C
laire Connell, est la nouvelle Adventure(wo)man ! Et, en tant que tel(le), c’est à elle qu’échoit dorénavant la responsabilités de régler son sort au gang des Fantômes qui vient inopinément de resurgir des tréfonds oubliés du métro de New-York City...
La Fin et tout ce qui s'ensuit avait créé la surprise, mais avec Féérie new-yorkaise, la magie des Noëls enneigés peine à convaincre.
La faute pourrait en revenir à Matt Fraction qui part dans des délires où il est difficile de le suivre. À l’évidence, il semble s’amuser (voir le cahier additionnel), mais son scénario est par trop décousu et certains de ses dialogues comme la typographie laissent pour le moins dubitatif. Cela dit, il faut convenir qu’au niveau du dessin (comme de l’encrage) le couple Dodson rend une copie élégante et dynamique qui explique certainement l’engouement pour l’exposition-vente se déroulant actuellement dans une galerie parisienne adepte du 9ème Art. Que ce soit sur les décors, la manière de dessiner New-York ou le design des personnages… la partie graphique sauve l’album.
Regroupant les cinq dernières issues parues en deux arcs narratifs que rien ne relie (!), Féérie new-yorkaise marque le pas et bien que bénéficiant d’une pagination copieuse et richement doté d’un add-on qui permet de mieux comprendre le processus de création de ce second opus, il n’est pas certain que le lecteur soit réellement transporté vers « un monde fictif axé sur le pouvoir des histoires et la puissance de l'imagination » !
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