L
es troupes de Tatara et de Shuri ont renversé le Souverain. La rébellion s’achève et il est temps de construire une ère nouvelle dans un Japon différent. Les héros suivent chacun leur route. Qui sait, peut-être se retrouveront-ils ?
Composé de sept histoires plus ou moins longues, le volume 27 de Basara, comme le précédent, propose de quitter en douceur les protagonistes de la série. Les récits sont inégaux mais quelques uns se détachent et s’avèrent réellement intéressant.
Tout d’abord « Kanata », dans lequel on retrouve Sarasa et Shuri loin du Japon quelques temps après leur victoire. Pris entre la rébellion d’un peuple montagnard contre son jeune empereur, une épidémie et les manigances des puissances européennes pour s’imposer dans le royaume de Ko, les deux amants révèlent une nouvelle fois les qualités que le lecteur leur connaît. Cependant au-delà des talents stratégiques de Shuri et de l’audace humaniste de Sarasa, on s’aperçoit que les caractères de chacun ont légèrement évolué.
L’avant-dernière histoire, « Makaba » est sans doute la meilleure. On y découvre Hayato, quinze ans après les évènements de Basara. Le jeune homme a choisi de vivre loin des tracas politique ; il est surpris lorsque les représentants de la société Green prennent contact avec lui. Ceux-ci ne sont autres que les rejetons de Sarasa et Shuri. L’intrigue de ce récit annexe n’est certes pas très développée mais permet de conclure joliement l’ensemble. Les autres récits offrent des brides du passé de certains personnages et reflètent seulement le goût de Yumi Tamura pour le petit univers qu’elle a conçu.
Sans être indispensable, ce dernier volume de Basara est plaisant et propose ce qu'un lecteur attend souvent à la fin d'une histoire : savoir ce que sont devenus les héros.
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