K
urdy noie son amertume dans une bouteille qui traine ; il n'a toujours pas de nouvelles de son ami Jérémiah. L'alcool lui monte à la tête et lui donne des hallucinations. Entre deux éclairs de conscience, il entend un jeune homme qui tente de l'aider car, en effet, un prophète et ses disciples cherchent à recruter de force de nouveaux adeptes.
Alors, comment dire… Jérémiah est malheureusement l'exemple parfait de la série qui était excellente et pleine de promesses et qui, à force de tirer en longueur, ne tient carrément plus la route. Le scénario est difficile à résumer tellement c'est nébuleux et vide. Le lecteur se demande ce que l'auteur a voulu exprimer dans cette histoire qui avait tout de même commencé dans l'épisode précédent : chapeau ! Les personnages secondaires avaient du potentiel tant ils sont étranges mais leurs motivations restent incompréhensibles. Quant à la quête du duo célèbre… quid ? Même la force du dessin, convaincant jusqu'à présent, s'étiole. En témoignent les nombreuses cases embrumées, un trait approximatif qui donne une impression d'inabouti et la colorisation grise de bout en bout. Bref, tout donne le sentiment d'une corvée enfin terminée. Que reste-il de nos amours ?
Celui qui manque porte tellement bien son titre ! Monsieur Hermann, où êtes-vous ? Il faut savoir s'arrêter quand tout a été dit, surtout la messe.
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Depuis un peu plus de dix ans, chaque nouvel album de Jeremiah participe, par étape, à une entreprise de démolition de ce qui faisait la substantifique moëlle de cette série à l'origine.
Personnages qui n'évoluent plus, personnages secondaires interchangeables et sacrifiables, fumée cache-misère pour masquer les arrière plans, action décousue et confuse, dessins qui se délitent, scénario inintéressant, dialogues minables… la liste des problèmes se poursuit d'album en album.
J'y vois au final une forme de fascination ou de masochisme de la part d'Hermann à vouloir établir de nouveaux critères en terme de médiocrité, voire de suicide artistique. Ces nouveaux standards définissent tout ce qu'il faut faire pour accoucher d'une bande-dessinée qui ne se respecte pas et qui ne respecte pas plus les lecteurs.
Côté scénario, j’essaie encore de comprendre ce que je viens de lire. Ce n’est certes pas les premiers tomes de la série, ceux-là en valaient vraiment la peine. Son graphisme reste acceptable bien que déclinant à chaque tome. Peux mieux faire !
Grandeur et décadence.! C'était une série magnifique, il y a longtemps ... Je ne comprends même plus ce qui motive encore Hermann. La peur de s'ennuyer ?
Bon, on va faire court.
C'est mon dernier Jeremiah. Je ne me souviens même plus du dernier tome qui était bon.
Suis-je trop vieux pour comprendre l'album?...Ô vieillesse ennemie! N'ai-je donc tant vécu que pour cette album très décevant! Que pour voir un jour flétrir tant de lauriers? (adapté de Corneille monologue de Don Diègue dans le Cid)
Inconditionnel de Herman et de Jérémiah à ses débuts, je déplore une série qui perd en qualité (scénario, dessin...).
Il y a déjà 10 albums de trop.
Le 40, c'est le must dans le mauvais. J'espère récupérer un peu de ma mise sur vinted.
Ce serait bien de stopper la série.
soyons court et bref, comme l'intérêt de cet album.
Je me suis d'abord arrêté à la page 10 car je n'arrivais pas à "entrer" dans cet album. J'ai finalement, le lendemain, fait un effort et tenté de poursuivre. Malheureusement, rien n'y fît.
Le dessin d'Hermann devient assez (très) mauvais. Mais ce n'est pas là le principal souci, bien que cela empêche de pleinement apprécier une BD. Le scénario est exécrable. Et, je pèse mes mots. Je crois que la maison d'édition et Hermann lui-même, devrait penser à la nouvelle génération qui découvre les derniers Jérémiah : est-ce que cela donne envie de découvrir cette série ou d'autres séries comme la magnifique "Tour de Bois-Maury". La réponse ne peut être que négative. En commençant sa lecture de l'univers Hermanien par les derniers Jéremiah, on ne peut que s'arrêter là. Et c'est dommage. Je crois qu'il faut, à un moment, pouvoir se dire qu'il faut mettre fin à une série, même si l'on est un géant de la BD (d'autres auteurs devraient également y penser : les derniers Tuniques bleues sont très mauvais ou le dernier scénario de Van Hamme pour la Flèche ardente est imbuvable).
Bon, ma critique est très négative mais elle a la hauteur d'une grande déception face à un artiste exceptionnel !