S
aphir, son équipage et leur vaisseau ont disparu des radars. Mandaté par Kaos, allié de la princesse, le Black Jack part à leur recherche. Quand il retrouve l’appareil, celui-ci est envahi par un étrange parasite. Le cyber-chirurgien met aussitôt ses compétences en œuvre pour délivrer les membres de la « Team Phoenix », notamment Fire autour de laquelle la substance se concentre étrangement. Cette singularité et les capacités de la jeune fille vont s’avérer essentielles pour la mission suivante des résistants : pénétrer au cœur de la forteresse de leur ennemi et retrouver une figure mythique de la galaxie enchainée par le terrible Atlas.
Ce deuxième volume de la série -hommage à l’œuvre d’Osamu Tezuka (quatre albums sont prévus, qui formeront un cycle) ne souffre d’aucun temps mort. Les événements se succèdent à vive allure, laissant à peine le temps de souffler aux héros comme aux lecteurs. Certes, l’action est la bienvenue, mais quelques pauses auraient été les bienvenues dans cet enchevêtrement de péripéties., émaillés de réminiscences du passé. Par ailleurs, Saphir – qui tenait peu ou prou la vedette – cède le devant de la scène au docteur Black Jack, fidèle à l’image que le public en a, et, déjà, l’ombre du prochain – et très attendu – héros incontournable créé par le maître du manga apparaît : Astro. Il est dès lors évident que la confrontation avec son antagoniste ne devrait plus tarder. En attendant, des informations sont distillées par menues touches, tandis que les psychologies de Fire et Uran – conseillère accompagnant Atlas – sont un peu développées.
La partie graphique reste très dynamique et bien léchée. Les connaisseurs apprécieront d’y croiser les visages reconnaissables de la fabuleuse galerie imaginée par Osamu Tezuka et reprise avec brio par Kenny Ruiz. Il est cependant dommage que les rares flashbacks se distinguent visuellement mal du reste ; cela nuit légèrement à la lisibilité.
Cette suite de Team Phoenix poursuit dans la lignée du tome précédent , en offrant une forte dose d’aventure et une douce touche de nostalgie. Son principal défaut : tout y va trop vite.
Lire la chronique du tome 1.
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