Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Les boules

21/08/2023 4564 visiteurs 6.0/10 (1 note)

« Ô maître Adrix, votre phallus est tel un glaive dans l’espace. Transperçant la Voie lactée. »

Anne tient mordicus à tourner Adrix, un film de science-fiction aux accents pornographiques. Le script apparaît médiocre, la planification bancale et les acteurs sans expérience. Élise, la compagne de Fred, le comédien principal, voit l’aventure d’un mauvais œil et lance un ultimatum à son époux : s’il participe à la scène finale avec la sorcière bleue, ce pourrait être la fin du couple. Pourquoi diable la productrice souhaite-t-elle réaliser ce navet destiné à une diffusion confidentielle ?

Auteur complet, Antoine Bréda propose d’abord une réflexion sur la vanité de la création, vue à travers la concrétisation d’un synopsis risible porté par la volonté d’une protagoniste un chouïa despote et mégalomane. En toile de fond, se lit une intéressante variation sur le triangle amoureux. Petit à petit, la mémoire s’impose comme le véritable propos. Le projet se veut une façon de conjurer l’oubli. Ce glissement est bien amené, il éclaire la complexité des motivations, mettant ainsi en lumière la profonde humanité de ceux qui étaient au premier abord antipathiques. La densité des personnages est habilement traduite et le scénario des Boules se révèle beaucoup plus solide que celui d’Adrix.

La proposition est portée par un agréable trait charbonneux mêlé à des teintes posées en aplat. Les illustrations sont exécutées avec une économie de moyens : une ou deux couleurs par case, rareté des décors et comédiens essentiellement présentés sous la forme d’esquisses. Un peu comme si, à l’image du film, l’album était lui aussi produit avec des ressources limitées. Les vignettes aux bordures hésitantes renvoient également à la production cinématographique dont les contours demeurent incertains.

Une lecture plaisante, mais rapide, malgré les quatre-vingt-seize planches. Une bande dessinée susceptible de plaire aux amateurs des comédies dramatiques de Woody Allen.

Par J. Milette
Moyenne des chroniqueurs
6.0

Informations sur l'album

Les boules

  • Currently 0.00/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 0.0/5 (1 vote)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.