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iégés dans une grotte alors qu’ils allaient enfin retrouver la Croix de Pierre qui va confondre le Pape Trebaldi, le Scorpion et ses amis s’échappent de nouveau miraculeusement et se mettent sur les traces des Templiers. Car il semble bien que le fameux Trésor des chevaliers du Temple soit enterré avec la Croix…
Un nouvel épisode du Scorpion, c’est d’abord un nouvel album de Marini. Depuis quelques années en effet, le talentueux dessinateur suisse suscite des débats passionnés au rythme de deux parutions annuelles, la plupart criant au génie tandis que d’autres s’évertuent à mettre en exergue ses axes de progrès. Sans surprise, ils ne seront pas mis d’accord avec cet album. Insolent de facilité, Marini multiplie de nouveau les décors superbes, les scènes d’action léchées, les personnages féminins irrésisitibles. On l’a vu à l’aise dans d’autres types d’histoire mais incontestablement celles de « cape et d’épée » lui vont à ravir.
Complètement dans la continuité au plan graphique, ce sixième volume (déjà !) innove par contre du côté de l’intrigue. Après deux tomes de poursuites effrénées à travers l’Europe et le Moyen Orient sur fond de quête ésotérique et la multiplication agaçante des mystères et des coups de théâtre, il était temps que Desberg apporte quelques réponses au risque de voir son héros charmeur se banaliser dangereusement. C’est presque étonnant mais on a enfin droit à de nombreuses révélations tant attendues, que ce soit à propos de Rochnan, de La Croix de Pierre, et même du Trésor des Templiers.
Ce type de dénouement est souvent sujet à de grandes déceptions, surtout quand l’auteur a à ce point suscité l’attente. Il est rare que la fin soit à la hauteur de la quête, mais Desberg le sait et il fait rebondir intelligemment l’intrigue alors que les questions des précédents albums trouvent enfin leurs réponses. Bien joué, d’autant que le plaisir de lecture est toujours au rendez vous, entre les duels à l’épée, les jeux de séduction et bien sûr le rythme débridé.
En respectant les codes qu’ils ont eux mêmes établis, les auteurs réussissent donc à conclure de belle manière une partie de leur histoire et relancent en même temps la série en la recentrant sur le personnage central. Les personnages sont un peu stéréotypés, les intrigues parfois prévisibles, mais c’est du vrai divertissement : on en redemande !
>> Voir la chronique du tome précédent, La Vallée sacrée
>> Voir la chronique du tome 4, Le Démon du Vatican
Un excellent volume qui termine de belle manière le "cycle de la croix de Pierre". Un album riche en révélations, dont l'une des plus savoureuses est l'identité du personnage de Rochnan. La nature du trésor des Templiers est également très surprenante et bien trouvée. Un tome au final très prenant où action et énigmes font bon ménage dans un cadre exotique à souhait, les décors de la Terre Sainte étant des plus envoûtants.
Avec ce tome s'achève, en quelque sorte, la fin d'un premier cycle.
Si les 5 précédents tomes s'enchainaient avec un rythme infernal, et des dessins excellents, ce 6ème tomes est un peu en-dessous.
En effet, niveau scénario, après avoir beaucoup misé sur l'action en distillant la narration, dans ce tome, les auteurs ont été obligé, pour clôturer ce cycle, de terminer certaines intrigues en blindant ce volumes d'infos. Du coup, on note une grosse perte de rythme. De plus, certains personnages secondaires ayant fais leur apparitions dans les tomes précédent, il fallait les utiliser, alors qu'ils n'ont peu, ou pas d'utilité. Dommage...
Côté dessin, c'est toujours bon même si c'est un peu en-dessous. Certaines cases sont plutôt vides et les décors un peu moins soignés...
Ce Tome 6 reste cependant bon. Même si l'on nous avait habitué à bien mieux !
Le plus envoutant dans cette BD ce sont les dessins impeccables de Marini.
Le scénario n'est^pas mal non plus même si cette course à une croix et une trop grande implication de la religion est parfois pesante.
Mais bref l'ensemble est bien ficelé et le plaisir est au rendez-vous.
8/10.
Içi aussi, le dessin et les couleurs sont réunis pour nous faire encore plus plaisir.
Cette fois le scorpion, Mejai, acompagné des deux autres personnes, se retrouvent enfermé dans une grotte par Rochnane.
On peut enfin comprendre pouquoi se type de la garde du pape, tenait absolument à garder son masque.
Pendant que Trabaldi fait règner la terreur sur Rome, le Scorpion court toujours après sa croix en Orient. Accompagné de gens peu recommendables il poursuit donc sa quête. Ce tome cloture le premier cycle et fait donc place à de nombreuses révélations. Un album palpitant !
Mazette, je me suis encore fait avoir par la nouvelle base de donnée, je souhaitais bien-sûr mettre 10/10
Ce premier cycle est vraiment passionnant et me fait penser à DA Vinci Code. Les planches sont superbes et les personnages sont passionnants car tous un peu troubles. Cette lecture nous incite à nous plonger dans le deuxième cycle.
C'était parti pour être un grand chef d'oeuvre mais là, au 6ème tome, je me demande comment ils vont sortir le scorpion de ces longueurs, on nage en plein sables mouvants...et pourtant c'était tellement bien parti ! Enfin, j'espère sincèrement que Desberg va faire rebondir son héro une dernière fois car même les meilleures choses ont une fin...et avec une chute bien ficellée (égale au 4 1er tomme) cette série à n'en pas douter restera dans les annales de la bd ! Espérons que son succès commercial n'étouffera pas le génie dans l'oeuf. bonne lecture...
Une fin de 1er cycle extrémement réussie. Le suspens monte crescendo et on est forcé d'accélèrer la lecture. La transition entre 1er et 2nd cycle se fera en douceur avec une certaine continuité. Bravo aux auteurs et vivement la suite !
Ce dernier opus de Marini et Desberg est tout aussi réussi que les précédents et clos le 1er cycle de manière intelligente laissant augurer une suite qui je l'espère sera aussi palpitante. Le dessin est-il besoin de le redire est à tomber par terre et le scénario haletant!
Quelle fin de cycle inattendue! De plus, quelle intéressante introduction au prochain cycle d'aventures du Scorpion et de sa suite d'aventuriers! Enfin, quelle équipe ces Enrico Marini et Stephen Desberg!
Toujours au rendez-vous, le talent graphique d'Enrico Marini dessert de façon magnifique cette fresque historique d'aventures où le sacré et le profane baignent dans une marée de mesquineries trompeuses et de quête du pouvoir.
Une BD ensorcellante et impossible à déposer une fois entamée. Que dire de plus? Le sixième tome d'une série indispensable!
Sous ses allures de simple histoire de caps et d'épées, le Scorpion dénonce, en fait, les dégâts que peut causer l'intrégrisme religieux. De plus, excepté dans des aventures maritimes, le XVIII sciècle est une époque peu exploitée en bd. Bon, c'est vrai que cette série reprend tous les pontifs de la bd commerciale c'est-à-dire réçit fluide et gros tirage mais je dois dire que la qualité est au rendez-vous alors pourquoi bouder son plaisir.
Le scénario de Desberg (Jimmy Tousseul, La 27eme Lettre, ect...) est une réussite, c'est indéniable. Aucunes fausses notes, la narration est efficace et l'ambiance est plutôt agréable. Le point fort du Scorpion, c'est les énigmes qui se multiplient. Oui, on se pose beaucoup de questions sur le passé de certains personnages, cela donne de la densité au réçit et nous oblige a être vigilant pour n'oublier aucuns points qui nous seraient éventuellement dévoilés.
Marini, quant à lui, confirme qu'il est est grand dessinateur. Son trait est limpide et régulier (Méjaï, la bohémienne, est superbe!) et les couleurs sont très belles et généreuses. Le seul défaut que l'on pourrait peut-être remarquer, c'est au niveau du format de la bd, je le trouve un peu restreind pour le dessin de Marini. Mais bon, voilà, quand même, une grand série en perspective. En espérant que les auteurs lui donneront une fin digne de ce nom. Cela permettra qu'elle ne perd pas toute crédibilité.
A suivre ....