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n bref, même si elle ne révolutionnera pas le genre, le début de cette série est très agréable et ce premier tome donne envie de lire la suite, alors que demander de plus ? Une suite surprenante serait l’idéal, nous avons tout le temps de rêver en attendant Shâal… Voici les termes utilisés pour conclure la chronique de Galin, premier tome des 4 Princes de Ganahan. Cet espoir, quelque peu ironique il faut bien l’avouer tant les séries d’Heroic Fantasy se banalisent, trouve dans ce second tome une réponse à la hauteur. La suite de cette série est en effet dotée d’un scénario surprenant et inattendu.
Shâal, Galin et Filien se rendent sur Lior pour dérober la seconde clef de la tradition après avoir obtenu celle de Bazarin. À présent, Leur quête ne doit souffrir d’aucun retard. En effet, le Grand musée qui renferme cette clef sera fermé dans moins d’une semaine pour une durée de deux mois à l’occasion de la grande fête de la nouvelle année. Sans compter qu’Althis, prince immortel, est lui aussi à la recherche de cette clef. Il fera tout pour l’avoir, d’autant plus qu’il connaît la destinée des 3 autres princes de Ganahan…
Une fois la lecture de l’album achevée, on peut vraiment dire que le premier tome n’a pas volé l’excellent accueil qu’il a reçu. Après un album divertissant plus que correct, on pouvait s’attendre à une suite de qualité équivalente dans laquelle on était persuadé de voir les gentils gagner et les méchants perdre. Là, Raphaël Drommelschlager n’hésite pas à redistribuer les cartes, à dérouter le lecteur avec des révélations qui viennent détruire toutes nos certitudes sans ménagement. L’issue de l’histoire est complètement incertaine dorénavant. Cela est d’autant plus excitant que les retournements de situations aussi forts se font de plus en plus rares dans le registre de la fantasy.
Dans la droite lignée du précédent tome, le dessin ne souffre d’aucune imperfection. Tony Valente fait preuve d’une impressionnante maîtrise pour son âge. Il arrive à rendre certaines scènes très dynamiques et, bien que l’action soit moins présente dans ce tome, les cases s’enchaînent à une vitesse folle. Le trait du dessinateur n’est pas sans rappeler celui de Floch dans les Naufragés d’Ythaq. Souhaitons lui un succès similaire avec cette série prévue en quatre tomes. Nous serons moins enthousiastes en ce qui concerne la mise en couleur. Même si elle est tout à fait correcte, les couleurs sont tout de même moins lumineuses et attrayantes que celles du premier tome.
Les 4 Princes de Ganahan dispose à présent d’un potentiel qui laisse présager du meilleur pour la suite. Il ne reste plus aux auteurs qu’à transformer l’essai avec les deux prochains tomes.
>> Lire la Chronique du Tome 1 : Galin
Le scénario rebondit fortement, l'auteur arrive même à nous surprendre et les dessins sont encore meuilleurs que dans le premier, la série gagnerait à être plus connue car c'est vraiment bon. Vivement la suite.
Si on pouvait regretter la platitude du scénarion du 1er tome, celui-ci amène un rebondissement quand même assez inattendu ! le traître n'était pas où on le croyait ! Ce tome voit aussi l'entrée en scène du gros méchant, qui s'annonce bien.
Je dirais que ça s'améliore, c'est bon signe pour la suite.