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ls sont une vingtaine à se réveiller sur Tanami, troisième planète du système Auricane. Échoués aux pieds d'un croiseur endommagé, qui sont-ils, d'où viennent-ils et surtout pourquoi se retrouvent-ils amnésiques et perdus sur cette terre qui semble vierge ? Mais très vite la nature humaine, implacable, reprend ses droits et les cruels secrets du passé resurgissent. Car, « ... on peut toujours fuir un monde pour un autre, si on n'a pas fait le ménage avant, dans sa tête et autour, on emportera toujours sa merde avec soi. »
Changement d'angle d'attaque pour le tandem Jarry / Istin (Elfes, Nains ou encore Les Maîtres Inquisiteurs). Avec ce septième opus d'anticipation consacré à la conquête de nouveaux territoires par ce qu'il subsiste de l'humanité, les auteurs campent, dès la première planche, leur action et les principaux protagonistes sur le terrain même du sol que l'envahisseur s'apprêtait à venir occuper. L'atterrissage est brutal mais pas déplaisant, bien au contraire, le récit se chargeant de manière progressive de corriger le tir en apportant les éléments de réponse, contre le cours du temps. Mais, et plus surprenant, ce sont les différends et les relations tempétueuses entre certains personnages qui serviront de structure à l'intrigue, allant jusqu'à tisser des liens directs avec le vécu et le passé de l'autochtone. Conséquence, les repères basés sur la découverte et l'exploration des peuplades extraterrestres, qui jusqu'à présent avaient séduit et apporté une identité forte à la série, manquent à l'appel.
Depuis ses débuts en 2009 avec la série One, Zivorad Radivojevic s'est rapidement forgé une solide réputation de dessinateur hétéroclite, capable de pratiquer un trait hyper réaliste dans tous les domaines. Cela se vérifie avec cette nouvelle histoire de colonisation, riche en décors, appareils futuristes et personnages variés. L'alternance de cases aux tailles diverses et leur découpage n'altère en rien un graphisme soigné qui saura conserver son efficacité pour maintenir le lecteur dans le cœur de la trame et de son ambiance pesante.
En traversant quelques turbulences scénaristique, le vaisseau #7 Tanami perd de l'altitude par rapport au reste de la flotte spatiale de Conquêtes. Néanmoins, il permettra de s'évader et de rester bien cramponné jusqu'à son épilogue.
L'idée de départ est prometteuse -- des naufragés amnésiques. Que font-ils là? Pourquoi? Ensuite, même les extraterrestres ont perdu la mémoire. Étaient-ils amis, ennemis? Il y avait quelque chose à développer ici.
Mais ça s'arrête là. Notre méchant est un violeur compulsif (rien que ça!) et notre méchant symbiote est sensiblement pareil (!). S'ajoute un gentil symbiote qui s'allie avec notre victime et des fusions qui nous sortent des sortes de Terminator aux pouvoirs arbitraires...
Par exemple, le symbiote peut se métamorphoser en "n'importe quel type d'arme létale, que ce soit une arme blanche, une arme à feu ou un fusil laser, jusqu'à un certain niveau. Pas de missiles, pas d'obus." ?????
Les personnages ne sont ni intéressants, ni attachants, ni crédibles. Le scénario est assez loufoque et les bagarres font très cliché. Il y a même des bons vieux "one-liner", du genre "Hasta la vista, baby" -- sauf que ça ressemble plutôt à : "Celle où j'écrase ta sale g***** de pervers!" Splendide.
Lorsque l'on referme le livre, on se demande jusqu'à où cette série peut continuer à s'enfoncer.
L'idée de départ était bonne (des survivants amnésiques sur une planète inconnue)... mais la suite fait dans la surenchère: on se croirait en train de lire un comics de superhéros... Assez déçu de la conclusion bâclée à mon goût... pourtant le dessin reste de belle qualité
PS: On aimerait en savoir un peu plus sur les "conquérants" évoqués dans plusieurs albums et qui ont poussé les humains trouver le salut dans l'exil...
Les tomes de "Conquêtes se suivent et ne se ressemblent pas, certains se démarquent du lot et sont de solides divertissements (tome 1 et 2), tandis que d'autres sont truffés de défauts notables (dialogues très vulgaires, clichés, précipitation de l'intrigue afin de boucler sur un album…).
Avec ce nouvel opus, je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là, en revanche cela m'a laissé une impression mitigée à bien des égards.
Le début est bien prometteur et mystérieux à souhait (le thème de l'amnésie est bien amené et expliqué), les auteurs brouillant les pistes au sujet du narrateur et des personnages (qui est réellement qui ?). Les éclaircissements sont donnés au compte-goutte et entrecoupés de scènes de combat efficaces et sanglantes.
Néanmoins, la conclusion m'a refroidi dans le sens où il y avait la promesse d'autres éléments scénaristiquement intéressants à explorer, malheureusement il y a un nombre limité de pages.
J'ai également noté des références cinématographiques évidentes: Predators, la saga Terminator, Ironman et bien évidemment Space Killers.
Dans ce volume, les auteurs se la jouent "justiciers féministes" avec la revanche de la femme violée envers son agresseur homme blanc hétérosexuel psychopathe (pléonasme !). En revanche pas un mot ou action au sujet de l'infidélité présentée, tout va bien à ce niveau-là… On n'oublie pas non plus le quota ethnique devenu obligatoire, puisqu'on est "progressiste" et politiquement correct.
Les dessins restent dans la lignée des précédents opus et les planètes et environnements originaux sont bien restitués (il y a plusieurs doubles pages de belle facture).
Un divertissement correct.
Un très bon album avec un scénario original accompagné d'un très bon dessin.
J'aurai juste aimé voir la suite de la confrontation humain/alien...
J'ai passé un très bon moment à lire ce tome. Un espèce de vaudeville revisité sur fonds de horror-SF, c'est original. Je suis juste resté un peu sur ma faim, car avec une telle chute c'est un peu comme si les chroniques de la Lune noire s'arrêtaient lorsque Wismerhill devient Seigneur des chevaliers de la Négation ... J'aurais bien aimé voir la suite !
scénario diabolique, dessin et couleurs impeccable. Décidément, cette série continue sur sa lancée et ne déçoit pas les amateurs de SF. Merci à MM. Istin et Jarry pour leur imagination et chapeau à M. Radivojevic pour la mise en image !
PS : ENCORE ! ENCORE !
bof, le moins que je puisse dire c'est que je me suis ennuyé.
autant j'avais accroché au tome précédent autant celui-ci m'a parut sans intérêt.
les dessins sont corrects sans plus tout comme les couleurs.
le scénario quand à lui est inintéressant et je suis poli.
ce qui m'énerve le plus est récurent chez beaucoup de scénaristes actuels même chez les plus grands.
c'est cette mauvaise habitude de ne jamais mettre de négation comme je n'ai pas ,je ne pense pas, je n'aime pas, etc..
cet album est un "exemple" du genre.
sans demander aux scénaristes de faire de l'Alexandre Dumas ou du Victor Hugo ils feraient bien d'apprendre à "causer la France".