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romesse, lien entre deux êtres, symbole d’amour, l’anneau d’alliance traverse l’existence de plusieurs couples.
A travers neuf nouvelles plus ou moins longues, Kahori Onizuka explore un thème, romantique par excellence, qu’elle décline dans tous les genres. Si la plupart de ses personnages sont jeunes et fringants, une vieille femme attire aussi l’attention par son histoire peu commune. De même, l’auteure ne se confine pas aux romances hétérosexuelles mais propose aussi un récit mettant en scène une lesbienne et son amante et un autre centré sur la passion d’un jeune homosexuel.
Pas toujours fait d’or ou de métal, mais parfois de perles ou de cheveux, voire suggéré par les sécrétions ornant un doigt après une caresse intime, l’anneau est donc censé être le « héros » de ces histoires quelquefois joyeuses, souvent douces-amères. Loin d’apparaître uniquement comme positif, il est aussi montré comme une sorte de joug ou comme le moyen de retenir une femme volage et semble alors être quelque peu malsain.
Néanmoins, à l’image d’un dessin dépouillé sans être dénué d’une certaine charge émotive qui ne parvient malheureusement pas à toucher vraiment, le propos garde quelque chose de superficiel ou d’insuffisamment exploité. Comme si chaque récit sonnait légèrement creux.
Anneaux d’alliance n’est pas un mauvais titre mais laisse un peu sur sa faim. Les jeunes femmes adultes – public visé - s’y retrouveront-elles vraiment ?
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