Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD

Spirou et Fantasio 56. La mort de Spirou

05/09/2022 6957 visiteurs 7.5/10 (2 notes)

C ’est l’effervescence et l’inquiétude chez Dupuis. À quelques jours de la célébration du centenaire de la maison d’édition, son personnage phare reste introuvable. Les couloirs, ornés des portraits de Choc, de Gil Jourdan, d’un Schtroumpf ou de Lucky Luke, résonnent de la colère du directeur et des protestations de mademoiselle Jeanne. Quelques jours plus tôt, Spirou et Fantasio terminaient leurs vacances par la lecture d’un article de Seccotine sur Korallion 2.0, cité sous-marine, dont la première version était le théâtre de Spirou et les hommes-bulles. Il y est question d’un scandale écologique et de Zorglub, supposé disparu à jamais, rebaptisé Buzz Lorg. De passage à Champignac, le comte partage un certain nombre de ses recherches en cours avec les deux compères et fait état d’une mystérieuse invasion de limules, arthropodes marins à l’aspect peu avenant. Il n’en faut pas davantage pour que Spirou décide de prolonger ses congés par un séjour dans la ville subaquatique, afin de démêler cet écheveau de questions. Le duo de compagnons y est reçu en grande pompe par madame D’Oups, la présidente. Les paysages sont paradisiaques, l’accueil est chaleureux, mais tout semble trop beau pour être honnête. Lors de leur première nuit, Spirou et Fantasio reçoivent de la visite.

Derrière cette couverture qui renvoie inévitablement à celle du Repère de la murène, se développe une suite de Spirou et les hommes-bulles, confiée à une toute nouvelle équipe. Pour la concocter, deux scénaristes, Benjamin Abitan, débutant dans le domaine, ayant précédemment travaillé, entre autres, à la radio, et Sophie Guerrive (Tulipe et Moustique répond toujours présent), ainsi que Olivier Schwartz (Les Enquêtes de l’inspecteur Bayard et diverses reprises) au dessin. Graphiquement, le spectre de Franquin n’est plus présent. Le rafraîchissement de la série va plus loin, puisque les protagonistes sont projetés dans le présent. Il y est ainsi question de réseau téléphonique, de tablette, d’influenceuse et de pilotage automatique. De fameux sites de recherche internet ou d’évaluation de structures touristiques y sont également mentionnés. Pour autant, les canons de la série sont bien respectés : l’aventure, le rythme trépidant, les caractères des deux principaux personnages, le recul railleur de Spip. La Mort de Spirou ne déçoit donc pas, si ce n’est par l’absence du Marsupilami, ingrédient incontournable de cet univers.

Le lecteur sera éventuellement davantage perturbé par le graphisme d’Olivier Schwartz, qui ne cherche pas à se mettre dans les pas de ses prédécesseurs. Franquin reste incontournable et inégalable, il est donc opportun de créer un univers graphique nouveau et ne plus prêter le flanc à la comparaison avec le maître. La série spin-off Une aventure de Spirou et Fantasio par (…) avait préparé le terrain. Schwartz y avait d’ailleurs illustré Le Groom vert-de-gris, La Femme Léopard et Le Maître des hosties noires. La dynamique et la simplicité de son trait, qui fait davantage penser à Frank Le Gall qu’à l’école de Marcinelle, servent parfaitement cette histoire de science-fiction. Le petit groom téméraire et le journaliste tonitruant n’ont pas fini de charmer.

Par F.Houriez
Moyenne des chroniqueurs
7.5

Informations sur l'album

Spirou et Fantasio
56. La mort de Spirou

  • Currently 3.03/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.0/5 (61 votes)

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    franp Le 11/04/2024 à 10:20:44

    Si c'est pour en faire ce genre d'album, alors effectivement, il est plus que temps de mettre à mort Spirou ... mais, par pitié, mettez à mort aussi Fantasio et Séccotine, qu'on n'en parle plus !
    Bref, je vais laisser à Dupuis une chance de se rattraper avec la suite de cet album (qui sait ? une bonne surprise peut toujours arriver), mais je serai très exigeant : il faudra pas moins qu'un album exceptionnel pour racheter ce lamentable tome 56.

    rognetudju Le 23/03/2023 à 13:12:25

    Que dire de cet album ? Une tentative de jouer avec la nostalgie de sexagénaires et plus avec un dessin de la fin des années quarante, de faire revivre des personnages de l'entourage de Lagaffe, de nous ressortir la zorglonde, la Murène, de bourrer le tout de références à notre monde contemporain (plus de pipe mais une cigarette électronique pour ce grand dadais de Fantasio, du végane, de la voiture électrique, etc). Un scénario bizarre ou il est possible d'entre dans une bulle d'illusion et d'y assommer des adversaires réels avec des livres fictifs.
    Bouquet final avec le patron qui ne verse pas une larme sur la "mort" de Spirou, et annonce que Séccotine reprendra le rôle du fameux groom.
    Bref, à se demander si le scénario n'a pas été écrit par un chatgpt en phase de test.
    Plus qu'à trouver le Deus ex machina qui fera sortir Spirou des grands fonds...

    Cellophane Le 24/02/2023 à 09:52:51

    Il est pas mal, ce tome…
    Un petit côté à l’ancienne, mode Franquin…
    Beaucoup d’imagination avec la cité sous-marine et les bulles de rêves virtuelles…
    De l’humour, même si j’ai toujours trouvé Fantasio assez insupportable – au moins, on peut dire qu’ils ont réussi à le rendre tel que dans mes souvenirs…
    Une histoire de grande ampleur, un drame final, Seccotine qui tombe bien et l’envie de lire la suite en espérant qu’elle sera à la hauteur !

    rickwolf Le 20/11/2022 à 20:39:02

    Et ils tuerent le groom.....
    L'annonce de la mort de Spirou dans les aventures de "Spirou et Fantasio" a été l'annonce majeur de l'année 2022 dans le monde de la BD.... peu rapportée dans les médias francais...à part RTL.
    Spirou est né en 1938 (la même année qu un certain Superman) grace à Rob Vel.. le personnage eu son heure de gloire sous la plume de Franquin (l'inventeur du marsupilami ou encore gaston lagaffe).... puis Tome et Janry (qui inventèrent le petit spirou).
    En ce numéro 56, l'éditeur Dupuis fait un sort très funeste à celui sans qui il ne serait pas... la mort.
    L’histoire en elle même est bien faite, j ai adoré le découpage des dessins ... surtout à partir de la page 28 avec d un coté Spirou et Fantasio et de l'autre Spip... superbe idée... le scenario et le dessin ne sont pas à critiquer.... mais ... il tue le groom le plus célébrè de la bd.... le duo scénariste dessinateur arrive sur la série et tue le héro ... sic
    Alors , effet d'annonce ? coup de pub ? on verra dans l'avenir.
    Mais si l'on suit les annonces d'une série à venir sous le nom "Secotine et Fantasio"... cela sera sans moi. Y a qu à regarder les pages de fin ...
    J'en ai marre de ces gens qui se disent modernes en tuant l'ancien et en remplaçant le hero par une heroine pour se dire moderne.
    DC comics, Marvel Comics ont fait ce choix depuis des années, et le résultat est qu ils galèrent pour vendre leurs comics.
    J'espere que c est juste un coup de pub .... car la série Secotine et Fantasio aura encore moins de lecteur que celle de Spirou et Fantasio... ce n'est pas les jeunes qui achetent mais les anciens.
    MAIS (et c est le but de ce post) ce qui m'exaspere au plus haut point c'est aussi les articles de ces soit-disants journalistes qui recopient inlassablement le même avis sur le net.
    Aucun de ces gens n'a lu Spirou avant, on plébiscite l'album car on tue Spirou et ... on introduit une heroine....
    Et on rapporte que dans cet album Spirou est en phase avec la société... peut etre que ces dits-journalistes auraient pu lire les aventures anciennes du duo Spirou/Fantasio avant de raconter des niaiseries journalistes. Spirou a toujours été moderne dès les années 90 ...

    Saint -Jean Le 03/10/2022 à 18:20:23

    Scénario accrocheur, bonnes références, un dessin à la hauteur. J'ai aimé. On retrouve Spirou dans un centre de vacances sous-marin et... Je conseille de le lire.

    minot Le 26/09/2022 à 14:15:59

    Un premier album de reprise plutôt réussi pour les nouveaux dessinateur, scénaristes et coloristes de cette mythique série. Le scénario est bien dans le style de la série, c'est-à-dire assez extravagant, avec de l'action à foison et un certain humour finement dosé (content de voir que Fantasio se remet à faire des gaffes et des inventions foireuses !), et le dessin, bien que différent en styles de ceux des précédents dessinateurs, est lui aussi bien dans l'esprit de la série, simple, léger, très lisible et au final plutôt agréable, avec un petit côté rétro qui personnellement me convient bien (même si pour moi le meilleur dessinateur de la série reste à ce jour Janry).
    Une bonne surprise au final, en attendant la suite (et la fin) de cette rocambolesque histoire dans le prochain album.

    (PS : en réponse à "herve26" : SPIROU ET FANTASIO a toujours été une série contemporaine, et non une série figée dans le temps. Les albums dessinés dans les années 50 mettaient en scène nos héros dans des histoires se déroulant dans les années 50, ceux dessinés dans les années 60 se passaient dans les années 60, etc. Jusqu'aux albums actuels qui reflètent le monde des années 2020. Rien de choquant pour moi à ce niveau-là. Mais je comprends que l'on soit attaché aux épisodes des années 50-60 (surtout si l'on était enfant à cette époque-là et que c'est à ce moment-là qu'on a découvert la série, Franquin et nostalgie obligent !) et que l'on ait plus de mal avec les épisodes plus "modernes").

    ancillaire Le 19/09/2022 à 01:48:40

    c'est bien, inventif, léger, amusant. le dernier Spirou remonte a 2016. Alors bon, merci! Mais ... il va faloir attendre un an pour avoir la fin de l'histoire.
    Alors bon, un peu moins merci.

    J'espère etre toujours vivant d'ici là!

    Theobald Pontifex Le 09/09/2022 à 14:49:03

    Tout au long de l'album des ombres portées aberrantes, Spirou page 8, 6ème vignette, 1ère vignette page 11, le même Spirou, page 12, 1ère et deuxième vignette, un des deux pêcheurs, même page, 4ème vignette, le visage de Spirou, les ombres portées sur le visage de Spirou page 21, 4ème vignette et dernière vignette de la même page. Page 22 , les vignettes 5, 6 et 7 et j'arrête là, car c'est assez catastrophique comme cela. D'autre part le dessin de Schwartz est bâclé, inadmissible pour un dessinateur aussi talentueux. Le scénario abracadabrantesque est tout juste acceptable. Les couleurs sont magnifiques. Dommage....

    herve26 Le 07/09/2022 à 22:25:53

    Le côté marketing de Dupuis a bien fonctionné puisque j'ai cédé à la tentation d'acheter ce numéro 56 de Spirou, rien qu'en découvrant le titre de cet opus. Bien joué! En effet, j'avais abandonné la série depuis "Spirou à Tokyo", soit plus de 16 ans. J'avais été très déçu par la tournant pris par la série, ayant déjà été assez mitigé par les albums signés par Tome et Janry, nostalgique que je suis de Franquin, voire de Fournier ou des albums de Nic et Cauvin, qui finalement n'étaient pas si mal.
    J'avoue que le nom de Schwartz était pour moi plutôt un gage de qualité, le considérant comme un héritier lointain de Chaland, qui avait lui aussi signé un Spirou , mais inachevé .

    Avec cet opus, les auteurs nous offrent une suite un peu trop modernisée du"repère de la murène" et de "Spirou et les hommes bulles". J'ai été séduit par l'incipit mais vite décontenancé par le côté futuriste que je ne m'attendais pas à voir dans l'univers de "Spirou et Fantasio" :tablettes,turbotraction électrique,ordinateurs, bref je n'ai pas retrouvé les personnages de mon enfance. C'est peut-être mon côté vieux lecteur, mais je fini par croire que l'éditeur de Blake et Mortimer a eu entièrement raison de cantonner ses héros dans les années 50, pour ne pas perdre de leur superbe et de leur magie.
    Le dessin de Schwartz est nullement mis en cause dans cet opus, au contraire, il contribue à un côté nostalgique, mais le scénario de m'a guère convaincu, malgré de belles trouvailles comme la similitude avec une page de "la vallée des bannis", un des meilleurs albums de la période Tome et Janry.
    Bref, pour moi, il y a ici un côté résolument moderne qui nuit à la lecture que j'ai des "Spirou et Fantasio", sentiment que je n'avais pas ressenti avec "Spirou chez les Soviet", album que j'avais adoré.
    J'achèterai tout de même la conclusion de cette histoire, rien que pour connaître la suite donnée aux aventures d'un des plus emblématiques personnages de la bd franco-belge.
    Alors "la mort de Spirou", formidable coup de pub ou véritable tournant pour une série mythique, où Seccotine supplanterait notre célèbre groom?
    Pour ma part, j'ai ma petite idée...
    Résultat des courses dans le prochain album.