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Donjon Monsters 17. Un héritage trompeur

07/04/2023 3993 visiteurs 7.0/10 (1 note)

P apsukal, un des fils d’Iris et d’Herbert, rumine un plan afin de reconquérir Vaucanson dans son domaine du château de Pilozzi. Pour atteindre son but, il doit augmenter sa puissance et ses connaissances magiques. Ayant épuisé toutes ses ressources, il décide d’affronter la terrible sorcière Sonia la maigre afin de parachever son apprentissage. Évidemment, cette dernière n’est pas prête à partager ses pouvoirs. Un combat titanesque s’annonce...

Donjon passe en mode hommage au manga à l’occasion de ce dix-septième tome des Monsters. Lewis Trondheim et Joan Sfar ont révisé leur folklore nippon et Bertrand Gatignol a apprêté ses fude précieux. Que l’amateur inquiet se rassure tout de suite. Malgré sa thématique, ses innombrables références culturelles et quelques tours de force scénique, l’album ressemble toujours à de la bande dessinée franco-belge traditionnelle, esprit «Donjon» y compris. Le ton est néanmoins plus grave qu’à l’habitude, époque crépuscule oblige. Entre deux sorts et coups fourrés, les échanges tournent autour des notions de bien et mal, de ses origines et des conséquences de ses actes. La liaison avec le reste de l’univers de Terra Amata s’avère parfaitement construite. La visite au lagon de Marvin et, surtout, la reconversion professionnelle d’Orlondow resteront certainement dans les mémoires.

Le trait ultra clair de Gatignol fait des merveilles pour illustrer ce scénario plus subtil qu’il n'y paraît. En effet, si le duel engagé par ces deux entités surpuissantes domine une bonne partie des évènements, les auteurs ont également glissé de nombreuses scènes tour à tour rigolotes, terribles ou tragiques (particulièrement si vous aimez les lutins). Le dessinateur navigue avec talent à travers ces différentes situations et une narration parfois très dense pour offrir un festival visuel des plus aboutis. Les tronches et les regards impossibles de la distribution se montrent absolument délicieux et impayables.

Un Monsters solide sachant habilement louvoyer entre drame et farce, Un héritage trompeur apporte sa pierre à l’expérience Donjon. Bravo, Messieurs.

Par A. Perroud
Moyenne des chroniqueurs
7.0

Informations sur l'album

Donjon Monsters
17. Un héritage trompeur

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Note: 3.6/5 (18 votes)

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L'avis des visiteurs

    Pulp_Sirius Le 13/11/2023 à 03:47:58

    Hmmmm... Un album qui fait référence à plusieurs autres albums de la série, y compris le plus récent Donjon Zénith 9, qui lui-même faisait référence au Donjon Monsters 16. Mais il y a une multitude d'autres clins d’œil à d'anciens albums, alors saurez-vous suivre le fil?

    C'est le genre d'album pour fans de la série que, normalement, j'aimerais beaucoup. Mais le scénario ne m'a pas accroché plus que ça. L'humour que l'on retrouve dans cet album est aussi moins mon style, dans l'ensemble. Je suis toujours content de retrouver Papsukal, mais il manquait un petit quelque chose ici. J'aime bien le dessin de Gatignol, par contre.

    Notez que Donjon continue de "cacher" des messages, comme dans les formules magiques, par exemple. Page 4, le "Neerg Yad" est simplement "Green Day" à l'envers, et page 5 le "Egaun Cigam" encore juste "Nuage Magic" à l'envers. Il y en a sûrement d'autres.

    kingtoof Le 14/06/2023 à 19:43:03

    Moins fan de la période crépuscule, c'est certainement pour cela que la note est sévère
    Cependant, je n'ai pas trouvé le scénario de cet album très palpitant : effectivement cela donne des pistes pour la suite de la série mère mais je n'en ai pas été plus émerveillé que ça...

    Arkadi Le 15/04/2023 à 23:49:36

    Ok je suis pas un fan de manga. J'ai pas réussir à finir "Akira" et encore moins les "One piece". Je sais, je suis un vieux con. Et bien malgré tout j'ai beaucoup aimé le dessin de Gatignol qui emprunte allégrement aux codes du manga, de son mouvement, de son minimalisme et de ses cadrages. Il y a un vrai cachet visuel dans cet opus, une vraie curiosité qui est loin de la charte des donjons. Ce n'est pas grave. c'est vivant.

    C'est du coté du scénario que je n'ai pas tout compris. C'est foutraque, ça part dans tous les sens. Les pistes sont multiples. Mais c'est aussi scato, sanglant. Et puis il y a (je spoile attention!) le retour de Sonia, transformée et vivante. Mais elle est devenue une Augrha ( celle de Dark Krystal) toute méchante et toute déglinguée de la tête. Il y a peut être aussi le retour de Bonnie Mallory, en grosse mémére désenchanté. C'est quoi ce choix de rendre débile des personnages auxquels on a été tant attachés durant leurs périodes donjonesques? Sérieux, ça craint de mettre son l'héritage au pilori. Alors, il y aussi les spectres des frérots qui se pointent, Marvin et toute sa famille, Orlawdow en reconversion déprimant. Et l'œuvre fait évoluer l'univers du donjon de manière optimale.

    Alors oui la lecture est mouvementée, violente, noire, blasée, désabusée. Et en cela les auteurs savent y faire en construisant des histoires décharnées telles que celle-là. Mais mon plaisir à lire n'a pas eu lieu: Trop de chemins, trop de sens unique, trop de scénettes allant dans tous les sens et qui n'apportent que peu dans la structure narrative. Papsukal tente toutes les démarches et aucune ne fonctionne.

    je comprends que l'on puisse aimer ce type de mouvement, cette vivacité. Peut être est-ce la des codes du manga que les auteurs maitrisent pour construire un hommage véritable. Mais, perso, je n'ai pas été fan.

    minot Le 11/04/2023 à 22:30:01

    Un scénario très dense qui peut donner le tournis tant cet album est rattaché à une multitude d'autres tomes de la série. Difficile de tout saisir à la première lecture, mais si on arrive à capter les (nombreux) liens avec les autres épisodes de la série alors la lecture est un véritable régal.

    D'autant que le dessin de Gatignol, à contre-courant de la charte graphique "Donjon" faisant la part belle au minimalisme, illustre de manière ultra-classe et avec une très grande lisibilité cette aventure mélangeant horreur, gore, sadisme, sordide, esprits possédés ... et humour décalé !

    Un conseil donc aux non-habitués de la série : surtout ne pas commencer la saga "Donjon" par ce tome, au risque de ne rien comprendre ! Les fans, par contre : bonne lecture ... et bon amusement pour retrouver tous les liens entre ce "Donjon Monsters" et d'autres albums de la saga, antérieurs ou postérieurs !