Howard et son ami Harry sont condamnés au bagne après avoir transgressé de nombreuses lois dans le premier tome. Le convoi qui les emmène est attaqué en plein désert. De nouveau libre, Howard se remet en quête de Sally qui occupe toutes ses pensées et ses rêves. Elle est retenue, droguée et prisonnière de l’infâme professeur Costello et de ses marchands de sables.
Une fois de plus, Corbeyran nous invite dans un de ses univers fantastiques. Archipel, dont chaque tome se déroule sur une île différente, séduit par l’originalité de son monde, renforcé par un langage propre auquel on s’habitue au fur et à mesure. À savoir que l’on utilise moins le glossaire et que l’on interprète les termes à notre façon, sans véritablement se tromper. Les auteurs nous content une histoire d’amour passionnelle, fusionnelle et obsessionnelle comme en témoignent les mystérieux rêves érotiques d’Howard. L’intrigue débutée dans Le Déluge avance à grand pas. Les protagonistes trouvent qui retient Sally et où elle se trouve. Leur quête est ponctuée de petites piques d’humour qui détendent l’atmosphère parfois étouffante. La fin des Marchands de Sable semble clore en grande partie l’aventure, on est donc quelque peu intrigué à l’annonce des deux tomes suivants.
Pour illustrer cette fresque romantico fantastique, le trait de Barbay, à la fois nerveux et irrésistiblement poétique, peut dérouter. Toutefois on ne peut pas lui reprocher d’avoir un style et un univers propre. Les flash-back et les rêves sont représentés par de légers crayonnés et des couleurs pastelles qui renforcent la dimension poétique et pudique des fantasmes d’Howard. Ces séquences sont comparables à des tableaux où le dessinateur laisse libre cours à son inspiration et son talent, le résultat est plus que séduisant. Enfin, si le premier tome baignait dans une atmosphère désertique créee par l’utilisation de couleurs ocre, celui-ci nous emmène sur les chemins de la passion avec l’omniprésence de teintes rouges.
Cet Archipel mystérieux et poétique détonne tant avec la production actuelle, qu’il serait dommage de ne pas y accoster. Alors laissez-vous transporter sur ses dunes dorées…
>> Lire la Chronique du Tome 1 : Le Déluge
Les dessins sont à la fois superbes ( les véhicules : vieux tube Citroën etc ) et confus ( pour les rêves ) , mais surtout les dialogues avec le vocabulaire sont très compliqués à suivre donc difficile à apprécier , si l'idée est bonne on est pas accroché
Un peu déçu par ce tome 2 à croire que la magie initiale a du mal à (re)prendre.
Les dessins valent à eux-seuls le détour.
A suivre si vous aimé les histoires qui sortent des sentiers battus.
6/10.
L'intrigue prend une direction intéressante et le vocabulaire particulier qui était génant sur le tome 1 passe un peu mieux maintenant. L'histoire évolue plutôt bien et la fin laisse une incertitude sur le développement futur de l'intrigue. On passe un bon moment mais sans que celà soit exceptionnel.