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O bservés pour la première fois au début des années 30 par des aviateurs britanniques et français chargés de cartographier la Syrie, les «kites» (cerfs-volants en anglais, nom donné à cause de leur ressemblance avec le jouet) ont immédiatement attiré l’intérêt des archéologues amateurs et professionnels. Restes de constructions très anciennes (ils seront datés du néolithique), ils ressemblent à des sortes d’enclos ou de corrals vaguement orientés dans la direction de la pente et souvent bordés de petites fosses. Quels étaient leurs usages ? Proto-élevage ? Système de chasse sophistiqué ? Avaient-ils une fonction sociale ou religieuse ? Les questions et les hypothèses sont sans fin.

Depuis l’époque des pionniers et des aventuriers, de nombreux sites similaires ont été découverts dans plusieurs pays allant du Levant jusqu’aux portes de la steppe indo-européenne. Organisations spatiales, mobiliers et âges comparables, ils semblent tous suivre un même modèle. En 2011, sous l’impulsion d’Archéorient Lyon, une unité du CNRS, un programme international d’étude est engagé. Pendant une dizaine d’années, des équipes vont effectuer des fouilles scientifiques en Jordanie, Arménie, Kazakhstan et en Arabie Saoudite. Leurs découvertes se révéleront sensationnelles et vont venir changer notre compréhension de la période clef marquant la fin du nomadisme et le début de l’élevage et de l’agriculture. Séverine Laliberté et Nicola Gobbi ont été invités à participer à la dernière ligne droite de ce fascinant voyage dans le passé. Ils ont suivi Les traces des archéologues.

BD documentaire très classique dans sa forme, cet ouvrage de vulgarisation décrit avec beaucoup d’efficacité la réalité de l’archéologue moderne. Un minimum de blabla technique, énormément de mise en contexte et en situation, quelques gags pour garder le moral alors que ça fait quinze jours sans douche au fin fond d’une plaine perdue au milieu de nulle part et, le plus important, la passion et l’enthousiasme d’embrasser la vie d’ancêtres éloignés, mais tellement semblables. Alors, oui, l'approche est un brin trompeuse, les auteurs préfèrent braquer leur projeteur sur le travail de terrain, passant un peu sous silence les longues heures passées au laboratoire et dans les bibliothèques . D’un autre côté, Indiana Jones ne reste jamais bien longtemps enfermé dans son université avant de succomber à l’appel de l’aventure.

Curiosité, générosité, échanges, partages des connaissances, exigence et doute de tous les instants pour ne pas tomber dans la géopoésie et sur-interpréter une roche ou une gravure à moitié effacée, le récit est pétillant d’intelligence. Laliberté et Gobbi sont tombés sous le charme de ces détectives de nos origines. Parfaitement calibré pour le grand public et très accessible, Sur les traces des archéologues témoigne de cette énergie et de ces moments magiques où les pierres se mettent à parler et à raconter notre histoire commune. Dépaysement garanti, pour petits et grands, dès 12 ans.

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Sur les traces des archéologues

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