L
e père de la volcanique Sarami est le roi de l’enfer. Trouvant l’endroit ennuyeux, cette jeune fille très mode veut tenter sa chance sur Terre. Elle pense y trouver un prince charmant, faire les magasins, devenir Top-model, et surtout rester éloignée du morne avenir qui l'attend en sous-sol... La voilà donc sur Terre, prête à se fondre dans la masse et donc obligée de trouver un travail. Elle devient serveuse et rencontre alors Billy pour qui elle craque même s'il ne correspond pas totalement à ses attentes de petite fille capricieuse. C'est la société elle-même qu'elle va découvrir, balayant ses préjugés et petites habitudes infernales au fil du temps, et bouleversant gentiment la vie des personnes qu'elle va rencontrer...
Milan commence plutôt bien son aventure manga avec ce one-shot dans la collection Kankô, qui comme le bandeau publicitaire qui accompagne ce premier volume le souligne, s'adresse à un large public. En effet Sarami, Princesse de l'Enfer est une succession de petites aventures drôles et gentilles, qui amuseront les garçons comme les filles, les adultes comme les jeunes. Cette jeune fille pleine de grands projets se crée rapidement des relations personnelles et professionnelles pas si éloignées des nôtres, et tente de s'adapter au mieux à notre société sans pour autant laisser de côté ses racines et ses tours de passe-passe.
Un tome plus épais que la moyenne pour une taille moins importante, donne l'effet d'un petit pavé pourtant très digeste. Il est aisé de s'arrêter en cours de route puis de reprendre plus tard la lecture. En effet, si l'histoire suit bel et bien une certaine chronologie, elle est découpée en petites séquences. L'impression ne pose aucun problème particulier à la lecture, le contraste général est parfait ; on se demande quand même à quoi servent ces pages blanches au beau milieu de l'album.
Le dessin est simple mais convient pour ce genre d'humour, les abondantes cases qui peuplent les petites pages sont suffisamment aérée et évitent l'abondance de détails superflus pour que la lecture reste agéable.
Au final Sarami apparait comme une gentille découverte, un de ces manga de chevet qu'on lit en plusieurs fois avant de se coucher afin de s'endormir avec le sourire.
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