D
ans un futur lointain, la découverte de nouvelles sources d’énergie constitue un enjeu majeur. Si la planète Kepler-452 semble en receler en quantité, elle est toutefois protégée par un vilain brouillard. En le franchissant, les appareils tombent en panne ; les équipages sont pour leur part dévorés par des monstres. Las de voir les militaires y laisser leur peau, l’armée fait appel à une équipe de bagnards aux curriculums vitae bien chargés.
Les douze salopards, Suicide Squad… la prémisse de Noir horizon a un air de déjà-vu. Mais pourquoi pas? Le prolifique Philippe Pelaez (déjà neuf titres au compteur en 2023 et l’année n’est pas terminée...) scénarise cette histoire à mi-chemin entre la science-fiction et le fantastique, avec une bonne dose d’horreur et d’ésotérisme.
Le scénario du premier tome de la trilogie apparaît un peu mince. Après s’être fait expliquer à quel point le mur est infranchissable, le lecteur voit l’escouade déjouer tous les pièges, alors que leurs prédécesseurs s’y sont tous cassés les dents et les os. Il aurait d’ailleurs été intéressant de connaître ces compagnons d’infortune, mieux comprendre ce qui les qualifie pour relever le défi, plutôt que de tout de suite les plonger dans la bagarre. Cela dit, ce chapitre initial intrigue et met la table pour la suite des événements. Discrète, mais omniprésente, la question religieuse pourrait se révéler une des clefs.
Le propos est essentiellement centré sur l’action. Peut-être y en a-t-il trop. Fusillades, explosions et corps déchiquetés se succèdent : n’en jetez plus, la morgue est pleine !
Benjamin Blasco-Martinez adopte un trait très réaliste pour pour traduire le récit en images. Il y a quelque chose du comic dans ce projet aux compositions savantes. Les cadrages sont élaborés, les prises de vue surprenantes et les onomatopées tonitruantes. Son dessin, visiblement réalisé à l’ordinateur, semble parfois froid, particulièrement dans le rendu des visages des acteurs.
Une première partie qui laisse un peu sur sa faim mais le meilleur pourrait tout de même être à venir.
Correct. Dans le genre SF d'horreur de série B, ça passe. Si les personnages n'étaient pas aussi simplistes dans leur personnalité et que leurs réactions aux événements étaient un peu plus réalistes, le scénario aurait pu déboucher sur quelque chose de très bon. Malheureusement, c'est somme toute assez classique comme histoire. En l'état, c'est divertissant si vous tolérez le déjà vu, mais ça ne réinvente pas du tout le genre. Tout de même intéressé à lire la suite...
Nous retrouvons un scénario de Philippe Pelaez qui est actuellement l'un des scénaristes les plus prolifiques des années 2020 (Hiver à l'opéra, Automne en baie de Somme, Air, Ceux qui n'existaient plus, Dans l'ombre...).
Il est vrai que la science-fiction n'est pas sa spécialité. Je trouve qu'il fait du réchauffé dans ce que nous avons pu déjà voir dans des œuvres où l'on voit d'horribles monstres sur des planètes s'en prendre à des humains au-delà d'un horizon noir où peut se cacher de véritables richesses notamment en matière énergétique ce qui intéresse grandement l'armée.
Le scénario prend des prisonniers au lourd passé pour accomplir une mission suicide sur cette planète nommée Kepler-452b. Rien que le pitch fait penser à « Pitch Black » puis sa suite des « chroniques de Riddick » avec un certain Vin Diesel dans le rôle principal.
La mise en scène est beaucoup trop classique et sans véritable surprise. C'est une exécution un peu sans âme de différentes scènes pour créer un climat de tension sur une planète résolument hostile. La psychologie des personnages ne sera qu'effleurée ce qui fait qu'on s'intéresse peu à leur sort parfois tragique.
Un mot quand même sur le dessin au trait réaliste de Blasco-Martinez pour dire qu'il fournit de très belles planches notamment vers la fin avec la découverte de cette cité perdue. A noter également une magnifique couverture qui donne envie de découvrir ce récit.
C'est le début d'une trilogie mais ma lecture m'a laissé un peu pantois. Il m'en faut plus pour connaître une véritable qualité dans l'écriture. C'est de la science-fiction au rabais comme les séries Z qu'on regardait autrefois. Désolé de l'exprimer ainsi mais c'est ce que je ressens.
Un peu incertain après ce premier tome, j'attendrai la suite.. Le dessin me plaît même si un peu confus dans certaines scène d'action et le scénario reste intéressant, le soucis à mes yeux est surtout l'impression que sa va trop vite, sans avoir le temps de s'attacher aux personnages..
dessin touffus et parfois illisible, histoire sans grand intérêt, du vu et du revu, le style est peu agréable, bon, j'en resterai au numéro 1, pour ultrafan de post apocalyptique !