D
ans un Japon dévasté lors de la « troisième crise de l'homme », Hiro et son père fuient à travers la forêt, poursuivis par l'armée. Soudain, ils tombent nez à nez avec un Yojimbot, un vieux robot samouraï, qui va réagir selon les instructions ancrées dans son programme : sauver les vies humaines en danger. Commence alors une course poursuite haletante, semée d'embûches.
Pour sa première œuvre, Sylvain Repos démontre une grande maitre graphique au niveau de laquelle le lecteur ressentira les influences manga pour le design général, et celles des comics au niveau du cadrage et du découpage très dynamiques, notamment dans les scènes de combats, cadencées et ultra fluides. Les décors et les personnages révèlent une imagination créative très intéressante et des clins d'œil titillent le regard régulièrement.
Si l'intrigue reste, somme toute, relativement classique, la trouvaille des fameux Yojimbot s'avère le meilleur atout de cette série qui laisse planer pas mal de zones d'ombre pour le moment en privilégiant l'action, très présente dans ce tome. Le petit héros est attachant et bien campé. La narration est bien gérée, avec un rythme alerte qui ne néglige cependant pas les moments plus contemplatifs, le résultat est équilibré.
Dans une ambiance post-apocalyptique au cadre original, ce récit initiatique trépidant séduira tous les âges. À suivre…
Pour les enfants!
Une histoire plate, avec des dialogues hyper simples, et un scénario beaucoup trop classique. Ne vous y méprenez pas : juste parce qu'on a des robots dans un univers japonais (euh, c'est original, ça?), il n'y a pas grand-chose qui ressort du lot ici. Le méchant est caricaturé à l'extrême, lui aussi. Les robots qui font des petites simagrées en guise d'humour, des petites philosophies à la (je paraphrase) "ce sont les méchants humains qui sont les véritables robots dégénérés, pas vous", etc., et je le redis, un scénario d'une simplicité absolue font que je n'ai retiré aucun plaisir de cette lecture.
Même le nom de l'un des robots, "Sheru", me dérange. D'abord, le mot pour 'coquillage', en japonais, c'est 'kaigara', ou encore l'une ou l'autre des deux syllabes, soit 'kai' ou 'kara'. シェル (sheru) est une translittération de l'anglais vers le syllabaire japonais. Carrément le mot anglais 'shell' prononcé à la japonaise. Donc qu'on retranslittère ça en français pour "Sheru", c'est... drôle. Son nom aurait dû être Shell. Ou Kai.
Les dessins sont bien, mais au-delà de ça, vraiment, je me suis ennuyé. J'imagine que c'est recommandable pour les jeunes de 8 à 12 ans.
Nous sommes dans un Japon du futur qui a été déserté par l'homme suite à une catastrophe de grande envergure. Visiblement, on aurait menti aux survivants pour dire que l'air était contaminé par des radiations ce qui n'est pas vraiment le cas. Cependant, la planète est encore occupée par des robots qui se prennent pour des samouraïs avec un code de l'honneur. Voilà pour le décor !
A vrai dire, j'ai trouvé cette aventure qui met en scène un pauvre petit garçon dont le père vient d'être tué assez sympathique malgré les événements dramatiques. Il s'agit d'un survival assez original qui met en scène les fameux Yojimbot qui sont ses robots protecteurs face à des drones tueurs. Les scènes de combats sont particulièrement réussis.
J'ai bien aimé également le graphisme avec ses décors mi-apocalyptique et mi-traditionaliste japonais même s'il paraît parfois assez enfantin. Il plaira sans nul doute aux plus jeunes. En tout cas, c'est lisible et cela donne même un certain cachet à cette histoire de science-fiction anticipation.
On a envie de connaître la suite car c'est véritablement captivant. C'est tout bon pour moi.
Après les batraciens samouraï de 'Gaijin Salamander', voici les robots samouraï de 'Yojimbot' (jeu de mot sur 'Yojimbo' signifiant garde du corps et 'bot' pour robot).
Nous avons ici une œuvre qui rend donc hommage aux samouraïs en reprenant les codes inhérents au Japon médiéval et les appliquant à des robots, dans un monde post-apocalyptique. Il faut aussi ajouter, d'autre part, que l'auteur s'est inspiré de l'esthétique visuelle des mangas, pour un très beau rendu au final.
Le nombre de pages est conséquent pour une œuvre qui est dotée d'un univers riche et très colorée. Le scénario n'est pas avare en action, émotion et rebondissements, même s'il est très codifié par les différents genres qu'il convoque, la greffe prend bien et le tempo va crescendo pour aboutir à un final tonitruant.
Un univers original. Un graphisme séduisant. Un scénario qui commence bien mais qui malgré le nombre conséquent de pages semble n'être que le début de l'aventure. A voir sur le long terme, mais pour le moment ça ressemble à un sans faute.
Un album jeunesse nerveux et intrigant. Une pagination généreuse et une jolie palette graphique égaye le tout. Quant au scénario, à voir dans le temps ce qu'il se mijote. Du tout bon en tout cas.