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loyd Whitman est un ancien agent de terrain opérant pour la direction des opérations au sein de la CIA. Intrigué par des fraudes électorales lors des dernières élections présidentielles américaines, il décide de mener sa propre enquête. Sur son chemin, il retrouve d’anciennes connaissances : des russes qu’il a eu l’occasion d’aider dans les années soixante lors d’opérations secrètes visant à aider la mafia russe à combattre de l’intérieur le pouvoir communiste. De nos jours, tous ces hommes sont menacés. Par qui et dans quel but ?
Black Op, un titre qui claque, terriblement efficace à l’image de ses couvertures, faisant référence aux maîtres des thrillers géopolitiques que sont Tom Clancy et Robert Ludlum. La référence est très flatteuse et loin d’être usurpée car Stephen Desberg (I.R.$, Le Scorpion, Dixie Road …) nous entraîne dans un récit haletant et parfaitement maîtrisé. Les bonnes impressions ressenties à la lecture du premier tome sont confirmées avec ce second album. Les histoires secrètes passionneront toujours, et celles de la subversive CIA encore plus que toujours. Imaginer que des agents ont aidé la mafia russe à devenir plus puissante que jamais pour combattre le communisme de l’intérieur était une idée palpitante tant cette période de la guerre froide a profondément marqué l’histoire mondiale.
Tel le loup blanc, Floyd Whitman est l’archétype de l’agent secret, travaillant loyalement pour son pays, pouvant agir de manière illégale lorsque les circonstances l’exigent. Les nombreux flash-backs se déroulant dans les années soixante auraient pu nuire à la compréhension du récit en alourdissant l’histoire, ce n’est pas le cas. Ce deuxième tome est aussi fluide et dense que le premier et Desberg maîtrise le suspense présent au fil des pages.
Un tel album ne vaut que si le dessin est la hauteur du scénario. Hugues Labiano (Dixie Road, Mister George) remplit parfaitement le contrat. La précision de son trait correspond à installer cette ambiance propice à ce récit passionnant. Pas de différences marquantes entre son travail sur les personnages ou sur les décors, ce côté homogène des cases contribue également à la fluidité de l’histoire. Il ne faut pas oublier les ambiances installées par les couleurs de Jean-Jacques Chagnaud (coloriste à la bibliographie impressionnante).
Black Op est une bonne série qui s’installe doucement mais sûrement, ce deuxième tome le confirme. Les amateurs de thrillers aux intrigues politiques seront comblés, les autres ne seront pas en reste car l’histoire est passionnante. Desberg et Labiano confirment ainsi leurs talents pour notre plus grand plaisir.
Chronique du tome 1
Le 2ème tome a sans nul doute atteint son niveau de croisière au plan scénaristique. Les principaux personnages sont en place et on comprend mieux la rivalité entre de nos 2 ex-meilleurs amis;
J'aurai surement mis 9 mais les dessins ne sont vraiment pas top.
8/10.
Suite de la saga de Floyd Whitman.
La CIA tente toujours de poursuivre son oeuvre de déstabilisation de l'Union Soviétique en aidant la mafia russe à se mettre en place pour mieux saper le régime. Floyd et son acolyte, Big Bob, deviennent des rouages essentiels mais c'est Trent, l'ami d'enfance de Floyd qui en tire les bénéfices.
Un poil en retrait par rapport au précédent. La recherche d'un second souffle ?
Mieux que le précédent, les actions s'enchainent bien, les relations entre les personnages s'épaississent et se clarifient, et le tome se termine avec suspense. Un excellent moment de lecture. Le dessin, à nouveau, peut etre amélioré selon moi.
On est pris dans l'histoire, donc c'est une bonne histoire, de l'espionnage bien foutu et même si effectivement le fonds historique est connu et déjà traité, on a pleins de questions pas résolus qui nous font attendre le 3 avec impatience.
Le dessin est agréable et les couleurs sympa.
Pourvu que le trois soit à la hauteur !
Reprenant l'intrigue là où se terminait le premier tome, les auteurs invitent leurs lecteurs à poursuivre de façon parallèle les aventures de Floyd Whitman sur deux périodes de temps distinctes, mais étroitement liées. La première permet de retourner en arrière dans les années 70, en plein guerre froide entre les États-Unis d'Amérique et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, afin de découvir l'origine les intervenants, toujours présents et activement impliqués dans la deuxième époque, soit en 2003, au lendemain des élections présidentielles.
Avec un coup de crayon convaincant, Hughes Labiano illustre ce nouveau tome d'espionnage imaginé et scénarisé par Stephen Desberg. Vu la complexité de la trame formant l'enchaînement des faits et événements de l'histoire, et compte tenu de sa présentation selon un découpage pouvant parfois porter à la confusion, il est fortement conseillé au lecteur désirant aborder cet album de relire la première partie de cette aventure afin de se rafraîchir la mémoire avec toutes les précisions divulguées antérieurement au niveau des complots et des relations entre les protagonistes. En ce qui concerne le développement de l'histoire en tant que telle, celle-ci continue son cours avec une évolution lente et précise, telle une bonne partie d'échecs entre deux stratèges habiles.
En résumé, cet album est toujours aussi intéressant que la première partie, et plaira tout aussi bien aux amateurs d'intrigues d'espionnage à la Gorky Park!
On continu d'alterner les sequence actuel et les flashbacks avec le passé de Floyd et ces nombreuses missions ou il agit loyalement pour son pays, il faut noter que ces flashback ne nuisent pas du tout à la compréhension du récit. On voyage pas mal dans ce tome 2, ainsin de l'inde on va en afghanistan puis en turquie pour finir en Russie. Le scenario est dense et efficace, les personnages ne sont pas trop sterotypé. Et on a envie de savoir comment Floyd en est arrivé là. Vivement la suite.
J'ai été, à mon grand regret, un peu déçu par ce tome 2, qui, je le pensais allait être bien plus "explosif", mais au lieu de cela, on tombe inéluctablement (et cela était prévisible) dans les vieux clichés et dans une banalité absolue sur les Etats-Unis et sur la période de la guerre froide. C'est dommage! Cela vient peut-être du fait que cette période à justement trop été "vulgarisée" et traitée abusivement par la Bd, et que du coup, il est difficile de tenir en haleine un lecteur déjà bien informé sur le sujet et de sortir un sujet, somme toute "original". Voilà ce que j'en pense en tous les cas!
Heureusement que les dessins somptueux de Hugues Labiano relèvent le niveau, car les scénarii de Desberg sont depuis quelque temps...en totale chute libre!!!