Y
an est rentré chez lui ! Malheureusement, les réactions des membres de sa famille sont plutôt... Variées. Si Nathan et Mara se réjouissent de retrouver leur zombie de frangin, pour les parents de l'adolescent c'est une autre paire de manche. Mais pas le temps de trainer. Il doit tout faire pour récupérer Alice et se venger de leur agresseur avant de reprendre une vie normale. Enfin... presque.
Reprenant là où Pas de quartier pour les macchabées s'était terminé, cet ultime album continue sur le même mode tout en en reprenant les ingrédients. Toujours aussi rythmée, la vie de zombie du jeune héros est loin d'être de tout repos. Bien aidé par son entourage, il va devoir encore donner de sa personne pour se sortir des situations improbables dans lesquelles Jocelyn Boisvert semble prendre un malin plaisir à le plonger. Ces péripéties, ajoutées à des dialogues vifs, des personnages secondaires toujours tourmentés et le style dynamique de Pascal Colpron donnent un ensemble foisonnant et très agréable malgré les circonstances. Si la mort d'adolescents n'est pas franchement hilarante, il faut reconnaître que le scénariste a imaginé une histoire prenante qui sera appréciée, sans réserve, dès le collège.
Pas seulement riche en rebondissements, la trame inclut des problématiques qui parleront aux jeunes comme aux adultes sans en faire trop. Il faut dire que la famille Faucher est assez... gratinée ! Crise conjugale, crise adolescente, mutisme, drogue, amours naissants, alcoolisme, etc. Décrite ainsi la liste pourrait faire peur mais le ton et l'angle adoptés s'avèrent bien choisis, avec ce qu'il faut d'humour pour que l'amalgame ne soit pas indigeste. Comme, en plus, la mise en scène garantit immersion et lisibilité, l'ensemble se lit sans accroc. Surtout que les bouilles imaginées par le dessinateur sont toutes réussies et le thème zombie bien intégré. Au final, malgré un épilogue matinée d'une légère mélancolie, l'intrigue et la série se concluent sur une bonne impression.
Avec Les derniers jours d'un zombie, Jocelyn Boisvert et Pascal Colpron ne laissent pas leur public sur leur faim. Rondement menée, drôle et plaisante tout au long de ses trois opus, Mort et déterré est à ranger dans la catégorie des séries qui se concluent aussi bien qu'elles avaient commencé. De quoi même espérer un retour du mort-vivant et de sa troupe !
Lire la preview du tome 1, Un cadavre en cavale
Visiblement, je préfère les tomes impairs de cette série. Convaincu par le 1, totalement déçu par le 2, me voici globalement satisfait avec le 3.
Déjà, les histoires sont vaguement plus intéressantes, comment récupérer la copine morte, le gros méchant qui investit la famille qui est beaucoup plus utilisée, le pote qui cherche à aider, le flic qui veut absolument se débarrasser du zombi et se relie à la mère…
C’est pas non plus la série sur laquelle je vais spontanément me jeter mais ce tome passe bien.
Je ne suis pas le coeur de cible, vu mon (grand) âge, mais j'achète le journal de Spirou pour mon fils de 7 ans. J'ai donc lu cet album...
Il n'y a pas grand chose à en tirer, hélas.
Ce n'est pas toujours bien dessiné, loin de là (la mère de famille, elle fait parfois jeune, parfois vieille, par exemple), et le sujet n'est pas hyper drôle non plus.
J'espère que ce 3ème opus sera le dernier, et qu'il laissera de la place pour des séries plus réussies dans le journal. La fin de ce tome laisse malheureusement à penser qu'il pourrait y avoir une suite.
On ne devrait pas chercher à s'amuser avec la mort, je trouve. Pour les parents, lire une BD sur un enfant zombie, c'est... moyen. J'ignore ce que mon fils en pense, mais il n'a pas réclamé les albums. Contrairement aux "soeurs Gremillet", bien plus réussies par exemple. C'est quand même un signe.
Album dérangeant d'une série sans intérêt.