A
l’occasion des feux d’artifices estivaux, Hachiko (Nana Komatsu) s’est décidée à revoir ses amis de Blast, bien qu’elle craigne de rencontrer Nobu. Parallèlement, les disques de Blast et de Trapnest cartonnent, en partie grâce à l’annonce du mariage entre Ren et Nana Oosaki. Mais cette union que les deux maisons d’édition facilitent recule celle d’Hachiko avec Takumi. Dans ce même contexte, une fête est organisée pour l’anniversaire de Reira, chanteuse de Trapnest.
Nostalgie, mélancolie, doutes et rendez-vous manqués sont au programme de ce 12ème volume très attendu de Nana. Aï Yazawa nous y montre également le futur possible des personnages au tout début. Chaque mot soulève alors une interrogation : comment en est-on arrivé à cette situation ? C’est donc affamé que le lecteur plonge dans le passé. Et il n’est pas déçu car la mangaka distille quelques informations – sur Misato – tout en ménageant le suspens et en préparant le terrain. En effet l’anniversaire de Reira semble être un moment important dans l’intrigue générale.
Le volume nage dans une ambiance plutôt calme ce qui change des tomes précédents. On en oublie presque la facilité déconcertante avec laquelle Nana et Ren peuvent convoler alors que leurs groupes passent pour rivaux : l’opération marketing semble être la réponse de l’auteure pour concilier tout le monde. Les paparazzis enquêtant sur Nana voient l’herbe coupée sous leurs pieds, le scandale est étouffé dans l’œuf. Dans ce monde de la musique, tout va pour le mieux : la célébrité n’écrase presque pas, les problèmes autres que sentimentaux semblent inexistants.
On se demande alors jusqu’où Yazawa maintiendra le côté édulcoré de ce « conte des Cendrillon ». Et quand la tempête sous-jacente eclatera.
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