Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Preston Snoop. Pour l’occasion, on lui offre l’opportunité de revivre virtuellement l’un des moments les plus difficiles de sa vie d’ex-chasseur de primes : La nuit où sa petite amie Cindy fut assassinée sur Freetown 2.5 par l’horrible Om Instabl... Preston saura-t-il faire les bons choix et modifier ainsi la fin de l’histoire ?
Aucun doute possible, Vacances Virtuelles s’adresse en priorité aux jeunes ados pré-pubères gavés aux mangas et autres dessins animés nippons. Le scénario de Derrien privilégie certains ingrédients incontournables du "genre" sans chercher à faire dans la dentelle : l’humour est le plus souvent épais, le propos guère enthousiasmant, les personnages caricaturaux à souhait, etc. Pourtant, l’idée de départ peu traitée en BD aurait pu donner lieu à un divertissement plaisant et accessible à tous, mais il semblerait que les auteurs aient préférés verser dans la surenchère pour plaire à un public de jeunes afficionados, quitte à se priver d'une frange d'un lectorat plus adulte. Sur ce postulat, le pari semble réussi, notamment grâce au dessin de Sassine. En effet, tous les tics des productions japonaises sont présents : gros yeux, expressions loufoques, corps disproportionnés, scènes d’actions dynamiques, etc. Pour apprécier son style, encore faut-il être friand d'animes comme Dragon Ball Z, Yu-Gi-Oh ! et autres.
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