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’ancien boxeur Alex Naga possède 2 chromosomes de plus que tout un chacun. Cela lui permet entre autres de résister au froid, à l’alcool, à la maladie, et accessoirement d’attiser les convoitises, y compris chez ses proches. Tandis que les morts et les affaires louches se succèdent autour de lui, son amie est enlevée. Il s’allie alors avec le policier qui enquête sur lui pour retrouver son père, généticien emprisonné pour le meurtre de sa mère, qui connaît la réponse à de nombreux mystères et qui permettra sans doute de la retrouver.
Ce synopsis effarant qui empile les invraisemblances avec bonheur n’a pas tout de suite été la marque de fabrique de cette série, entamée il y a trois ans et dont le premier cycle s’achève avec ce troisième album. Après un premier tome plutôt intéressant mais au scénario un peu mince, avait succédé un second qui multipliait les directions sans les approfondir. Logiquement, ce nouvel opus va encore plus loin, empruntant cette fois des chemins qui cataloguent définitivement A.D.N. dans le registre de la sympathique série B qui privilégie le pur divertissement à la crédibilité, et qui explore tous les genres : polar, science, action, romance, espionnage, politique, drame familial et bien sûr, Da Vinci Code oblige, ésotérisme !
Pris dans un rythme plutôt efficace (Makyo a du métier), on ne perçoit pas tout de suite le caractère abracadabrant de cette histoire. Il faut un improbable accident d’hélicoptère piloté par un avocat retraité en pleine tempête de neige, qui compromet la recherche de la jeune fille séquestrée dans une demeure philosophale à la croisée de deux veines telluriques pour qu’on finisse par s’interroger sur les intentions des auteurs : parodie ou tentative désespérée de scénario à multiples tiroirs façon JJ Abrams ? Le résultat, bancal, n’est en tout cas pas à la hauteur des séries Alias et Lost de ce dernier et inspire malheureusement plus de scepticisme que d’enthousiasme malgré de bonnes idées initiales.
Rocco quant à lui s’en sort honorablement au dessin, malgré des ressemblances assez frappantes entre les personnages masculins et des couleurs (par le studio Cerise) parfois trop contrastées. Pour une fois, le grand format n’est pas un avantage : avec de nombreux gros plans sur des visages pas toujours expressifs, il accentue le côté un peu nanar de l’ensemble.
Avec pour terminer une fin brutale et ouverte, c'est la perplexité qui prédomine : en quoi un cycle s’est-il achevé ici ? On a connu Makyo plus inspiré : nul doute qu’on prendra plus de plaisir à se replonger dans certaines de ses histoires plutôt que de poursuivre celle-ci.
Fin du cycle et surement de la série vu le peu d'intéret du scénario.
Si vous ne connaissez pas ADN et bien c'est pas grave puisque de toute façon la fin est incompréhensible (certains diraient abracadabrantesque).
Même les dessins finissent par lasser.
Au final mieux vaut passer son chemin.
3/10.
Heu...
Toujours des personnages qui meurent...
Une "base secrète" apparaît dans ce tome pendant quelques planches, et on ne sait pas pourquoi...
Une relation père/fils inexistante: pas de questions, pas d'explications, pas d'échanges...
Pour seul lot de consolation, on a pu avoir quelques réponse à nos questions, un peu rapide mais bon...
Il paraît que c'est la fin du cycle: c'est une blague?!?
Toujours pleins de questions sans réponses; des personnages à la pèle qui meurent; des endroits inexploités; etc...
Et pour couronner la tout, on apprend qu'une suite est là mais sans le scénariste. Il s'est enfuit aux USA? Ou il ne croyait plus à son projet?
Je pense que je vais me laisser tenter par le tome4 en occaz, ça sera amplement suffisant.
Même schéma répétitif et lénifiant (de l'action pour de l'action n'a à mon sens aucun intérêt) pour arriver à une cascade de révélations oiseuses à la fin de l'album, tout en nous annonçant que c'est la fin d'un cycle.
Ah, le cycle est terminé; ce n'est pourtant pas mon impression. L'histoire reste en vrac, une ribambelle de questions demeurent sans réponse (le scénariste est d'ailleurs parti à leur recherche) et au final la désagréable impression qu'on nous a pris pour des ...
Pour ceux qui aimeraient poursuivre signalons qu'une fois enlevées toutes les boursouflures -et dieu sait qu'il y en a- nous sommes dans une histoire moderne de vampires dans laquelle un sang assez particulier permet de maintenir en vie un "personnage important de l'Etat". Si cela vous fait fantasmer : bienvenue !
Les autres, passez votre chemin.
Malgré un personnage principal un peu mou et aussi charismatique qu'une chaise de cuisine ce premier cycle aura eu quand même son lot de bonnes surprises. Bien que le premier tome soit quasiment totalement inutile les choses s'améliorent aux tome 2 et 3. L'intrigue se développe un peu rapidement et certains points ne sont pas assez approfondis mais on sent quelques bonnes idées qui pourraient être exploitées dans un second cycle. Toutefois l'intrigue reste un peu juste pour ce premier cycle et même si c'est loin d'être mauvais ça n'en est pas non plus passionant. Bref une histoire correcte servie par un dessin correcte mais qui avait la possibilité d'aller bien au delà.