddique. Observés par deux chevaliers absourates, Tixu et Bilo sauvent la Syracusaine, sans toutefois pouvoir stopper les effets du virus mortel inoculé par le marchand d'esclaves. Sur Syracusa, un coup d'Etat sanglant se prépare, fomenté par les religieux kreuziens.
Inutile d'essayer de prendre la série en cours. Passer par la case tome deux avant la case départ se relève être une pure folie ou une envie d'abîmer irrémédiablement une partie de ses neurones. Même si l'effort est porté sur ce qui fait la substantifique moelle du roman de Pierre Bordage, et surtout un rapport rythme/compréhension optimum, le récit reste complexe et nécessite une assiduité hors norme. Pendant européen à son homologue Star Wars, les points communs sont nombreux (existence d'une force, complots, rébellion, etc.), mais le traitement proposé n'est pas synonyme de redite ou de plagiat et n'inspire pas un sentiment de "déjà-vu". Algésiras sait extraire l'essentiel sans dénaturer l'œuvre originale en favorisant l'action, aérée ça et là par des bribes d'intrigues, mais la tâche est ardue et certains recoins restent encore bien sombres.
Ogaki s'inscrit dans une ligne résolument dynamique. Ses études de design industriel et d'architecte transparaissent à travers son dessin qui est en phase avec le sujet technologique. Alliant esthétisme et détails, il remplit son contrat : participer au plaisir de lecture comme peut le faire un bon film de science-fiction.
Encore deux tomes avant d'avoir une vue d'ensemble.
>>> Chronique du Tome 1
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