C
e sarcophage de diamant noir n’est-il pas une nouvelle boite de Pandore et Adamante qui en est extraite ne serait-elle pas l’Ange d’une société déchue vouée à l’Apocalypse ? Entre réalité et hallucinations, difficile de faire la part des choses…
Très rapidement, à la lecture de ce second (et dernier) volet de Kebek paru aux éditions Daniel Maghen, une dissociation s’opère entre le fond et la forme, confirmant ainsi l’impression qui planait sur Éternité.
Concernant le fond, la relecture du premier album s’avère un préalable, rien que pour se remémorer la chronologie des évènements ! La formalité effectuée, il apparait que Philippe Gauckler a décidé de mener de front une histoire d’amour, un récit de science-fiction et une étude de mœurs à l’échelle de la planète… en situant le tout sur des temporalités différentes. Dessein fort louable, mais en agissant de la sorte, il multiplie les axes narratifs au risque de diluer la portée de chacun et d’installer une certaine confusion… à vouloir trop embrasser, mal étreint, dit-on ! Sur la forme, la partie graphique offre pour sa part de belles planches bleutées sur les séquences d’anticipation, toutefois lorsqu’elle redescend à des considérations plus quotidiennes, elle perd de son pouvoir évocateur et, bien que de qualité, marque le pas.
Visiblement trop à l’étroit sur un diptyque, Philippe Gauckler maîtrise graphiquement sa partition, mais sème le doute sur ses intentions et le trouble sur son récit en laissant trop de questions sans réponses.
C'est vraiment dommage d'avoir dénaturé à ce point "La nuit des Temps" de Barjavel, un des meilleurs romans de science-fiction. Là où Barjavel incluait subtilement mais efficacement la dimension écolo dans la trame même du récit science-fictif, Gauckler nous assène la chose à coups de massue jusqu'au vomissement. Malheureusement, le romantisme poignant du roman de Barjavel est la grande victime de cette trahison. En matière d'adaptation, il faut se poser la question : l'adaptation apporte-t-elle une plus-value par rapport à la chose adaptée ? Ici la réponse est non, et de loin.
Après avoir lu 'la Nuit des Temps' version Christian De Metter, il était temps que je m'attaque à la version Philippe Gauckler, ou du moins sa très libre adaptation du roman de Barjavel.
'Kebek' se déroule au Canada à notre époque et reprend des éléments du roman mais également certains aspects du film 'Sphere' de Barry Levinson. Les personnages et leur noms sont différents et permettent de partir sur de nouvelles bases.
Les thématiques tirées du roman sont bien sûr au rendez-vous mais il y a une grosse valeur ajoutée avec le cadre politique canadien (la reconnaissance des droits des natifs amérindiens et leurs revendications sociales).
Le dessin de Gauckler est correct et je dois dire que les différents véhicules terrestres possèdent un rendu particulièrement bien soigné (c'est rare pour être souligné). Niveau colorisation, les teintes blanches et bleutées des régions enneigées du Canada sont de sortie, au moins nous y voyons plus clairement que chez De Metter.
Le scénario est un peu problématique. Après un premier opus posant les bases, enjeux géopolitico-sociaux et les personnages, le deuxième opus trace sa route pour un final assez décevant au regard de tout ce qui aura été présenté avant. L'avantage de cette libre adaptation repose sur sa liberté d'intrigue (loin du chemin balisé du roman) et l'inattendu que l'auteur a apporté.
Au final, un diptyque très correct mais décevant sur son final.
Loin d'être un mauvais album, maintenant une haute qualité graphique, le problème de ce second tome est que le dénouement nous a été survendu. Le tome 1 accumulait les teasers du genre "nous étions loin de nous douter..." ou "qui aurait pu imaginer ce que cette sphère blablabla...". Après tout ça y'avait intérêt que la révélation nous cloue au fauteuil. Quand ce n'est pas le cas, forcément... Pas ou peu de réelles réponses aux questions soulevées, mystère non révélé sur le deuxième sarcophage et l'identité réelle de Kebek... On apprécie les fins ouvertes, mais quand l'intrigue développée sur 2 tomes (et qui en aurait supporté un troisième) peine à trouver une conclusion, la déception est au rendez-vous.
Très beau graphisme
BD permettant de s’ évader dans un univers à la fois étrange et envoûtant
Magnifique gamme de bleu.
Je suis étonné des éloges qui sont faites pour cette série, qui même si elle est soignée, n'a rien d'exceptionnelle.
On continue dans ce second et dernier tome, de suivre l'intrigue menée sous la forme d'un long flashback. On laisse de côté cette étrange sphère ronde, autour de laquelle le premier tome était centré, pour ce diriger ici vers son contenu et ses conséquences...
Le rythme s'intensifie jusqu'aux dernières révélations, avant que les dernières pages ne fassent un peu FLOP...
C'est dommage d'avoir construit toute cette histoire pour finir comme ça.
Heureusement que le graphisme, la colorisation et tout l'univers assez solide et intéressant viennent rattraper ça.
Au final, on se retrouve avec un diptyque dont le fond, et la forme s'opposent. On a un très bel écrin mais dont le contenu ne brille pas assez.
je ne serais pas aussi dur dans mes critiques que certains mais il faut reconnaitre que cette série ne restera pas dans les annales.
les dessins sont bons dans l'ensemble mais avec des couleurs un peu fades à mon gout.
le scénario se lit sans difficulté mais également sans plaisir particulier.
il manque dans cette série la magie que l'on trouve chez On Mars et encore Ter du même éditeur.
comme philjimmy je trouve assez bizarre le fan club de nouveaux membres du site ayant tous découvert en même temps la même série.
ne se trouve t'on pas dans la même situation qu'avec les faux avis des restaurants ou encore des hôtels?????
il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages...
Je me souviens d'une époque pas si lointaine ou les avis qui concernaient un éditeur participatif (disparu aujourd'hui ) n'étaient pas bienvenus ici, car jugés trop partiaux.
Quand je lis les sept derniers avis ci dessous à cinq étoiles, postés pour six d'entre eux par des gens qui se sont exprimés exclusivement sur Kebek, ça me laisse comme une impression de fan club surexcité.
Tout ce lobbying pour un bouquin qui ne laissera pas de trace indélébile dans le monde du 9ème art.
J'ai adoré.
Un récit de science fiction efficace avec des illustrations et couleurs soignées.
Une mise en scène onirique immersive.
Philippe Gauckler et les éditions Daniel Maghen, nous propose ici un ouvrage d'une grande qualité.
Un tome 2 qui tient ses promesses.
Rythme, mise en scène, illustrations, couleurs, tout y est soigneusement travaillé.
Je recommande les deux tomes.
J’ai adoré ce nouvel opus de Philippe Gauckler. Toujours aussi fan de l’univers graphique de ce très grand illustrateur !
Après le tome 1, nous sommes plongés à nouveau dans un univers bleu onirique... Avec des décors et une ambiance magique. Les illustrations de ce tome 2 sont éclatantes. Chaque case a été dessinée avec une architecture très personnelle. Adamante est une jeune femme d'une grande beauté et l'histoire nous tient du début à la fin : un grand frisson. Cette édition est particulièrement soignée avec le supplément de dessins à la fin de l'ouvrage. Un livre à offrir !
J’avais été « surpris » par le tome 1 de cette série...
Ce tome 2 est MAGNIFIQUE. Philippe GAUCKLER s’est lâché avec des dessins superbes et une mise en page vraiment très agréable à suivre. Merci Philippe, c’est une vraie réussite !!!
Magnifique ouvrage d'une grande qualité graphique et d'un onirisme qui rend un bel hommage au roman de Barjavel.
Superbe réussite pour ce deuxième tome !!!
Comme diraient les amateurs du ballon ovale, l'essai est transformé !
Après un premier tome très prometteur, Philippe Gauckler nous offre une suite et une fin pleine de poésie dans un univers SF à l'esthétique merveilleuse !
Autant le premier tome pouvait entretenir un peu d'espoir pour la suite, malgré le traitement choisi par l'auteur pour se réapproprier la nuit des temps, autant ce tome deux à très vite douché les dits espoirs..
Qu'allait donc devenir une des plus belles histoires d'amour de la littérature SF ?, comment Philippe Gauckler allait il revisiter la vie d' Eléa et de Païkan ?
Et bien il ne l'a tout simplement pas fait. Il est parti dans toutes les directions sauf celle qui fait l' âme du roman, ce qui a occasionné un beau foutoir avec beaucoup trop d'incohérences pour avoir la moindre chance de captiver le lecteur. Quelle belle foirade !!!! Çà n'aurait pas été honteux de rester plus proche du roman de Barjavel, mais à vouloir trop s'éloigner, il s'est perdu. Quelle désillusion.
A noter toutefois, encore une très belle édition de Daniel Maghen.