U
n groupe de monstres Gui Chi et Yao Mei a empoisonné les habitants d’un village après leur avoir dérobé leurs biens. Pendant que Wang Chan et Xue Wu les combattent afin de les punir et d’obtenir l’antidote, la jolie Xing Ling récupère les chariots pour les ramener aux villageois. Mais elle est attaquée par l’une des créatures maléfiques. Un mystérieux joueur de go la secourt in extremis. Le dénommé Wei Qi paraît aussi fort que les deux guerriers de la Zone Céleste. Après s’être retrouvés, les justiciers se dirigent vers Emei, accompagnés par Xing Ling. Quelque chose semble les attendre là-bas.
Dans ce deuxième volume de The Celestial Zone, un nouveau personnage apparaît. Sous ses dehors énigmatiques, Wei Qui, au nom prédestiné (littéralement« jeu » et « go »), s’avère être un joyeux drille. Sa recherche inassouvie d’adversaires pour jouer promet d’ajouter encore un brin de fantaisie à l’histoire. Par ailleurs dans le dernier tiers du tome, on découvre avec l’héroïne la popularité de Wang Chan à travers la scène qui se déroule sur le chemin des monts Emei. Le jeune homme Le reste n’est fait que de combats dans la pure lignée des films d’arts martiaux. Ceux-ci sont évidemment nombreux et permettent à l’auteur de montrer les talents de ses héros dans toute leur splendeur face à des ennemis particulièrement forts.
Le dessin s’applique à détailler les techniques, coups et différentes phases des scènes d’action avec talent, en utilisant toutes les trames et codes du genre. Le graphisme soigné ne s’embarrasse pas de décor pourtant très réussi dans les quelques cases centrées sur des éléments de végétation.
Dans la lignée du précédent, ce volume 2 divertit grâce à une action menée tambour battant et à un humour toujours très présent. La série clairement orientée « grand public » plaira sans doute à ceux qui se lanceront.
Lire la chronique du tome 1 de The Celestial Zone
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