A
près avoir été recueillie par Fukuro, la petite fille passe son temps en sa compagnie, le regardant peindre. Ce dernier la questionne sur sa vie d'avant leur rencontre et sur son envie d'être dévorée. Malheureusement, cette bulle de tranquillité est percée par les hommes du royaume de Red Ark, alertés par la rumeur du rapt d'un enfant par le démon.
L'histoire de cette adaptation de light novel est assez classique mais efficace pour les amateurs du genre. Ce tome divulgue des informations sur le passé du Roi-démon, donnant une autre dimension au personnage. Il en est de même pour l’ancienne esclave, qui lève le voile sur ses conditions de vie avant d'être entrée dans la forêt. Ces révélations apportent la profondeur qui manquait au duo de protagonistes principaux. Les autres individus qui apparaissaient rapidement dans le volume précédent ne sont pas encore creusés complètement.
Le rythme de ce récit surprend. Passant d'un calme contemplatif et glaçant lors des scènes révélant le passé des héros, il devient hyper rapide lors de l'attaque du repère du Roi pour redevenir très lent dans le royaume humain. Cela peut gêner les lecteurs et donner à tort l'impression d'aller trop hâtivement dans la progression de l'histoire, qui se termine par un étonnant cliffhanger.
Les dessins de Yu Suzuki réhaussent le titre et font son charme. Le trait est davantage travaillé que dans un shojo manga. Ce tome présente un peu plus de détails que le précédent, que cela soit sur les personnages ou bien dans les décors. À la fin de l'album, les éditions Vega-Dupuis ont laissé un bonus de l'auteur du livre originel.
Cette suite de Mimizuku et le Roi de la nuit est un bon moment de lecture pour celles et ceux qui cherchent un shojo de fantasy ayant un niveau graphique supérieur à ce qu'il est classique de voir dans ce type de production.
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