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uatre-vents est le fils du chef des Lakotas, les nomades des steppes. Plus par forfanterie que par véritable amour, il enlève la fille du chef des Pawnees, la belle Lune-dans-les-nuages. Mais elle périra, victime d'un odieux stratagème mis en place par l’homme-femme et Celle-qui-ondule-comme-un-serpent, deux artistes de cirque aux pouvoirs mystérieux, auxquels Quatre-vents est apparemment lié. Le jeune et impétueux guerrier devra alors faire appel aux Piautes pour la retrouver : ce peuple sur le déclin est en effet le seul à posséder le secret du temps et peut permettre à ceux qui le méritent de revenir en arrière pour s’offrir une deuxième chance.
Avec cette nouvelle série, Igor Baranko nous plonge dans l’univers des tribus indiennes, souvent revisité mais toujours propre à éveiller en nous une attention particulière, comme une certaine nostalgie envers un monde où l’homme vivait en communion avec la nature. Hélas, l’auteur de L’Empereur-Océan, qui avait également repris la série Exterminateur 17 avec Jean-Pierre Dionnet, ne convaint pas entièrement. Si certains personnages sont assez réussis et à même de susciter un véritable intérêt, l’intrigue elle-même paraît bien mince une fois ce premier tome refermé. On perçoit avec peine les intentions de l’auteur, de quoi rester perplexe lorsqu'il s'agit du destin des différents personnages et du monde dans lequel ils évoluent..
Quant au dessin, il est pour le moins inégal. En effet, les personnages apparaissent souvent artificiels, dénués d’émotion, et arborant un sourire figé en toutes circonstances. Les couleurs, bien réalisées mais souvent trop lisses et sans nuances, ne parviennent d’ailleurs pas à instaurer une véritable ambiance. Seule Celle-qui-ondule-comme-un-serpent est parfaite dans son rôle de prêtresse mystérieuse d’un culte oublié.
Bref, comme c’est le cas pour nombre de séries, ce premier tome est loin d’être indispensable et ne se distingue pas de la production actuelle.
Je suis deconcerté par ses albums , les dessins ne me plaisent guere , ils sont sans mouvement et je n'aime pas les contrastes , quand au scenario il est sans surprise et mené mollement , sans etre negatif il faut decouvrir cet auteur Ukrainien ,