C
'était loin d'être gagné mais les filles s'en sont sorties entières. Enfin, presque... Daisy, l'ancienne institutrice, a la jambe salement amochée. Pour Kathleen, Chumani, Abigail et Cassie, il est hors de question d'abandonner la doyenne à son sort. Même si depuis la tuerie, leurs têtes sont mises à prix et tous les chasseurs de prime des alentours sont sur leurs traces, les nouvelles hors-la-loi vont tout risquer pour sauver leur amie. Et tant pis pour ceux qui se dresseront sur leur route...
Retour des tueuses les plus badass de l'Ouest ! Très bonne surprise du début 2022, Ladies with guns revient donc en cette rentrée et ça va défourailler ! Les héroïnes d'Elvire De Cock (couleurs), Anlor (dessins) et Olivier Bocquet (scénario) sont en effet au meilleur de leur forme pour ce deuxième opus. Conscientes de la situation dans laquelle elles se retrouvent, elles ne comptent plus se laisser faire malgré les embûches qui s'amoncellent. Car l'auteur ne les ménage pas une seconde : fusillades bien sûr, mais aussi amputation, braquage de banque, hold-up à la dynamite... Les épreuves imaginées par le scénariste sont une nouvelle fois nombreuses et Anlor prend visiblement plaisir à les mettre en images.
Son découpage est efficace et colle au rythme effréné de l'histoire. Variant les ambiances comme les cadrages, que la mise en couleur met en valeur, l'artiste offre également de belles grandes cases entre deux mises en scènes surprenantes et réussies. Toutefois, si le précédent album faisait la part belle à l'action, celui-ci élargit la palette en profitant des séquences plus calmes pour développer les personnages. Loin de rester cantonnées à leurs rôles de victimes, celles-ci évoluent. Là où le gang semblait subir les évènements du premier volume, il semble ici les dicter et en assumer totalement les conséquences. Ainsi, à mesure qu'il traverse les épreuves, le groupe se soude et chaque élément prend sa place. Entre deux répliques bien senties, l'amitié et l'entraide grandissent et tout semble possible à ces cinq femmes hors du commun. Même lorsque la situation semble désespérée... En laissant le lectorat dans l'expectative lors de l'ultime planche.
Avec ce deuxième volet, Ladies with guns enfonce le clou et prend son envol. Les héroïnes d'Anlor, Elvire De Cock et Olivier Bouquet, n'ont rien à envier aux hommes et, en continuant sur ces bases, elles risquent de trôner en haut de la liste des Outlaws les plus funs du médium.
Dans cette suite nous suivons nos 5 femmes infernales dans leur petite aventure, révélant leurs différentes vies et péripéties. Une suite convenable avec toujours autant d'action. Je prévois de lire la suite, mais malheureusement je n'arrive pas à me lier d'affection aux divers personnages, ce qui me fait retirer une étoile.
De la dynamite cet album !.
C'est bourré d'humour et plein d’énergie.
Merci a Anlor et Olivier Bocquet qui donne un grand de fraicheur et de folie au western
Génial !
Je suis pas fan , le dessin parait par fois pas précis et manquant de détails , et l'histoire parait exagérée et je n'ai pas de sympathie pour ces héroïnes trop caricaturales , se lit mais quand on finit on ne retient rien que de la baston
Suite des (més)aventures des cinq demoiselles, hors-la-loi malgré elles, dans ce deuxième volet qui reste dans la continuité du premier au niveau de la forme: c'est toujours très beau, très dynamique et un régal à suivre.
J'ai aussi bien apprécié le mise en abîme du braquage avec les multiples répétitions du groupe.
Pour le fond, c'est toujours autant la même tambouille, à savoir la revanche de la gente féminine, présentée avec toujours autant de subtilité qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine… et encore des facilités d'écriture (la dynamite dans le magasin, la Gatling qui tombe à point nommé, le puma de compagnie à la fin).
Au rayon nouveauté: le quota lesbien est finalement introduit. Ouf, me voilà rassuré ! Autrement, les personnages féminins prennent un plus d'épaisseur et c'est toujours appréciable.
Un deuxième album au-dessus du premier (qui était déjà très bon). Malgré quelques invraisemblances (passe encore la gamine esclave se révélant être une as de la gâchette : espérons un flash-back pour nous expliquer la chose ; mais la dynamite qui explose et tout le monde s'en sort indemne, heu, comment dire...), le scénario tient bien la route. Un sticker nous prévient : y a du Tarantino à lire !! Et effectivement, c'est vraiment bien vu (et trop rare en BD), cette mise en scène, notamment le préparatif du braquage : grandiose ! C'est plein d'humour et de drame, chapeau !
Chapeau aussi au dessin, le trait survitaminé d'Anlor est efficace, c'est le moins qu'on puisse dire !
Bref, une série à lire et poursuivre
Ladies with guns c'est une histoire assez jubilatoire qui donne sa revanche à nos mères, nos grand-mères, nos soeurs, nos filles tant malmenées par la gente masculine en quête de perpétuelle domination testostéronée.
Le trait harmonieux et dynamique de ANLOR, la mise en page nerveuse et éclatante, donnent à ce récit haletant la force qui lui convient.
Le cinéma de Tarantino est souvent évoqué dans les commentaires de cette série, notamment Kill Bill. Personnellement je citerais plus volontiers Django Unchained ou The Hateful Eight comme références cinématographiques.
Toujours est-il que ces ladies armées nous tiennent en haleine et que leur destinée nous préoccupe.