D
ans l’austère demeure familiale, Helena vivote, cloîtrée depuis tant d’années… La jeune fille, rêvant d’aventures et de grandes amitiés, découvre en espionnant son frère et son grand père qu’un prisonnier serait tenu en captivité au fin fond des sous-sols… Un prisonnier !! L’appel de l’aventure est trop fort, et Helena n’y résiste pas…
Manipulant avec vigueur l’Histoire africaine, les auteurs offrent ici une aventure sombre et tortueuse, confrontant l’image (désormais classique) de l’Homme blanc et sa volonté de domination, à celle des autochtones, proches et respectueux de la nature. Conception un brin manichéenne, certes, mais qui offre pourtant une dimension allégorique à cette histoire.
Ce premier volume est plutôt original (bien qu’un peu naïf, mais si c’est assumé...), et mené avec fougue. Son principal défaut étant peut-être de se lire à une vitesse frustrante, ce qui laisse à espérer que le tome 2 suivra rapidement.
Le graphisme, lui, permet d’apprécier de grands aplats de couleurs chaudes, des décors africains soignés, des personnages typés, l’ensemble dans un esprit semi-réaliste qui sert l’histoire avec brio.
Foin de tergiversations, Waraba démarre très bien. On en ressort donc ébouriffé par une action pêchue, mais bien trop succincte pour apaiser l’envie de connaître la suite qui saisit immanquablement le lecteur, une fois le livre refermé...
Je suis un peu surpris par cette histoire qui n'a rien d'extra mais qui semble pouvoir bien se developper , on a donc plus un album de mise en route qui n'a pas de suite pour le moment : histoire gentillette , dessins et surtout couleurs pas a la hauteur , dommage