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'empereur Napoléon III cherche à obtenir la suprématie sur ses rivaux anglais et prussiens en utilisant des phénomènes extraordinaires. Ses services secrets étudient toute piste pouvant mener à la découverte d'une arme absolue. En exil à Guernesey, une poignée de soldats républicains tente de contrer ses projets. C'est ainsi que deux d'entre eux se retrouvent plongés dans la tourmente de la guerre de Sécession. Gavroche au Mexique et Eglantine à Charleston vont tout mettre en œuvre pour faire échouer les projets impériaux. Tandis que l'une tente d'en apprendre un peu plus sur les négociations entre la France et les états confédérés, l'autre, aidé d'un agent de l'Union, prend en chasse le Clovis, un puissant navire impérial contenant dans ses cales un instrument de pouvoir dévastateur.
C'est inimaginable le nombre de faits qui ont pu se dérouler en marge de l'Histoire de cette seconde moitié du XIXe siècle et que les manuels n'ont pas retenus ! Heureusement, Fred Duval et Thierry Gioux sont là pour nous relater les véritables actions des hommes et des femmes de l'ombre qui ont réellement fait cette histoire. A moins que tout ceci ne soit que le fruit des élucubrations d'esprits farfelus, allez savoir… C'est en tous cas ce qui différencie Hauteville House de la majeure partie des autres série "steampunk" : le mélange de faits réels, ici la guerre de Sécession ou la campagne française au Mexique, avec les aventures fantastiques de héros sans peur mais pas sans reproche. Attention toutefois, trop de fantastique peut tuer le fantastique et réduire le récit à une succession de scènes extraordinaires qui ne font que diluer l'attrait que peut représenter ce genre d'histoire.
Que les machines soient extraordinaires, cela fait partie du décor, qu'une "entité" soit monstrueuse et qu'elle donne du fil à retordre aux protagonistes, cela rajoute du piquant, mais qu'en plus de tout cela, la préhistoire s'en mêle ou que le spiritisme mette son grain de sel, c'est dispensable. Ce sont des détails mais ce sont souvent eux qui agrémentent ou perturbent la lecture. Et c'est le cas ici où la crédibilité est ébranlée par quelques aberrations. Associée à un récit qui progresse peu, l'impression globale devient mitigée. La suite éclairera peut-être certains points et rendra plus lisible cet album. Il faut l'espérer, d'autant plus que le trait de Thierry Gioux, même s'il reste vif et adapté à ce style fouillé, est empreint d'imprécisions, affichant parfois des proportions suspectes qui rendent les personnages ridicules. Serait-ce une malédiction dite du "troisième tome des séries steampunk" qui est en train d'envahir le genre ?
Une pause dans le déroulement des aventures de Gavroche, Zelda et Eglantine, c'est ainsi qu'il faut prendre Le steamer fantôme, troisième élément après la terre et l'air à être abordé par les auteurs. Gageons que la suite soit réellement "de feu".
A trouver en librairie : le supplément illustré du Hauteville House tribune, journal de quatre pages distribué pour la sortie de l'album.
>> Lire la chronique du Tome 1, Zelda
>> Lire la chronique du Tome 2, Destination Tulum
Toujours aussi génial cette suite.
L'agent Gavroche et l'agent Zelda sont tous deux toujours à la recherche de l'arme diabolique.
Un dessin toujours aussi agréable.
Bon, jusqu'aux deux premiers, je trouvais que l'histoire tenait pas trop mal debout.
Le style "julesvernesque" étant plutôt de mise pour une histoire comme celle-là, avec un fond historique assez crédible si on n'y regarde pas de trop près, voilà une série qui promettait pas mal...
Mais voici qu'avec ce troisième opus, tout le travail précédent est flanqué par terre en moins de deux !!
Alors comme ça l'arme secrète des Aztèques que leur avait transmis auparavant les Mayas, c'est leur dieu en chair et en os Quetzacoatl lui-même et ses émanations ectoplasmiques !!! Ben voyons ! Pourquoi pas...
Et pour continuer dans le grand n'importe-quoi sensationnel, voilà qu'apparait des profondeurs de la mer, je vous le donne en mille, un plésiosaure, et oui...
Tout ça pour prouver au crédule Georges que les monstres existent bel et bien!
C'est vraiment dommage d'en passer par des stupidités pareilles, car l'intrigue d'espionnage autour de la Guerre de Sécession se suffisait largement à elle-même sans avoir à rajouter des inepties au goût de navet...
Toujours, ce mêmes mélanges dans Hauteville House, ce cocktail étonnant, cette fois-ci, c'est le tome N°3, on progresse dans l'histoire, on en sait plus !!!!
A LIRE ABSOLUMENT : 8/10 pour la série complètes, beaux déssins, et belles couleurs sont également encore aux rendez-vous... On est préssés, d'être aux tomes 4, ce Steampunk, est très prenant.
Voilà encore en excellent volume pour une excellente série. L'intrigue prend une tournure de plus en plus fantastique avec pas mal de révélations et de rebondissements. Les personnages quant à eux sont très bien exploités et promettent encore des face à face passionants. A mon avis il y a encore pas mal de surprises en réserve pour la suite. Bref un excellent moment de lecture.
Dans le style de Bd pas prise de tête, divertissante, je trouve que la série est aussi agréable à lire, pour l'instant... L'intrigue évolue à un bon rythme ni trop frustrante ni trop rapide. Les dessins sont d'une qualité égale aux 2 premiers tomes, c'est à dire plutôt bons et avec du caractère. L'histoire se déroule en différents endroits et permet un bon rythme. Le tome suivant promet d'être intéressant. A suivre...
Les personnages sont toujours aussi attachants et le scénario nous emmène avec eux dans une aventure à la Jules VERNE sur fond d'histoire et d'espionnage. Aussi passionnant que les tomes précédents.
après avoir relu les tomes 1 et 2 pour enchainer sur ce tome 3 dans les meilleures conditions (ben oui, je fais toujours ça... ;) ), je suis toujours autant emballé par le scénario et le dessin.
L'histoire ne pèse pas du tout, le scénario est fluide et on n'a pas l'impression d'être tenu en haleine juste pour le plaisir de produire des tomes. L'histoire reste pleine de suspens mais avance suffisamment vite pour ne pas "décourager" le lecteur.
Le dessin, lui, est vraiment superbe à mon goût...
Et puis, je l'ai déjà écrit à propos du tome 1 mais je tiens à nouveau à mettre en avant cette façon de marier l'historique avec des inventions futuristes pour l'époque. Les armées de la guerre de sécession avec des blindés, des espèces d'ailes mécaniques pour permettre aux personnes de voler, des machines à capturer les âmes, ... On ne bascule pas pour autant dans la science fiction, ça non ! Et c'est tant mieux, je n'aime pas la science fiction ;)
Je viens de découvrir la série hauteville House. D'abord peu intéressé par un dessin pas vraiment original, j'ai été happé par l'histoire et le contexte steampunk : Quel mélange! Des vapeurs, des dirigeables, des monstres marins, du fantastique, la légion au Mexique, la guerre de sécession, le second empire français harcelé par une organisation secrète d'espions républicains menés par Victor Hugo depuis Jersey! Les auteurs réussissent à maintenir un semblant de cohérence à cet ensemble hétéroclite qui produit son effet : ces albums sont très intéressants et permettent un bon moment de détente !
Attention toutefois à les lire dans l'ordre (j'ai commencé par le 3ème...) sinon on tue le suspense généré par le flashback dans le premier tome.
autant j'ai aimé le tome 1 et 2 autant celui ci me laisse perplexe,