A
près avoir tanné la peau de ceux qui lui cherchaient des noises, le Convoyeur poursuit son but, celui d'honorer les missions qu'on lui propose mais toujours à la seule et unique condition de gober un de ses maudits œufs. Nul ne sait ce qu'ils contiennent et quels en sont les effets. D'ailleurs, qui est-il vraiment ? Visiblement tout le monde l'ignore sauf la Chasseresse qui revient de plus belle pour lui coller aux fesses pire qu'une sangsue tenace et assoiffée.
Toujours sur une toile de fond post-apocalyptique, Dimitri Armand trempe copieusement sa mouillette ambiance et récit dans une flaque obscure, voire visqueuse, faite de western, de médiéval, de steampunk et de fantasy dans laquelle, finalement, il est bien agréable de se vautrer. De ce fait, l'imagination et la créativité pleinement sollicitées autorisent l'auteur à pouvoir agir à sa guise. Et il ne s'en prive pas, s'aventurant très au-delà des frontières définies par le genre ou de ce qui s'en approche. Ce second volet des aventures du Convoyeur, ce mercenaire hermétique et inflexible, permet de suivre principalement trois personnages, lesquels pataugent dans une trame qui gagne en épaisseur et en premières révélations. Si l'action et les scènes de violence continuent de tenir un rôle prépondérant, elles y sont opposées sans aucune transition à une forme de douceur, quête universelle et perpétuelle de l'humanité et somme toute légitime que sont la paix et l'amour.
Semblable à un acteur de cinéma pour les besoins de son métier, Tristan Roulot entre dans la peau de son personnage central et s'imprègne de l'univers dans lequel il évolue pour en dégager toute la quintessence. Ça fonctionne, car son trait, à la fois audacieux, agressif et rythmé, renvoie à bon escient la vicissitude et les conséquences horribles de la rouille sur les organismes ainsi que sur les paysages dévastés.
Avec un graphisme mordant qui fait corps avec un scénario parvenant à prendre le lectorat a contre pied, La Cité des mille flèches s'inscrit dans une excentricité maitrisée qui confirme l'engouement.
Ce second tome, encore plus abouti, place véritablement la série dans la cour des grand et dans les incontournables.
C'est une vraie réussite !!!!!
L'histoire progresse très vite, est riche en révélations et en rebondissements, et nous tient en haleine avec efficacité.
L'univers que les auteurs ont créé est complexe, puissant, maitrisé et riche.
C'est un vrai plaisir de se replonger dedans avec ce second tome.
Le graphisme est lui aussi toujours au rendez vous avec de très belles planches, des personnages atypiques, un univers singulier et une colorisation qui rappelle tout le temps que "La Rouille" est présente.
Bref, c'est un excellent second tome qui place la série parmi mes préférées.
Vivement la suite, surtout après le cliffangher des dernières pages qui annonce encore de grandes choses...
Décidément, ça se complique pour ce "Convoyeur" dont la quête n'est peut-être pas aussi anodine que cela...
A découvrir!
J'avoue ne pas avoir été totalement conquis par le premier tome, mais celui-ci renverse totalement la vapeur avec un bon gros twist des familles sur le personnage.
Je ne spoilerais pas ici, mais je trouvais le premier tome sympas par son univers en Mash-up de genres, mais banal avec ses religieux méchants et obsessionnels et son héros viril a la moralité grise. Le deuxième tome offre plus de profondeur a la religion, présente mieux les enjeux de cette société post-apocalyptique et fais un twist bienvenu sur le protagoniste.
On obtient quelque chose de bien plus surprenant et intelligent, avec toujours ce partis-pris de mêler l'horreur biologique a la vie quotidienne et a l'aventure, ce qui forme un genre que j'aime beaucoup voir se développer. Bref, je me régale.
Un excellent tome 2 pour autant que l'on se soit laissé séduire par le premier (ce qui a été mon cas).
ENCORE ! ENCORE !
Pour une fois, je poste un avis très personnel n'ayant aucune valeur de critique.
En effet, je ne nie pas que cette série soit de bonne facture mais elle me laisse largement mitigé.
Si le dessin de Dimitri Armand reste excellent, voire exceptionnel, je n'adhère définitivement pas au scenario. L'univers est certes intéressant (un genre de post-apo médiéval) mais trop perché pour moi. Même en lâchant prise, rien ne m'y fait croire un seul instant. Et ce depuis la 1ère page du 1er tome.
Cette "cité des mille flèches" n'arrange rien, la sauce ne prend toujours pas.
Dommage, j'aurais vraiment aimé adorer cette série qui, en théorie, avait tout pour me plaire. Car en plus de l'aspect 'comics' qui m'horripile avec ces super-mutants un peu ringards, c'est le "convoyeur" même qui ne me convainc pas du tout. Impossible pour moi de m'attacher à un personnage aussi bourrin, antipathique et "bizarre" !
A tel point qu'à la fin de ce 2ème tome je n'ai aucune curiosité pour la suite. Je l'achèterai quand même avec l'espoir d'être agréablement surpris mais j'avoue ne plus trop y croire.
Un album moins bon que le 1er !
Le scénario est linéaire pour ce second opus.
Mais quel final les amis !!
Le mystère entourant le convoyeur est en grande partie levé et le héros de l'histoire n'est pas celui que l'on croit ;)
Je m'étais lancé dans le convoyeur pour le dessin d'Armand et aucun regret le tome 2 confirme pour ma part une très bonne bd, le scénario avance et se dévoile tout en gardant beaucoup de mystère, vivement la suite !!
J'avais mis 5 étoiles au premier volume pour la découverte de cette France post-apocalyptique où les humains sont devenus des mutants... Une étoile en moins pour ce nouvel épisode car la surprise a laissé place au déroulé du récit qui reste très qualitatif pour ma part.
L'univers est toujours aussi cohérent et les dessins très efficaces.
A voir en combien de tomes est prévue l'histoire mais, pour l'instant, c'est un sans faute.