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otre héros amateur de jeux vidéos et du Club Dorothée est de retour dans un deuxième tome riche en aventures et en anecdotes.
Été 1989, les vacances avec les grands-parents en Espagne, ça peut être rasoir pour un jeune garçon. Néanmoins, Pixel sait trouver les salles de jeux proposant des bornes d'arcade intéressantes. De retour en France, il poursuit ses découvertes, allant de Megaman II à l'oubliable portage de Dragon Ball pour Nintendo, en passant par Zelda, qui l'inspire pour sa vie amoureuse avec un succès des plus relatifs. Mais, en utilisant un cheatcode, notre protagoniste se voit propulsé dans son futur. Comment retourner à son époque ?
Loic Clément et Boris Mirroir poursuivent dans leur lancée et cela fonctionne. Le mélange de passion du vidéoludisme et de la pop-culture française des années 1980-1990 est efficace, d'autant plus qu'il est empreint d'un doux regard nostalgique qui ramènera les lecteurs dans cette période. Préfacé par le talentueux et génial Marcus, journaliste et pionnier de ce média en France, cet album a tout pour plaire aux anciens enfants biberonnés à la master system et à la NES. L'alternance tranche de vie / explications sur le jeu servant de prétexte au chapitre est bien dosée, avec, cette fois-ci, l'arrivée d'une histoire fil rouge tout au long de l'album, qui se termine par un cliffhanger bien amené.
Titré C'est le plus beau jour de ma vie, ce deuxième volet du la vie de Super Pixel Boy est plaisant à lire. Vivement la suite !
Ce tome deux est toujours agréable à lire même si elle fait moins la part belle aux jeux vidéos et se penche un peu plus sur la vie amoureuse de pixel.
Le dessin est toujours sympa, il y a des références partout à l'époque club dorothée et à la pop culture. L'ajout de séquences didactique sur des termes particulier des jeux vidéos est intéressant pour les néophytes.
Un peu moins de plaisir de lecture que pour le premier mais c'est toujours fun à lire.