L
argo Winch est à la une de la revue économique Challenges, et cela n'a finalement rien d‘extraordinaire. Il s’agit bien sûr de la série, phénomène de l’édition, mais ce pourrait être un jour ce millardaire atypique imaginé par Jean Van Hamme quand il s’ennuyait lui-même au sommet d’une multinationale. Car comme dans ses autres blockbusters de la BD, c’est d’abord la qualité narrative qui en fait l’intérêt, mais l’habillage économique à peine vulgarisé s’avère crédible au point de passionner les milieux financiers eux-mêmes. Il faut dire que le scénariste a eu la bonne idée dès O.P.A. (troisième épisode) de faire valider tous les montages techniques par des cabinets d’avocats ou des banques : quand l’enrobage est à ce point réaliste, on finit par accorder du crédit aux aventures les plus rocambolesques du héros.
Le thème de ce diptyque est la mondialisation, qui provoque une délocalisation dans une entreprise du groupe W, laissant sur le carreau des centaines de salariés. Dans le très réussi tome précédent, un Largo Winch acculé prenait le risque de tout sacrifier pour venir en aide aux salariés victimes de patrons voyous trafiquant des comptes. Malin, Van Hamme s’inspire ainsi de l’actualité brûlante et peu importe après tout qu’il propose une vision teintée d’angélisme du seigneur Winch volant au secours de ses sujets. La deuxième partie demeure convaincante, même si elle repose un peu plus sur les ressorts classiques de la série (Largo sauvé par ses amis qui l’avient abandonné, le requin de la finance piégé, action et poursuites spectaculaires à la clé).
Philippe Francq n’est pas non plus étranger au succès et la qualité de la série. Son trait sobre et précis considéré au départ comme un peu timide s’est imposé au fil du temps, bien épaulé par les couleurs chaudes de Marie Paule Alluard. De fait, Largo Winch est devenu l’une des valeurs sûres d’un genre qui s’est depuis sérieusement étoffé.
Alors que XIII va se bientôt se terminer sur une impression mitigée, que Thorgal s’est essoufflé à force d’alterner le bon et le moins bon, Largo Winch affiche un dynamisme éclatant avec ce cycle particulièrement réussi, peut être le meilleur de la série.
Fin de l'aventure débutée dans le tome précédent, "Le Prix de l'argent". Ce diptyque met en valeurs un certain nombre de personnages secondaires, dont la caricaturale Silky Song. Le cahier des charges est rempli: action, rebondissements, complots, sur fond de magouilles financières.
Rien à redire, c'est du solide.
Avis pour les tomes 13 et 14
Histoire bien menée et bien dessinée mais on a parfois du mal à adhérer à ce play boy milliardaire, sportif et profondemment épris de justice (içi il s'agit de justice sociale et de délocalisation).
Il faudrait étoffer un peu le personnage et lui trouver des points faibles (en dehors de son attirance pour le sexe opposée).
Un bon divertissement néanmoins.
7/10.
Cette nouvelle histoire permet de revoir se cher Freddy, Autre ami plus ancien de Largo, qui y joue un role un peut plus important et dont on connais plus son parcourt avant qu'il fasse la rencontre du miliardaire.
Les couleurs sempblent plus fraiches que les précédents, se qui rend un plus à l'histoire.
Largo, réfugié au Canada, car il est (encore!!!) recherché par la police, va tenter, avec ses auditeurs de montrer que les comptes d'une de ses entreprises ont été truqués. Il va voir par qui, et pourquoi. Cela lui permettra aussi de comprendre le suicide de son employé (cf. tome 13)
Une bonne suite, on est dans le rythme, du début à la fin. Cependant, il y a des fois où ça va trop loin. Le retour de la championne de ski (cf tome 7), par ex, Fenimore ruiné (haha), les méchants qui déballent toute l'intrigue devant lui, etc. Reste quand même une bonne intrigue financière, même si on regrette les tomes 3 et 4.
Vraiment je ne suis jamais déçut de ce scénariste, il arrive toujours à me surprendre (cela n'engage que moi bien sur).
C'est vraie que cela pourrait parraitre assez simpliste, mais non le dessin en plus fait que chaque fois que lie une de ses histoire je n'en decroche pas et que je suis vraiment content de posséder ces séries.
Le premier volume de ce dyptique m'avait laissé une très bonne impression qui se confirme dans ce second volume. En effet tous les ingrédients mis en place dans le premier tome de ce cycle sont développés jusqu'au bout et de manière à rendre l'intrigue toujours passionante même si la fin est sans réelle surprise au niveau du dénouement.
Les deux albums sont réussis même si je préfère le premier. En effet, la façon dont s'en sort Largo Winch est à la limite de l'invraisemblance ! L'ancien comptable garde les comptes sans parler du sauvetage in extremis de Largo dans une eua glacée juste avant une cascade (sans commentaire)...
Largo est un peu trop lisse, trop parfait même au niveau de ses conquêtes féminines, il est devenu sage est sérieux !
L'arrivée d'un nouveau pilote, qui devient si rapidement "l'amie" de Largo, laisse sceptique que va elle apporter à la série. Enfin, nous verrons bien !
Le rythme est toujours là et on reste toujours autant charmé par l'atmosphère de la série. Un bon moment de lecture !
Après une attente de près de de trois ans et demie depuis la fin de leur dernier cycle d'aventures financières, Jean Van Hamme et Philippe Francq nous offrent enfin le retour de Largo Winch dans la deuxième partie de ce diptyque où, comme toujours, les magouilles de ressources pécunières constituent la couche de fond des entreprises hasardeuses desquelles le héros milliardaire doit tenter d'en sortir vivant.
Un fait particulier de ces deux excellentes bandes dessinées est qu'on y apprend finalement une page de l'histoire d'un des personnages qui suit Largo depuis le début. En effet, l'origine de Freddy et de sa balafre faciale a droit à un traitement spécial de 7 ou 8 planches réparties entre les deux albums. De plus, a lieu l'introduction d'un nouveau personnage de soutien haut en couleurs qui saura, sans aucun doute, apporter du piment dans les prochaines aventures de notre héros!
En bref, une nouvelle histoire intriguante et entraînante, écrite par une main de maître, dessinée tout aussi remarquablement et mise en couleurs avec goût (par Marie-Paule Alluard), qui permet un très bon moment de lecture. Une série incontournable de la bande dessinée de la collection haut de gamme Repérages de chez Dupuis.
J'ai trouvé cet épisode excellent. Au final, ce dyptique est vraiment un des meilleurs moments de la série. De l'humour, de l'action, du suspens... vraiment chouette. Et la façon dont Largo se sort du pétrin a beau être assez téléphonée, quelques révélations et retournements de situation sont les bienvenus !
Vivement le prochain tome, dans lequel Largo va sans doute devoir s'acquitter de sa dette contractée auprès des triades... ça promet !