L’Ouest américain, en l’an 1879, était un lieu de miracles et de prodiges, de forces puissantes et de tours de magie. Nombre de ceux qui suivaient les pistes de l’Ouest l’ignoraient. Voici l’histoire de ceux qui le savaient.
Dès la première page, le ton est donné et le décor planté : un western empli de violence et de meurtres sanglants, de pouvoirs occultes et de fusillades sans fin. Car dans toutes les villes, c’est la tourmente, puisqu'un fou furieux y tue des femmes innocentes et leur enfant métisse : c’est là son oeuvre de purification. A sa poursuite, un noir émancipé, un ancien truand, une putain qui se cherche une nouvelle vie et un détective laissé sur le carreau. Inlassablement, ils suivent une piste qui a l’odeur de la mort et de la souffrance.
Au menu ce soir, de l’action à revendre, des personnages bien campés et une bonne dose d’ésotérisme... Pas de doute, nous voici en terrain balisé. Jeff Mariotte rassemble en effet dans Desperados pas mal de poncifs du genre pour nous servir une histoire qui, sans jamais vraiment surprendre, ne laisse aucun répit. Seule la toute dernière partie, survenant après la résolution de l’intrigue principale et sans lien direct avec celle-ci, ne paraît pas vraiment indispensable.
Au dessin, Cassaday y va d’un trait précis et acéré pour donner à ses personnages une gueule et un physique de bandit de grand chemin. A ce niveau, sa performance est irréprochable. Certains parti-pris ont pourtant de quoi surprendre, à commencer par ce manque évident de mouvement qui ressort des planches : les scènes d’action y perdent en efficacité. Le choix des couleurs ne paraît pas non plus en adéquation avec l’univers de Desperados : trop lisses et lumineuses, elles ne rendent pas le côté sombre et violent du récit.
Il y a des albums qui, bizarrement, malgré leurs défauts, sont d’une réelle efficacité et tiennent le lecteur en haleine du début à la fin. Danse de mort en fait partie. Une suite ? Pourquoi pas... A réserver de toute façon aux fans du genre.
Premier tome d'une série prometteuse cet album allie parfaitement western et fantastique pour donner un récit passionnant et équilibré avec un rythme bien maitrisé. Bref tout m'a plu dans cet album et c'est avec impatience que j'attend la suite.
Mélange de western et de "surnaturel"... Le scénario des 4 premiers chapitres qui fait une histoire complète est bon et à peu près crédible. A titre personnel, je trouve que l'ambiance qui se dégage de l'ensemble est bonne. Le dessin y est pour pas mal, même si le style peut paraître classique et les couleurs trop criardes.
Un agréable moment passé.
Par contre le 5ème chapitre est de trop... plus du tout crédible, à la limite du n'importe quoi !!! (fallait-il le faire ???). Son seul intérêt consiste à sous-entendre une possible suite des aventures de l'équipe constituée et présentée dans les 4 premiers chapitres.
Un thriller horrifique en plein Far West où l’auteur ose mélanger le western classique (avec des bonnes vieilles fusillades dans tous les sens) à des événements surnaturels et à de la magie.
Bon, tout d’abord pour ceux qui n’apprécient pas la couverture plutôt originale pour un western (moi je la trouve plutôt pas mal), vous pouvez trouver les couvertures originales de la série DESPERADOES sur http://www.idwcomics.com/?path=gallery&view=title&id=89&IDWid=08138663fb2ca08be23bafd185c59804
Quant à l’histoire qui se déroule dans le grand Ouest américain, la partie western est très classique avec des personnages qui tirent d’abord et cherchent les explications ensuite. Quand ça tourne mal pour nos trois héros, ce n’est pas la cavalerie qui arrive à la rescousse, mais les indiens (pourquoi pas). La partie occulte se mêle plus ou moins bien à la partie western, mais pour la partie surnaturelle (surtout celle à la fin de l’album) c’est vraiment plus que limite. Ce sont ces moments un peu débiles où le côté "Buffy The Vampire Slayer" et "Angel" de Mariotte (dont il est également l’auteur) fait surface qui m’ont surtout dérangé dans cet album.
Des trois hors-la-loi, c’est le vieux baroudeur cynique Gideon Brood qui est le plus crédible et le mieux développé. Le psychopathe versé dans les arts occultes fait un peu penser à Ringo, le dangereux psychopathe qui égorge des femmes dans Dust de Blueberry pour offrir leur sang au Dragon Rouge, sans pour autant lui arriver à la cheville.
Le dessin, autant comics que western, ne m’a pas trop dérangé mis à part les bulles comics rouges et jaunes qui apparaissent de temps en temps.
Bref de l’action typique western (dont je ne me plains jamais) mélangée à de l’horreur surnaturelle dans le grand Ouest américain et pour lequel j’ai énormément de mal à donner une côte car je suis certain qu’il y en a beaucoup qui n’aimeront pas du tout ! Quant à moi, il suffit de mettre un cow-boy et un indien pour que j’aime ...