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ango et son faire-valoir Mario arrivent aux Philippines. Les gaillards souhaitent y retrouver le casque de Magellan et la flèche qui l’a tué, il y a cinq cents ans sur une plage de l’île de Mactan. Plutôt doué pour mettre les pieds dans le plat, le héros a maille à partir avec des aborigènes, puis avec la faune d’une prison sordide.
La flèche de Magellan, septième opus de la série, ouvre un nouveau cycle. Délaissant l’Amérique latine, les baroudeurs traversent le Pacifique. Le récit, de facture très classique, semble réalisé selon un cahier des charges : décors exotiques, jolies filles, sexe, bandits, bagarres et héroïsme, le scénario coche toutes les cases. Ce n’est pas fondamentalement mauvais, seulement un tantinet banal.
Certaines scènes à l’utilité toute relative tendent d’ailleurs à s’étirer et, au final, le propos se montre passablement mince. Il est vrai que cette histoire se décline en deux tomes, le meilleur pourrait donc être à venir.
Graphiquement, Philippe Xavier réalise un bon boulot. Les cartes postales de l’Asie du Sud-Est sont réussies, idem pour les ambiances de geôles. Les personnages ont du reste la gueule de l’emploi ; l’athlétique Tango rappelle Bob Morane, alors que son comparse évoque le balourd Bill Ballantine. Lani Almeida, avocate, mais surtout pin-up de service, apparaît pour sa part un peu fade.
Je suis toujours intéressé quand sort un nouvel album de Tango, et pourtant celui-ci m'a refroidi à bien des égards.
L'histoire est, en effet, d'une platitude assez déconcertante surtout après avoir lu les opus précédents. Il manque de la passion et de vrais enjeux pour un récit qui ne décollera jamais.
Heureusement, le dessin de Xavier reste exemplaire et tire l'ensemble vers le haut. Le rendu global fait la part belle aux Philippines et à cette partie du Pacifique.
Cela reste néanmoins bien peu au regard de ce que l'on pouvait exiger avec cette saga depuis ses débuts. Ici, c'est une lecture sans saveur ni réel intérêt qui attend les personnes qui voudront se lancer. Cette saga aurait sans doute dû s'arrêter avec le tome précédent.
Le premier faux pas (de Tango) et peut-être la dernière danse pour moi…
Un album sans relief avec un scénario bien faiblard, à vrai dire on se demande quand l'histoire va démarrer! le dessin est lui à la hauteur avec de belles planches sur les philippines, en espérant que la suite soit d'un autre niveau!
Album plat, très plat!
Du début à la fin, on attend qu'il se passe quelque chose, mais... rien! Le dessin de Xavier est superbe, mais le scénario de Matz est d'un ennui total. Pas d'action, pas d'intrigue, et des planches inutiles pour l'histoire. De plus, Matz essaie de faire de l'humour à la Bernard Prince. Eh bien c'est raté!
Histoire sans intérêt, qui nous emmène vers une suite qui j'espère sera bien meilleure.
On apprend juste, dans ce tome, que Tango décide de partir à la recherche du casque de Magellan, ainsi que de la flèche qui l'a tué, afin de passer le temps. C'est tout... et tout cela en 54 planches... un peu long et même ennuyeux. Quant aux couleurs de Maffre, elles sont un peu trop vives à mon goût.
J'ai souvent trouvé les scénarios de Matz assez plat, sans action réelle, avec des dialogues inutiles. Cet album confirme ce que je pense.
Heureusement, le dessin de Philippe Xavier relève le niveau de cette bd, et donc, je continuerai malgré tout de suivre cette série, non pas pour son scénariste avec lequel je ne m'attend pas à grand chose, mais pour son dessinateur que j'apprécie.