B
ruxelles, 2072. Dans les rues envahies par la végétation se baladent cerfs, hyènes et sangliers. Voilà maintenant trente ans qu’une bactérie a décimé la quasi-totalité de l’humanité. Les survivants, près de trois mille personnes, vivent en autarcie dans une tour contrôlée par Newton (New Town?), une intelligence artificielle. Le ressentiment des Intras, nés confinés, envers les Anciens est vif et la révolte gronde. Après toutes ces années, l’air est toujours aussi contaminé, il n’y a donc pas d’espoir que les choses aillent mieux. Le bâtiment, mal entretenu, est fragile et il faudra tôt ou tard se résoudre à sortir de ce refuge.
La proposition d’Omar Ladgham et de Jan Kounen est intéressante. Isolement, fin du monde et dictature technologique sur fond de tensions intergénérationnelles, il y a de quoi faire. Un peu comme dans Walking Dead, les scénaristes choisissent de ne pas préciser les causes de l’hécatombe. Ceci dit, il est intrigant de constater que toutes les autres espèces se portent très bien.
Dans ce premier épisode, les auteurs se contentent de présenter les personnages principaux et de poser les enjeux. La mise en contexte est réussie et elle donne envie de découvrir la suite de l’histoire. Le lecteur reste toutefois sur sa faim. Un tome complet consacré à l’introduction, sans véritablement entrer dans le vif du sujet, c’est beaucoup. La conclusion est néanmoins prometteuse, le microcosme arrive à un tournant et les jours tranquilles sont comptés.
Le dessin de Mr Fab offre le meilleur et le pire. Les illustrations de la flore et de la faune envahissant la capitale sont fascinantes. Le gratte-ciel à la forme hélicoïdale apparaît également convaincante, tout comme les appartements qui ressemblent à des cocons, souvent défraichis après trois décennies d'autarcie. Le rendu de plusieurs visages manque cependant de finition et le jeu des acteurs s’en ressent.
Un récit prometteur, qui se donne des airs de production cinématographique.
Plutôt d'accord avec les avis exprimés, assez proches les uns des autres : un dessin où l'on trouve le pire et le meilleur, avec un dessin parfois grossier et imprécis. De bonnes idées sur un scénario très classique.
Je ne suis pas sûr du tout d'acheter la suite.
Une BD qui pourrait devenir une série TV tellement son scénario est bien construit. cette BD post apocalyptique laisse augurer une suite avec des inévitables tensions entre les habitants de cette tour.
J'attends la suite avec impatience.
Nouvelle série post-apocalyptique où l'humanité a succombé à un virus très très méchant, les quelques survivants ont trouvé refuge dans une immense tour organisée selon le niveau social de chacun.
Rien de bien original avec ce postulat de départ, empruntant au 'Transperceneige', à 'the walking dead' ou encore à 'je suis une légende'. Néanmoins, l'intérêt réside au niveau de l'IA protectrice et omniprésente à tout les étages de cette tour de Babel moderne et l'opposition entre les jeunes nés dans cette tour et les "vieux" qui ont connu l'extérieur. Autre intérêt, les décors de Mr Fab qui sont de bonne facture et qui contrastent avec le reste.
Ce premier opus sert surtout d'introduction, que cela soit au niveau du contexte, des tensions entre les locataires, aux personnages principaux, il ne se passe pas grand chose.
Cela reste correct et passable à lire et surtout, nous n'avons pour l'instant pas de personnage sous drogue ou autre mauvais délire psychédélico-mystico-chamanique, chose dont M. Kounen s'est rendu coupable par le passé (coucou Blueberry).
Cette bd part d'un postulat plutôt effrayant mais qui pourrait être crédible à savoir qu'une bactérie décime l'humanité entière mis à part les habitants d'une tour pas comme les autres.
Il y a un combat entre les anciens qui ont connu le monde tel qu'il était et les jeunes qui ont dû vivre enfermé dans cette tour mais qui ne semblent pas comprendre que l'air est véritablement mortel à l'extérieur.
J'ai l'impression d'avoir lu un tome introductif qui pose le cadre et les enjeux car il ne se passera pas grand chose mis à part une explosion finale qui relance un peu l'intérêt.
L'originalité ne sera pas vraiment de mise car il y a des emprunts manifeste à différentes œuvres à commencer par Walking Dead. Je ne suis pas non plus trop fan de ce dessin parfois imprécis mais qui reste correct malgré tout.
Il faut lire la suite pour voir comment tout cela va évoluer. Au final, un récit d'anticipation qui fait peur sur le devenir de l'humanité.
Une énième série post apocalyptique où un virus mortel à décimé toute la population.
Mais une énième série qui a quand même su sortir son épingle du jeu, non pas avec son graphisme un peu léger et brouillon, parfois même presque effacé, mais avec de véritables belles idées scénaristiques.
La présence de cette tour verticale dans laquelle les survivants logent.
La présence de l'IA de cette tour qui interagie avec la population.
L'opposition entre ceux qui ont connu le monde extérieur et ceux qui sont nés dans la tour sans jamais la quitter.
Bref, on se retrouve face à une histoire bien construite, qui avance vite et qui apportera certainement son lot de rebondissement après avoir, avec ce premier tome, posé les fondations d'un univers maitrisé.