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éjà le cinquième album de Thorgal scénarisé par le prolifique Yann, à l'exception des spins offs qu'il a pris en charge. En effet, après avoir conclu un arc narratif qu'il n'avait pas initié, il s'est ensuite limité à deux albums d'aventures teintés de fantastique, sans trop s'approcher de la mythologie attachée à la série. Ayant pris ses marques, il entame désormais dans un nouveau grand chapitre de cette saga emblématique. Avec Neokara et cette suite, Tupilaks, il plante profondément ses griffes dans la charogne et attaque l'os. Il s'offre un retour aux Mers Gelées et de l'inoxydable Kriss de Valnor, qui surgit comme un Olrik de sa boîte, tout en réintroduisant l'aspect SF.
Le retour d'un personnage emblématique est d'ores et déjà annoncé sur la couverture. En effet, le scénario se lance dans le remplissage de quelques interstices qui existaient encore dans le récit du retour des Atlantes sur Terre, épisode déjà abordé dans L'Ile des Mers Gelées, L'enfant des étoiles, Le cycle de Qâ et Le royaume sous le sable (que le scénariste semble ignorer ici, mais cela ne lui sera pas reproché, ce tome faisant partie des plus faibles de la série). La genèse était parfaitement posée par Jean van Hamme. Etait-il nécessaire de rajouter autant de péripéties et rebondissements ?
À l'instar de la métaphore de Forrest Gump, cette histoire ressemble à une boîte de chocolats. Le lecteur ne sait jamais sur quoi il va tomber : un McGuffin, un Deus Ex Machina, une coïncidence incroyable, un WTF ? Le tout est conditionné dans un emballage trop petit, les pralines sont donc compressées jusqu'à la rupture. La narration est menée au pas de charge, passant d'une scène à l'autre sans cohérence ou progression dramatique. Le résultat paraît au final terriblement brouillon, avec une impression de lourdeur accentuée par des dialogues emphatiques et artificiels. Ce naufrage est d'autant plus incompréhensible que sur La jeunesse..., Yann produit encore des récits classiques mais plaisants.
Quant au dessin de Vignaux, il reste efficace, malgré certaines maladresses dans les visages. Il n'est définitivement pas au niveau du meilleur Rosinski, mais bien peu peuvent prétendre rivaliser avec ce dernier lorsqu'il était en pleine possession de ses moyens.
L'univers de Thorgal est-il définitivement exsangue ? Des albums simplement anecdotiques comme Sydonia représentent-ils le mieux à espérer pour l'avenir ? Le spin off réalisé par Robin Recht aura la lourde tâche de définir s'il reste des choses à faire avec l'enfant des étoiles.
Il semble que mon avis diffère de la majorité mais pour moi cet album est très enthousiasmant. C'est le retour à un imaginaire croisant SF et mythologie comme les 13 premiers tomes l'avait construit. Le rythme, les dessins et l'univers me renvoient aux sources de la série.
Bravo à la team qui a repris les rennes dans la veine originale après la période commerciale qui a causé les tortueux Mondes inutiles parallèles.
Quelle purge ! Ne vaut que pour le dessin de Fred Vignaud.
Probablement mon dernier Thorgal.
Un sénario peu lisible, trop science fiction, sans ligne directrice.
Juste une porte nouvelle avec une nouvelle héroïne Boréale.
Peut-être une piste pour relancer la série? ?
Après le final désastreux au tome 36 "Aniel" du long périple s'étalant sur les 8-9 tomes précédants, cette série mythique n'en finit pas de toucher le fond.
Ce tome tente de renouer avec l'histoire de Thorgal, mais le scénario manque de souffle, son développement narratif est fait à la hache, et sa mise en diaglogues est lourdingue. Triste. Pour moi c'est la fin...
L'album le plus SF de Thorgal !
On suit l'histoire, même s'il y a des longueurs et des lourdeurs.
Encore très déçu par la place / le rôle de Kriss dans cette aventure...
suite du tome 39 je crois qu'on touche le fond, un diptyque ennuyeux et qui sert à rien, au mieux a engraisser l'éditeur. dommage j'avais un peu d'espoir après le tome 38 que j'avais trouvé plutôt sympa, et crac Yann a réussit a creuser pour faire encore plus tarte que les derniers albums dessinés par Rosinski
Pourtant je suis un immense fan de Thorgal et des séries du monde de Thorgal, mais cet album est poussif avec un scénario lourd. J'ai lu en diagonale les dernières pages tellement j'étais déçu. Ce cycle commencé avec Neokora est à oublier. Yann est un excellent scénariste mais là il s'est fourvoyé.
A un moment, faut arrêter. Non pas que cet album soit mauvais, le dessin est vraiment bien, mais la lassitude des ces loooooongues séries est inévitable. Sûrement mon dernier Thorgal si jamais il y en avait d'autres à venir.
Je dois avouer que le premier volume de ce diptyque m'avait vraiment enthousiasmé. Avec ce présent volume, l'intérêt pour cette série vient de retomber.
En effet, en voulant trop faire références aux précédents et premiers albums de Thorgal "l'île des mers gelées" et "l'enfant des étoiles", Yann finit par perdre le lecteur que je suis.
Bref, à vouloir trop recouper avec les aventures précédentes, Yann finit par embrouiller le lecteur.
J'ai trouvé cet album trop tourné vers la science fiction, presque trop proche de "2001,'odyssée de l'espace" avec Neokora.
Un album, à mon avis trop bavard,qui a fini par me lasser, à tel point que j'ai eu du mal à le finir.
Par contre, il faut souligner le travail de Fred Vignaux, qui dans son dessin, s'approche de plus en plus de celui de Rosinski.
Un avis donc très mitigé sur cet album.
Thorgal est le héros que l'on ne présente plus. A noter qu'il n'a toujours pas été adapté au cinéma ou en série comme maintes fois annoncé.
On est toujours dans le cycle des nouveaux horizons commencé au tome 37 après que Thorgal ait pu sauver son fils machiavélique Aniel à Bagdad.
Ce présent tome fait suite au gros clifhanger du précédent où Thorgal fait face à son ascendance extra-terrestre et doit combattre une intelligence artificielle atlante : rien que cela ! On replonge d'ailleurs dans les racines de la série où l'on retrouve celle qui ne meurt jamais à savoir Slive.
On remarquera que le dessin de Fred Vignaux se rapproche singulièrement de celui de Rosinski. Bref, toujours ce retour aux origines pour mieux garder le lecteur après 40 tomes. Certains ont décroché sur une série devenu trop longue et qui ne parvient pas à renouer avec le prestige de l'époque du pays de Qâ.
D'autres comme moi s'accrochent aux branches pour voir comment la nouvelle génération se débrouille et je dois bien avouer que ce n'est pas trop mal dans l'ensemble.
La moralité de ce récit est que quand un peuple confie sa destinée à des machines évoluées, il se condamne lui-même inéluctablement. Il faut accepter de vivre en acceptant de subir les caprices de la nature comme par exemple les catastrophes naturelles ou les épidémies. Mais bon, on place dans l'intelligence artificielle les moyens d'assurer notre survie. Pas certain que ce soit le bon choix.
Bref, une aventure de Thorgal qui se place clairement dans le domaine de la science-fiction même si des tupilaks interviendront pour rétablir l'équilibre des forces. Il y a toujours une part de magie et de légendes.