Le jeune prince Ael a le don de matérialiser ses rêves lorsqu’il s’endort. Pixie, Elvynn et le lycanthrope Balor se relaient donc pour l’empêcher de s'assoupir. Après Somnanbulia dans le premier tome, les quatres compagnons d’infortune sont à Sierra. Ils font route vers la caste d’Elazul dont ils espèrent de l’aide, le chef n’étant autre que le père d'Elvynn. En effet, le pouvoir d’Ael est aussi effrayant qu’unique et ses conséquences peuvent être catastrophiques. Afin de canaliser les songes de l’enfant et de les contrôler pour sauver le monde, ils décident de l’hypnotiser.
Ce second tome de la série Pixie est en tout point meilleur que le précédent. Tout d’abord, on notera que le scénario de Mathieu Mariolle est mieux construit. Le scénariste s’éparpille moins. L'objet de la quête est enfin exposé, tout comme les enjeux de l’histoire. Le ton du récit se veut plus sérieux, plus grave sans pour autant supprimer les pointes d’humour plus qu’appréciables, en particulier les multiples colères de Pixie et d’Elvynn. La série commence donc à prendre son envol grâce à l'intérêt que suscitent, entre autres, le suspense des dernières planches de l’album et la double personnalité du père d’Ael.
Le point fort de Pixie est sans conteste son graphisme aux influences asiatiques très agréables. Il faut surtout avouer que la luxuriance du monde de Sierra permet à Aurore de nous dévoiler des décors de rêves et des tenues remarquables. Le trait de la dessinatrice gagne en assurance et en précision. L’évolution graphique est visible au fil des pages : les personnages voient leur visage s’affiner, quittant ainsi leurs traits caricaturaux du premier tome pour d'autres, plus adultes. Enfin, les scènes d’actions sont plus fluides, les divinités invoquées toujours plus belles, un coup d’œil sur la couverture suffira pour s’en convaincre, et les couleurs toujours plus lumineuses sans l’être trop.
C’est un véritable cocktail de fraîcheur que nous offrent les auteurs. Pixie est une série purement divertissante et plaira facilement à la génération Club Dorothée. Quoiqu’il en soit, la conclusion de Sierra donne terriblement envie de lire la suite, on l’attend donc de pied ferme !
>> Lire la Chronique du Tome 1 : Somnanbulia
Je suis vraiment fan du dessin et des couleurs que je trouve somptueuse, niveau histoire sa avance bien et sa devient encore plus interressant, plusieurs intrigue se mettent en place, de nouveaux personnages charismatique font leur apparition, j'ai trouvé ce tome un peu plus calme que le premier, un peu moins d'action et un peu plus d'humour.En tout cas le scenario est tres bien ficelé et le livre aussitot fermé donne envie de connaitre la suite rapidement.
Un très bon album, un peu supérieur au premier dans lequel l'histoire se mettait en place.
Nous suivons bien sûr l'inénarrable Pixie, le drôle Ael et la mignonne Elvynn dans leur quête pour empêcher Ael de rêver. Mais le scénariste n'oublie pas les intrigues du père d'Ael ou celle d'Ankou. Il introduit également de nouveaux personnages, en particulier plusieurs ravissantes mais dangeureuses jeunes femmes.
M. Mariolle nous a bien sûr ménagé quelques excellents moments de délires et d'humour, bien retranscrits par Aurore. Et c'est avec plaisir qu'on retrouve dans cette série un style manga.
Les dessins d'Aurore sont toujours aussi beaux et cette fois-ci elle nous offre quelques verts luxuriants et des couleurs colorées et gaies ce qui tranche avec les couleurs plus sombres du 1er tome. J'aime particulièrement les vêtements qu'elle crée pour les jeunes femmes de cet album et le côté très vivace de son dessin.
Un seul petit chagrin : M. Mariolle, vous êtes cruel avec le lecteur, en lui donnant à lire une fin qui ne peut que donner une furieuse envie d'avoir le t. 3 rapidement !!!