B
ruit, pollution, stress… Cette fois s’en est trop, Donald a besoin de faire une pause. Un voyage à la campagne s’impose. Le silence, l’air frais et la nature, il n’y a rien que ça pour se retaper le moral. Le matériel de camping embarqué dans la voiture, c’est le départ vers l’aventure !
Hommage, relecture ou simple plaisir d’animer des personnages mythiques, la collection Disney / Glénat est un terrain formidable, tant pour les créateurs que les lecteurs. Frédéric Brrémaud et Frédérico Bertolucci ont bien compris les règles du jeu et proposent un album pur plaisir avec Les vacances de Donald. Si beaucoup se souviennent d’heures passées à lire Picsou Magazine ou Le journal de Mickey, le duo a préféré puiser son inspiration dans les innombrables dessins animés produits par les studios de Burbank. Scénario minimaliste, avalanche de gags et de grosses colères, le tout sur un rythme d’enfer sont au programme.
Véritable version dessinée de quarante-quatre planches de ce qui aurait bien pu être un cartoon de huit minutes, Les vacances de Donald enfile les situations burlesques et amusantes. En plus du célèbre canard, les auteurs ont également convié de nombreux personnages secondaires bien connus, Tic et Tac sont évidemment de la partie. Ça court, ça crie, le héros palmipède se prend des gamelles à répétition, il s’énerve et recommence de plus belle. Les enjeux, s’il y en a jamais eu, commencent et s’arrêtent là. Sans son (la narration est muette) ou musique endiablée, l’ouvrage permet également de souligner les grandes différences entre animation et bande dessinée. Certains codes sont communs (décors, couleurs), d’autres moins (timing, mouvement). Au passage, les connaisseurs reconnaîtront certainement plusieurs clins d’œil ou emprunts à quelques épisodes vus jadis sur le Disney Channel.
One-duck-show dans la plus pure tradition, Les vacances de Donald est une lecture sympathique, impeccablement mise en image par un dessinateur connaissant parfaitement les ficelles de cet univers pétillant et invariablement souriant. Par contre, si l’exercice est formellement réussi, il repose quand même sur bien peu de choses : un petit divertissement en attendant le grand film de la soirée.
Certes, le dessin est chatoyant ... mais aussi totalement impersonnel, tant il évoque l'esthétisme des dessins animés Disney des années 40 & 50. Il n'y a donc aucune originalité graphique. Idem pour le scénario, qui reprend la plupart des gags issus de ces fameux dessins animés Disney (Donald et les fourmis, Donald enquiquiné par Tic & Tac ...). Même le coup de l'histoire muette tombe à plat, puisqu'il avait déjà été fait dans le T10 (avec bien plus de réussite qui plus est).
Pour résumer : un bel album, mais sans audace.
Un beau récit sans paroles, un graphisme absolument superbe ! Les auteurs ont tout compris des dessins animés du Disney de la belle époque (les gags sont comparables à ceux des dessins animés) et l'on retrouve des personnages connus des inconditionnels de Disney comme Tic et Tac (les deux écureuils espiègles), Humphrey, l'ours paresseux, etc. Indispensable pour tout amoureux de Disney.
Je ne suis vraiment pas fan des histoires sans textes et en général je passe mon tour (il faut dire que la peinture m’emmerde au plus haut point…).
Mais bon je trouvais les graphismes tellement chatoyants que je me suis lancé pour cette histoire, surtout que j’apprécie toujours un bon récit avec Donald.
On va dire qu’on passe un bon moment, on rigole 2-3 fois sur les bonnes trouvailles (souvent liées à une quelconque mésaventure du sieur Donald) et on s’extasie sur quelques beaux décors forestiers et fluviaux.
Maintenant ce n’est pas une œuvre dont je me souviendrai : c’est mignon et gentillet, mais cela se lit vite et on oubliera le scénario dans 10 jours…
Dessins : magnifiques.
Mise en couleurs : réussie.
Scénario : enfantin.
Textes : aucun.
Difficile d'apprécier 48 pages muettes. Il faut être Panaccione pour réussir l'exercice avec 'Un océan d'amour'...