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écemment arrivés sur la Lune, messires Armand, Don Lope et Eusèbe se sont vu confiés la mission de retrouver le Maître d'Armes, seul capable de prévenir le royaume d'un coup d'Etat du prince Jean. Sur leurs traces, au service du prince félon, le mystérieux marquis des Trois Cratères. Alors qu'ils désespèrent de trouver un équipage qui oserait les accompagner vers la face cachée de la Lune, la providence sourit à nos héros et les conduit auprès d'une vieille connaissance : le capitaine Boone.
C'est toujours avec un beaucoup d'enthousiasme que l'on aborde un nouvel album de De Cape et de Crocs. C'est d'autant plus vrai ici, la couverture de ce septième épisode étant certainement la plus belle que Jean-Luc Masbou ait réalisé à ce jour. Et pour ne rien changer aux bonnes habitudes, les dessins de ce dernier sont toujours aussi fins et expressifs, appuyés par une mise en couleur parfaite, spécialement lors de la traversée de "l'océan des tempêtes". On appréciera en particulier le retour des pirates avec leurs trognes inimitables, ainsi que l'apparition de chimères qui offrent à l'auteur l'occasion de s'exprimer dans un registre inhabituel. Un reproche tout de même, celui que les décors sont en fin de compte trop "terrestre" et qu'on aurait préféré être plus dépaysé.
Alain Ayroles continue quant à lui de nous servir un récit à la fois épique, poétique et drolatique. Il mêle à merveille les genres, multiplie les références, impressionne par la qualité de ses textes calqués sur le langage du XVIIème siècle. Les jeux de mots et autres joutes verbales sont toujours aussi exquis, et les lecteurs les plus exigeants ne rougiront pas d'avoir besoin de temps à autre d'un dictionnaire pour apprécier pleinement les nombreuses tirades. En revanche, si Luna incognita était riche en nouveautés et donnait un souffle nouveau à la série, celui-ci est clairement un chapitre de transition, de ce fait nettement moins palpitant : plusieurs histoires nous sont contées en parallèle, sans qu'aucune d'entre elles ne se traduise par une réelle progression de l'intrigue. On peut juste espérer que cette attente sera récompensée dès le tome suivant qui promet d'être plus animé.
Est-il encore besoin de répéter que De Cape et de Crocs est une série atypique qui se détache singulièrement du reste de la production et qu'il faut absolument lire et relire ? Certainement moins après maintenant sept tomes, mais on ne le dira jamais assez.
>> interview Ayroles et Masbou du 28 janvier 2006
Un opus moins drôle que ses prédécesseurs !
Heureusement, on peut compter sur le retour des pirates du Capitaine Boone (sans oublié l'archevêque de Canterburry) pour apporté la petite touche d'humour.
Pour moi, les pirates depuis le début de l'aventure sont à mourir de rire, et leur absence au tome précèdent m'a un peu déçu.
Le récit se concentre plus sur l'intrigue, les secrets et sur l'aventure que l'humour. Les auteurs mettent habillement en place les différents éléments qui font monter en crescendo le suspens, et réussissent une fois de plus à nous livrer un album de très bonne facture.
La 1ère case est un chef d’œuvre et donne le ton. Le graphisme de Masbou monte encore d’un cran dans cet épisode. Les décors sont époustouflants, l’imagination de l’artiste semblant sans limite. La quête du légendaire Maître d’armes sera périlleuse et riche en péripéties. Quel souffle !
J’ai beaucoup aimé ce tome 7, il y a de très bonnes idées dans la fabrication de cet univers lunaire, Les auteurs de cette oeuvre ont une belle imagination. On a le plaisir de retrouver certains personnages mêlés à certains rebondissements, il y a beaucoup de suspens. Mélangez tout ça à des dessins remarquables avec certains détails pas si anodins que ça…
Un cocktail qui a tout pour plaire.
L'univers lunaire une fois assimilé, ce CHASSEURS DE CHIMERES se révèle être un pur régal : la quête du Maître d'Armes (un personnage entouré d'une aura et d'un mystère des plus plaisants) tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Les dialogues et les vers sont comme d'habitude toujours aussi bien travaillés.
Le passage de la "disparition" des pirates est l'un des moments marquants de la série, à la fois hilarant et angoissant. Sous les crayons de Masbou les monstres marins semblent plus vrais que nature.
Du très grand art !
Proche du chef-d'œuvre. On se délecte de ces vers sympathiques qu'un duel original saura nourrir à souhait, le rythme ne se perd pas, et si les principaux mystères de la série restent entiers, on ne peut décemment dire que la série stagne ni même qu'elle traîne en longueur. Car péripéties il y a dans ce tome, entre pirates et chimères ! Comme toujours, l'histoire est servie par un dessin des plus soignés, et des plus expressifs. Tout particulièrement sur les deux dernières planches...
Vraiment excellent.
L'idée d'une joute verbale en alexandrin remplaçant un joute à l'épée est sublime.
Et c'est bourré de petits détails ou allusions à des oeuvres historiques.
Un régal.
9/10.
Je ne partage pas l'avis mitigé sur ce volume. Pour ma part les auteurs frisent le sublime et maîtrisent leur art ... Nos héros poursuivent leur quête du maître d'arme et traversent des paysages d'une très grande originalité. Parallèlement à leur périple où ils affrontent de nombreux dangers, un grand péril menace leurs bien-aimées. Les dialogues parsemés de duels oraux savoureux sont renversants et les planches d'une beauté tellement ... évidente. La conclusion ahurissante de ce volume, sorte de chimère poétique, nous hisse les pieds dans la neige et la tête dans les nuages. A dévorer de toute urgence !!!
Suite des folles et poètiques aventures de nos joyeux lurons. Tous les ingrédients sont là. On se laisse prendre par la magie des dessins et la fertile imagination du scénariste. C'est plaisant assurément mais assez répétitif.
Certes cette série est à nulle autre pareille mais il arrive un moment où la folie même devient structurée et donc fatalement un peu moins folle et donc moins surprenante.
Ca reste beau mais la mayonnaise commence à viellir.
Pourquoi laisser trainer en longueur ce qui aurait pu devenir une série culte ?
Pourquoi deux poids deux mesures sur 2 séries D'Ayrolles (Garulfo est fini depuis un moment alors que les deux histoires ont démarré en même temps) ?
Je me suis étonné à ne pas la lire d'une traite, voir à trouver qu'il y avait parfois trop de texte sur une planche. Quitte à faire des gros sous (et du commerce), ce que je comprends parfaitement , vu que contrairement à nous les auteurs ne sont pas uniquement sur des hobbies mais sur leur gagne pain, je préfère la logique des cycles.
On s'essoufle messieurs, les dessins sont honnètes mais le scénario un peu fébrile. Dur dur d'être toujours au top.
Le 1er cycle est un chef d'oeuvre, laissons le temps au second cylce de le surpasser.
Bon ça s'éssoufle. Les auteurs nous font une petite pause. Ils essayent de nous maintenir en haleine sur le fameux "maitre d'arme" (même si nous savons tous qui va pointer le bout de son nez). C'est toujours excellent, pas à dire, mais on s'impatiente ! Que diable ! Levez le rideau messieurs !
Comme il a été dit précédement et je suis d'accord, il ne se passe finalement pas grand chose dans ce tome (et globalement au moins dans les 2 tomes précédents). Il semble que les auteurs se soit attaché tellement à chaque personnage qu'ils décrivent et suivent chaque faits et gestes de ces perso à priori secondaires, si bien que l'intrigue principale ne peut qu'avancer qu'a petits pas. C'est dommage car les dessins sont toujours aussi bon, les dialogues sont très travaillés mais Ayroles n'en fait il pas trop ? Ils viennent d'annoncer que la série se finira au bout du 10ème tome. Peut être auraient ils gagner en qualité en étant plus bref...
J'ai lu et relu plusieurs fois ce tome 7.
Chaque lecture m'a procuré un grand paisir visuel et intellectuel. Le verbe est goûteux et le dessin exquis et fourmillant de détails comme toujours. La "rixme" entre messire Armand et Adynaton d'Hyperbolie est succulente. Les échanges verbaux durant le combat ("mon moignon je suis crocheté" etc) sur le navire du capitaine Boone rappellent ceux du combat entre les spadassins d'Andreo et nos braves sous le balcon de Séléné dans le tome 1.
Le cycle lunaire me plaît beaucoup. Contairement à ce que d'aucuns prétendent, il y a bien un scénario. La quête du trésor s'est achevée dans le îles Tangerines. L'envol vers la Lune ouvre une nouvelle quête : apprendre les origines de Séléné, empêcher le prince Jean de prendre le pouvoir, retrouver le maître d'armes, lui aussi Terrien. Le Roi de la Lune a pourvu nos gentilshommes et le Raïs Kader d'or et de pierreries, rien ne s'opposait donc à leur retour sur Terre si ce ne sont les manigances du prince Jean et de Mendoza (sans oublier la fine mouche qu'est Mademoiselle) et le goût d'Armand et don Lope pour l'aventure.
Certes, il ne se passe pas grand chose dans le tome 7, mais on prend plaisir au voyage des compères vers la Face Cachée de la Lune et les Monts d'Oxymore. C'est l'occasion également de mettre Eusèbe en avant. Encore une fois, le lapin blanc est sur le point de nous raconter comment il s'est retrouvé aux galères, mais une nuée empêche d'en savoir plus. Mystificateur ou sincère ? à voir.
Bref, je n'ai pas dédaigné mon plaisir et je remercie les auteurs pour cet excellent moment.
On en est déjà au 7ème tome et c'est toujours aussi magnifique. Les personnages ne diminuent pas en intérêt et restent fidèles à eux même, l'histoire est prenante mais on aurait aimé qu'elle avance un peu plus vite notamment avec la rencontre du maitre d'arme. La poésie est toujours là et les joutes verbales sont d'une grande qualitée il n' a pas à dire Ayroles est un excellent dialoguiste.
Pour ce qui est des dessins c'est toujours superbe, un vrai régal pour les yeux.
Je ne ferais que compléter les excellents avis déjà postés, et je parle pour la collection entière. Série excellente, scénario hillarant, personnages sublimes, histoire d'une originalité exemplaire, le chef-d'oeuvre des chefs-d'oeuvre!
A POSSEDER DE TOUTE URGENCE !!!!!!!!!