C
’est l’histoire d’une rencontre entre deux hommes, Simon et James, tous deux écrivains en mal d’inspiration. Arrogants, cyniques, égocentriques, opportunistes, autant d’adjectifs qui les qualifient et les rapprochent malgré leurs nationalités différentes et leurs générations d’écart. Leur complicité sera-t-elle créatrice ou destructrice ?
Emmanuel Moynot est un habitué des romans noirs (Bonne fête maman, Pendant que tu dors mon amour, …). Toutefois, il ne s’agit pas ici d’un thriller ou autre trame policière mais d’un récit psychologique, introspectif. Alors, à l’image de bon nombre de films d’auteurs du cinéma français, sa lecture risque fort d’amener des jugements radicaux assez opposés, pour peu que l’on soit réceptif ou non à l’ambiance et au rythme installés par l’auteur. Lenteur de la narration, absence d’intrigue, noirceur des personnages et des situations… Une atmosphère glauque qui se traduit aussi graphiquement avec des couleurs sombres ou cette arrogance qui se dégage de ces deux compères soulevant une réelle antipathie. C’est évidemment le but recherché par Emmanuel Moynot qui cherche à troubler le lecteur avec un récit immoral.
Un livre à aborder en connaissance de cause et nécessitant une certaine prédisposition pour le genre.
J'en ai vraiment marre de toutes ces histoires d'écrivains égocentriques, narcissiques et existentialistes. On suit cette nouvelle comme un vagabondage marivaudin dans les milieux artistiques bourgeois férus de porno chic et de langage décalé. C'est toujours le même baratin sur la recherche de l'inspiration...
Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ? Elles ont peut-être envie de faire une balade sur la terre ferme ou autre solution envisageable : elles sont désorientées comme le lecteur que je suis.
Cependant, il ne faudra pas me confondre avec une baleine ! Arrogance et cynisme font-ils bon ménage ? Sans doute que oui mais cela sera sans moi pour cette fois-ci. Pour ceux qui aiment la masturbation intellectuelle !
Assez d'accord avec l'avis de Zaaor, c'est pas mal mais je trouve le style un peu prétentieux, c'est tout à fait le genre cannois.
Pour moi le gros probleme de ce one shot, c'est que l'on arrive pas à ressentir la moindre sympathie pour le personnage principal, dans bien des cas c'est voulu de part de l'auteur me direz-vous, le seul hic ici c'est qu'on a l'impression que l'auteur voudrai que l'on éprouve ce genre de sentiments vis à vis du principal protagoniste et que pour etre franc ce n'est pas chose facile tant ce cher Simon est, je ne sais pas si le mot est juste, simple; sa psychologie est à mon sens très peu travailler, caricatural parfois dans ces choix, sa façon de voir la vie.
c'est dommage car cela aurait pu etre l'occasion d'explorer un peu plus les coulisses du monde de la littérature.
Je donne à cette oeuvre un 6/10, car il n'y a pas que du mauvais loin de là, c'est assez bien écris, je trouve le style graphique et le choix des couleurs sur certaines planches assez judicieux.
Bref à lire, et comme toujours à chacun de se faire son propre avis.
Ce n'est pas mauvais; ce n'est pas à mettre dans les coups de coeur à vie. Ça
ressemble à un de ces films qui se retrouvent en nomination aux Oscars et
auxquels on se dit:bof! Un de ces films d'auteurs qui aiment la masturbation
intellectuelle.
On en ressort pas grandi, ni rien d'autre. Ça se lit, ça se digère et puis on passe à
autre chose!