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eux jeunes des banlieues revisitent les lieux et les aventures de quelques uns des héros de bande dessinée les plus connus , anciens et nouveaux. Ils dézinguent tout ce qui bougent et arrosent dans tous les sens. Beaucoup de grabuge et d'irrévérence.
La chambre d'Horus, la Tour de Londres, le Cormoran, le territoire du Rige, etc. sont des lieux communs pour les amateurs du 9e art. Ceux-ci peuvent donc prendre en compte la pleine mesure de l'aspect parodique du travail de Pixel Vengeur. Car c'est à eux que s'adressent en premier lieu cette ribambelle d'hommages destroy. Surtout ne pas crier au blasphème, une parodie ne peut que participer au culte voué à un auteur, à un héros ou à une série et est le plus souvent la marque du respect. Les détails et le soucis de l'exactitude sont tellement soignés ici que les puristes peuvent être rassurés : c'est un pur hommage.
Tourner en ridicule Bernard Prince et Bill Balantine, détruire l'Espadon au lance-roquettes ou manger Herbert, et le faire en les passant à la moulinette des banlieues telle une remise au goût du jour, n'est pas forcément apprécié de tous. Si la répétition d'un scénario très basique peut lasser, voire agacer : "P'tain nique ta cera, on pète tout et on se casse, ziva !", il a le mérite de dépoussiérer des mythes parfois élevés au statut de reliques intouchables. Initialement publiées dans Le Psikopat, il n'y a pas tromperie sur la marchandise, c'est de la pure irrévérence.
Au même titre que "Les aventures de Philip et Francis" de Veys et Barral, ces huit nouvelles regroupées dans ce 1e tome des aventures de Black et du Suprême Mortamère ne défraieront la chronique que par un parfum de scandale qui n'a pas lieu d'être. C'est frais, cela fait du bien, même si c'est loin de faire rire à toutes les pages, et ça te "pouillave la Djeule" !
A prendre à un degré bien en-dessous de zéro.
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Mais quel magazine a donc fait une bonne critique pour cette BD... Quel naïf j'ai été...
JAMAIS DROLE - TOUT JUSTE UNE CERTAINE VULGARITE DE BON ALOI - MAIS VRAIMENT JAMAIS DROLE, AU MIEUX LOURD (TRES LOURD).
Suite de mauvais plagiats, dessins quelconques. La médiocrité à l'état pur.