Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

On aurait aimé savoir Chronique du procès des attentats du 13 novembre

14/12/2023 3226 visiteurs 5.0/10 (1 note)

L e 13 novembre 2015, Bahareh Akrami faisait la fête avec des copains au Carillon, un des bars ciblés par les terroristes. Elle n’a pas été blessée, c’est du moins ce qu’elle croit. En 2021, lorsque s’ouvre le procès, l’Iranienne de naissance réalise qu’elle compte aussi parmi les victimes. Elle choisit de se constituer partie civile pour témoigner de ce qu’elle a vécu ; ce statut lui permet d’assister à l’ensemble de la procédure. Elle rend compte de son expérience dans un carnet web ; ses publications sont réunies dans On aurait aimé savoir.

Le livre prend la forme d’un collage de texte, illustrations, extraits de pages internet, schémas et reproductions de documents. Le ton se veut didactique, sans pour cela être lourd. Un peu comme le fait Marion Montaigne dans Tu mourras moins bête, l’autrice multiplie les parenthèses pour souligner des petites choses inusitées, voire rigolotes.

Avec humour et simplicité, elle expose ce qu’elle voit et entend. Elle explique, manifeste son incompréhension, exprime ses doutes, s’insurge et se révolte, mais sait également faire preuve de compassion. Elle n’a pas de filtre et c’est ce qui assure le succès de la formule.

La spontanéité et l’authenticité de la démarche ont un corollaire désagréable : la qualité de la langue. Le lecteur s’étonne de lire « wesh », « la team », « grave bien », « meuf » ou « teasing de ouf ». La plupart de ces mots et expressions sont connus et d’autres s’avèrent aisément décodables dans le contexte (je suis duper). Certains nécessitent toutefois une rapide recherche (wallou) et d’autres demeurent indécodables (gobri). Ce vernaculaire se justifie dans Les cahiers d’Esther, une série mettant en vedette une adolescente. Il est toutefois étrange qu’une quadragénaire emprunte largement au lexique du rappeur pour raconter de tels événements.

Le dessin caricatural apparaît très sommaire. Pour tout dire, il s’agit essentiellement de croquis des intervenants réalisés à la va-vite pour nourrir le blogue. Les planches sont, du reste, parsemées d’émoticônes qui allègent le propos.

Avec ses trois cents pages, l’album constitue un intéressant témoignage d’un procès historique. À consommer par petites doses, pour éviter l’indigestion.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
5.0

Informations sur l'album

On aurait aimé savoir
Chronique du procès des attentats du 13 novembre

  • Currently 5.00/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 5.0/5 (1 vote)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.