Y
oko et sa tribu séjournent toujours en Écosse, à proximité de Loch Castle et d’une abbaye médiévale. Un soir, à l’occasion d’une sortie anodine, Émilia et Bonnie tombent sur deux moines dans les ruines du bâtiment religieux. Ils semblent effectuer des recherches. À peine le temps de leur adresser la parole qu’une des jeunes filles provoque l’éboulement du vieux mur sur lequel elle se tient, engendrant chute et nuage de poussière. Les deux inconnus en profitent pour disparaître dans un bruit de moteur. Les deux ecclésiastiques ont eu le temps de leur confier qu’ils investiguent sur la présence d’un animal satanique. Quelques questions et réponses plus tard, mettant à jour une légende selon laquelle un aigle géant vivait en ces lieux au 13è siècle, la curiosité de Yoko est suffisamment attisée pour qu’elle active son réseau et se mette en chasse. La machine temporelle de Manyâ va lui permettre de se téléporter en juin 1283. D’autres dévots, un dragon géant et Lucifer en personne l’attendent.
Deux ans après Les Gémeaux de Saturne, album alourdi par un découpage et des dialogues confus, l’infatigable Roger Leloup, quatre-vingt-dix ans au compteur, propose L’Aigle des Highlands, la trente-et-unième aventure de la petite japonaise intrépide. S’appuyant sur des supports ultra usés, moines à mine patibulaire et ruines du Moyen Âge (voir par exemple Les Moines rouges de la série Gil Jourdan du grand Tillieux), faisant appel à des épisodes antérieurs, mobilisant inutilement certains personnages, Leloup ne convainc pas. Le constat est identique à celui du tome précédent : l’intrigue est alambiquée, les dialogues parfois confus, les situations inexploitées. Il est d’autant plus difficile d’entrer dans ce méli-mélo que le graphisme souffre, cette fois, de quelques maladresses, notamment dans les proportions entre personnages. Quelques bonnes planches ne suffisent pas à donner le change. Il ne s’agit plus désormais d’un faux pas. Roger Leloup gagnerait à s’entourer de collaborateurs s’il veut éviter que son ingénieure en électronique ne se perde dans les confins de la médiocrité et n’égare le lectorat qui lui reste.
Hélas, rien de nouveau sous le soleil de Yoko. Les scénarios sont toujours aussi confus depuis pas mal d'albums. Quant aux premières pages de celui-ci, elles sont totalement inutiles et n'apportent rien d'intéressant si ce n'est d'alourdir une histoire déjà bien indigeste. Des personnages à la pelle au point qu'on devrait rebaptiser la série "Yoko Tsuno et sa smala" ! Et que dire des visages de ceux-ci qui ont l'air à certains moments difformes ! Une très belle série que j'ai adorée pendant longtemps, mais qui s'essouffle, surtout d'un point de vue scénaristique.
Comme les derniers albums, l'histoire est incompréhensible et les personnages sont amaigris. Une fois de plus, on a aussi droit à une arche de Noé des personnages rencontrés par Yko Tsuno.
De Gieter, l'auteur de Papyrus, avait eu l'élégance de mettre fin à sa série car il était conscient de la platitude de ses derniers scénaris, même s'il avait conservé son graphisme.
Un exemple à suivre.
Je n'ai rien à ajouter aux précédents commentaires.
Je suis la série depuis sa création et je suis fortement déçu par cet album,j'en regrette presque mon achat
Qu'il est triste de voir une série qui a bercée son enfance se déliter de la sorte, j'en chialerai presque...
Le dessin des personnages atteint un niveau affligeant, alignant les faciès difforment aux orbites inégales et aux strabismes inquiétants., les décors et les véhicules qui faisaient sa force, sont bien moins précis et le scénario regroupant quasiment tous les personnages de la saga est si brouillon que je n'ai pas eu la force de finir la lecture du tome.
Il faut vraiment qu'un terme soit mis à la série ou qu'elle soit reprise comme d'autres l'ont été, avant que cela ne ternisse trop le réel bonheur de lecture qu'ont procurés les albums de Yoko à bientôt 3 générations.
Scénario sombre qui appelle sans doute une suite, je n'ai pas reconnu la patte de Leloup dans le graphisme, certaines perspectives sont loupées on a du mal à reconnaitre notre héroïne
Ça me fait ch*** de mettre cette note car j’adore cette série et cette héroïne. Je suis admiratif de R. Leloup pour ce qu’il fait à son âge mais il faut bien dire que c’est très moyen.
J’espère que le prochain album sera le dernier, finira bien la série et que l’auteur ira au bout.
Leloup doit être en train de vivre un épisode dépressif qui se traduit dans son dernier opus. Le scénario est sombre, décousu, sans créativité et d'une tristesse affligeante. L'histoire en outre est assez incompréhensible si vous n'êtes pas familier avec les tomes précédents. En fait on en retire essentiellement le message "n'ayez surtout pas de jeunes enfants autour de vous ce sont des sources de nuisance permanente". Bref, un album raté !
2/5 pour le dessin de Leloup qui est impeccable comme d'habitude, par contre le scénario, comme malheureusement cela devient une habitude chez lui, est inepte, on n'y comprend rien, le fil conducteur est complétement brouillé, avec en plus maintenant tous les anciens personnages qui entrent dans l'histoire.... Pol et Vic deviennent des faire valoir avec à peine une ou deux images, bref, si vous êtes un fan de Yoko achetez ! pour le dessin, sinon, passez votre chemin. Leloup devrait passer la main pour le scénario et revenir à quelque chose de plus simple
Un grand bravo à Roger Leloup de continuer les histoires de Yoko Tsuno à son age. Mais le résultat est malheureusement décevant je suis incapable d'expliquer le scénario de l'histoire et si le dessin reste magnifique j'ai eu du mal parfois à reconnaitre Yoko