V
itruvia est chargé de réaliser l’extension d’un astroport privé en région parisienne. C’est l’occasion de tester la Tarentule, gigantesque engin de chantier sur un hameau insalubre promis à la destruction dans lequel Travis et ses comparses ont trouvé refuge. Vlad Nyrki arrive à Paris en provenance d’Istambul pour accomplir une mission. Leurs routes vont de nouveau se croiser.
Travis comme étendard ultime de la série B (proposée par Delcourt ou pas) ? La Tarentule apporte son lot d’arguments aux défenseurs de cette affirmation. Action, trahison, exécution sommaire, méchants implacables, héros aux nobles idéaux, faux-semblants, fin de cycle ouverte, tout y est. Une petite dose de 5.1 en guise de bande sonore, un soupçon de rapprochement facile et on se croirait dans une production Jerry Bruckheimer des années 90 (Rock, Armaggedon et consorts). A la dénonciation d’un système muselant l’expression démocratique près, bien présente dans la BD mais apparament superflue dans les blockbusters d'Oncle Jerry qui ne s'embarrasse pas de ces "gadgets".
Comme aux plus belles heures du genre, l’arsenal de nouveautés technologiques est là avec son robot-titre. Il se dévoile petit à petit, ne sert finalement pas à grand-chose sinon à donner un peu de densité à la scène finale. Pour poursuivre l’analogie, l’accrocheuse affiche/couverture reprend un détail important certes pour cerner la psychologie du personnage, mais elle présente un lien ténu avec le cœur de l’action de ce tome 7. Ceux qui, à la faveur d’un coup d’œil trop furtif, avaient cru y voir la promesse d’une revanche symbolique de l’homme dominant de la tête et des épaules le monolythe clarko-kubrickien en seront pour leurs frais. On pourra s’amuser aussi de retrouver, à quelques reprises, la technique du split-screen démocratisée plus tard par la série 24. Enfin, qui, à la lecture de cet album, pourrait contester que l’avenir appartient ici au mâle de type baroudeur à visage buriné par le feu de l’action plutôt qu’à la jeune femme débordant de charme et pétrie d’intelligence ?
De la série B qu’on vous dit. Et de la bonne. Même si on ne peut s’empêcher de la malmener un peu au détour d’une chronique.
>> Lire la Chronique du Tome 6 : Le hameau des chênes
>> Concours Travis – Carmen Mc Callum
Voilà on sait avec certitude maintenant se que faisait réellement Travis.La fin de se second cycle est vraiment dramatique pour les deux nouveaux amis Travis et Vlad.
Sinon fin de cycle vraiment réussie.
Séduit par le cycle des cyberneurs, j'avais été un peu désappointé par le début du cycle vitruvia : alors que je m'attendais à une débauche d'aventures en des lieux futuristes et/ou exotiques, l'action est ici plus ou moins centrée sur un quartier de banlieue parisienne squatté. Pour rêver, on fait mieux ! Mais nos auteurs sont là pour nous raconter une histoire. Et quelle histoire ! Une fois les personnages et l'intrigue générale présentés, le tempo s'accélère sans jamais relacher la pression, en ajoutant de nombreuses ramifications personnelles, politiques et économiques s'enchainant et se complétant de façon dramatique pour les personnages principaux. Au bout du compte, on a de l'action, du suspense, des rebondissements à foison. Que demande le peuple... Juste encore et encore des sagas de cette qualité !
MAZETTE JE ME SUIS FAIT AVOIR, cette BD mérite 10/10 !!!
Une vraie BD de SF sans trop d'effets spéciaux, des actions efficaces et des sentiments justes, le tout servi par un scénario sans faille. les morts de Anna et Mary-Kate, viennent ajouter de l'impact au drame. Ce cycle représente une belle réussite.
Une vraie BD de SF sans trop d'effets spéciaux, des actions efficaces et des sentiments justes, le tout servi par un scénario sans faille. les morts de Anna et Mary-Kate, viennent ajouter de l'impact au drame. Ce cycle représente une belle réussite.
Excellent album qui clôture admirablement ce second cycle. Les personnages sont de plus en plus intéressant et les situations auxquelles ils sont confrontés de plus en plus dangereuses et cruelles. Les personnages évoluent beaucoup dans ce cycle et la fin entraine une véritable révolution pour leur avenir ce qui promet des aventures vraiment palpitantes à venir. De plus rien ne leur est épargné et l'on ne tombe pas dans le "tout est bien qui fini bien" avec des méchants punis et des gentils qui s'en sortent miraculeusement sans une égratignure. Non la l'histoire est développée avec réalisme que ce soit en bien ou en mal avec la pertes de personnages assez attachant.
Après un interlude assuré par Ludwig Alizon pour le deuxième tome de ce cycle, Christophe Quet, Pierre Schelle et Stéphane Rosa reprennent leurs crayons pour nous livrer le dernier tome de tryptique à la numérotation peu commune! En effet, afin d'exprimer la temporalité des deux précédents tomes prenant place au siège de Vitruvia, les tomes furent chiffrés 6.1 et 6.2!
Avec un dessin précis et soutenu par une scénario solide de Fred Duval, c'est avec de nombreuses scènes d'action sur un découpage tout à fait intéressant, ressemblant parfois à l'approche cinématographique utilisée pour les épisodes de la télésérie 24, que les auteurs terminent ce deuxième cycle intéressant!
En bref, une lecture appréciée et un très bon album de Fred Duval. À noter pour les collectionneurs, la première édition de cet album est dotée d'un vernissage sélectif pour souligner le 10e anniversaire de la collection Série B!
Une fin de cycle pour Travis : L'intrigue est toujours fignolée et ce tome apporte son lot de révélations. Le dessin est toujours au top.
Un mini cycle quui fini en apportant autant de questions que de réponses. On attend la suite avec impatience.
Encore un excellent album de cette superbe serie. Une fin de cycle plein de surprise ( c'est un ptit mot ) et qui tient toutes ces promesses. Le dessin est toujours au top ( encore une fois des superbes scenes d'actions ). Un scenario à la hauteur des precedents, le seul regret c'est de devoir attendre le tome 8, on aimerait le lire tout de suite.