I
l y a des signes qui ne trompent pas. Les journées s’allongent et les jupes raccourcissent, le pastis parfume l’atmosphère, les barbecues crépitent, et Dargaud publie un nouveau Tony Corso. Pas de doute, c’est l’été ! Après deux tomes assez réussis dans le registre du divertissement estival sans prétention, Berlion innove cette fois en donnant à sa série bien plus de profondeur que dans les premiers épisodes, reléguant aux oubliettes le concept de « privé de la Jet-Set ».
Certes, le héros partage toujours avec Magnum son goût pour les chemises à fleurs et ses clients sont toujours riches et vaniteux. Mais, avec un graphisme de plus en plus soigné (notamment pour la partie couleurs assurée par Christian Favrelle) c’est l’un des rares points communs avec les deux premiers tomes. Comme pour bien marquer la différence, Berlion a situé une partie de l’action dans un paradis fiscal d’Amérique Centrale, avec une classique histoire de kidnapping, façade d’un racket politico-maffieux s’opérant sur la cote d’Azur.
L’intrigue n’est comme d’habitude pas ébouriffante, mais bien rythmée par des scènes d’action musclées, des personnages secondaires hauts en couleurs et surtout par des dialogues particulièrement bien écrits. Les répliques cinglantes de Corso qui font mouche, sa façon d’interroger les gens en commençant par les braquer avec son arme, les digressions tarantinesques de l’improbable duo entre Madgid et un taxi rasta, et quelques personnages plus noirs (quoiqu’un peu outranciers à l’image de la tueuse sans pitié) éloignent la série de son image de « policier de l’été » et lui donnent un peu plus de coffre. On n’échappe pas à l’inévitable flash-back sur la jeunesse troublée (classique des héros récurrents) mais Berlion évite la facilité et dépeint un Corso pas toujours animé des meilleures intentions qui le rend plus intéressant que l’image renvoyée jusque là.
Un final un peu vite expédié et assez banal vient confirmer que Berlion est plus à l’aise pour des situations d’affrontement verbal ou les fusillades que pour l’intrigue policière pure. Mais la tournure que prend la série est intéressante et si les histoires sont plus approfondies (pourquoi pas en deux épisodes…) Tony Corso pourrait bien devenir un des tubes de l’été…
(Chronique du tome 1 )
(Chronique du tome 2 )
Magouilles en tous genres dans ce tome 3 très dynamique avec une fin explosive. Tony est employé par « Bullet » dont le fils a été kidnappé par une folle dingue « Karen ». Plusieurs buts pour elle et ses frères, non avouables les uns comme les autres. « Madgid » entrevu dans le tome précédent, sera de la partie et va découvrir les nouveaux talents de son pote Tony.
Ah, j’oubliais, Tony ne supporte pas qu’on le compare à Magnum… Oups ! j’ai fait l’erreur dans mon avis concernant le tome 1.
L’album nous dévoile encore un peu plus du Passé de Corso et les relations qu’il entretien avec François-Gérôme, rencontré en prison et qui est lui aussi devenu un ami. Mais aussi les relations avec un caïd de Saint-Tropez, Max Saladin qui lui doit la vie.
On ne s’ennuie pas une seconde dans les albums de ce héros anticonformiste mais droit dans ses bottes.
on sort la grosse artillerie et cela dégomme à tout va. cet album plaira aux amateurs du genre.
Personnellement, j'ai apprécié ces ingrédients et l'intrigue bien ficelée.
Se lit toujours avec beaucoup de plaisir pour un bon moment de détente.
Cette fois ci Tony acompagné de son pote Madgid, partent pour Belize, pour retrouver le fils d'un riche personnage.
Un album toujours aussi bon que le précédent, le dessin reste toujours sympas.
Je doit dire que je préfère les couvertures.
Malgré un petit tout dépaysant au Bélize, cet album sort au propre comme au figuré la grosse artillerie. Se laisse lire sans ennuie et s'oublie aussi sec.
Alors pour mieux fixer les idées on résume l'histoire, le fils d'un milliardaire américain (Warren Bullet) a disparu au Belize, excroissance anglophone au milieu du monde hispanique. Corso se rend sur place pour enquêter car le conseiller financier suisse du tycoon a disparu lui aussi.
La fin se fera sur notre riviera chérie avec moult hémoglobine.
Cet album est globalement plutôt bon. L'intrigue est classique et bien développé avec les recettes qui font le succès du genre. On ne s'ennui pas un instant. Certes c'est loin d'être un album indispensable mais il vaut le coup d'être lu.