Le second voyage de Kaël nous mène sur les traces d’Eglantine, sa grand-mère. Elle prie son petit fils de retrouver le Till avant Asgard, elle lui signale également que Pierre, son ami d’enfance, est revenu à Perdide, dans leur maison de vacances… Avec l’aide du tigre Rajkan, Kaël compte bien percer le secret d’Eglantine.
L’histoire que nous conte Raphaël Drommelschlager, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son personnage, est poético fantastique. Sur fond de souvenirs d’enfance dans une atmosphère aussi chaleureuse que le sont les journées d’été, on se laisser bercer par les agissements du protagoniste, ses remises en question et ses doutes. L’auteur nous invite une fois de plus à découvrir son univers si particulier, déstabilisant dans Le Livre de Taïlm, envoûtant dans Le Secret d’Eglantine. Cette fois-ci, on se laisse aller et on rentre facilement dans l’histoire tant elle est mieux construite et sans doute plus personnelle. Le trait soigné de l’auteur et les couleurs estivales qui composent les planches suffisent à nous faire voyager, nous faire rêver. On est touché à la lecture par la mélancolie ambiante, et une fois refermé l’album, on revient à la réalité, comme si l’on avait voyagé dans le temps, comme si l’on avait retrouvé nos grands parents, un jour d’été…
Les Voyages de Kaël sont décidément bien intrigants. L’atmosphère générale fait bien sûr penser à la série Candélabres. Toute deux sont hors norme, hors catégorie. Elles font partie des séries qui touchent par la simplicité de la mise en image et la sobriété des sentiments. Après l'Ete et l'Automne des premiers tomes, l'Hiver devrait enrobé de son blanc manteau le prochain voyage...
>> Lire la Chronique du Tome 1 : Le Livre de Taïlm
Poster un avis sur cet album