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epuis l'explosion dans les mines de la famille Swanson, rien n'est plus pareil à Woobsburgh. Les rumeurs de ville maudite aux mains d'un diable qui rôderait et tuerait à loisir émaille la vie de ses habitants et troublent leur tranquillité. Heureusement, l'arrivée de la richissime Lady Nolween Hellaine et la fête qu'elle organise pour se faire connaître vont apporter un peu de distraction...
Après Contro Natura et en parallèle des Chroniques d'Under York (sur un scénario de Sylvain Runberg), Glénat continue sa collaboration avec l'artiste Mirka Andolfo. Il est aisé de comprendre pourquoi, tant son aisance graphique est criante. Son style rappellera aux fidèles de l'éditeur ce que propose Joe Benitez avec Lady Mechanika. Comme les univers des deux productions apparaissent proches, la comparaison sera légitime. Toutefois, là où l'Américain verse à loisir dans le steampunk et allonge son intrigue, l'Italienne opte pour une ambiance plus gothique, tout en allant rapidement à l'essentiel. Une fois le décor - une petite bourgade minière quelque part près de l'Alaska - planté, elle introduit rapidement ses protagonistes.
Une mystérieuse jeune femme, à la beauté froide, accompagnée de son majordome aussi classe que louche, une veuve digne mais détestée par beaucoup, une orpheline attachante et exploitée ainsi qu'un frère et une sœur que le destin n'a visiblement pas épargnée. Le casting est pléthorique, accrocheur et varié, à l'image des secrets que chacun semble dissimuler. Loin de livrer toutes ses clés, l'intrigue affiche clairement ses penchants fantastiques, voire horrifiques. L'autrice dépeint des ambiances glaçantes à souhait en y ajoutant, au besoin, un peu d'hémoglobine. S'appuyant sur un découpage dynamique qui emprunte beaucoup aux comics et faisant preuve d'un réel sens du rythme, son histoire s'avère immersive et prenante. À défaut d'être tout de suite convaincant tant les rebondissements ne surprendront pas les lecteurs assidus, l'ensemble est plaisant à suivre grâce à un graphisme agréable, une colorisation à propos et un savoir-faire indéniable en matière de narration.
Sans réelle fausse note mais sans non plus être franchement original, La Dame, le Gel et le Diable reste une entrée en matière agréable pour Mercy. C'est aussi une nouvelle occasion de suivre une autrice pleine de talent, au dessin qui ne cesse de s'affirmer.
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Ce tome 1 est selon moi un bon démarrage pour la série de 3 album, les dessins sont magnifiques, cette effet Franco-Belge comics est intéressant. Le rythme se lance doucement, mais ce tome laisse du suspense, et c'est ce qui est intéressant.
Nous sommes pendant la période de la ruée de l'or au Klondike en Alaska. Il se passe des choses assez étranges dans les mines avec un combat opposant les mortels avec des êtres démoniaques sortis des profondeurs.
L'arrivée d'une jeune belle et mystérieuse Lady en ville va bouleverser la donne. On fait connaissance avec les personnages dont certains assez sympathiques comme la jeune fille Rory maltraitée par son oncle. Cependant, il faudra se méfier de certains autres qui cachent d'obscures objectifs malsains derrière un beau sourire de façade.
On va suivre cette série avec plaisir car tout y est à commencer par un dessin assez sublime de la part de la jeune artiste italienne à savoir Mirka Andolfo spécialisée dans le comics. Il y a également une intrigue qui tient en haleine et on a envie de poursuivre l'aventure sitôt ce tome terminé.
Enfin, c'est une lecture facile et rafraîchissante. Moi, je dis Mercy pour cette qualité.
Woodsburg (Alaska). Fin du XIXe siècle.
Une mine. Des coups de feu. Quelque chose d’immonde, de démoniaque ! Quelque chose qui tue les hommes ! Une explosion ! Un affaissement des parois de la mine ! La chose est arrêtée…
Cimetière de Woodsburg. Quelques années plus tard.
Commémoration de l’explosion de la mine. Lady Swanson qui a perdu son mari est présente, mais sa présence n’est pas bien perçue (doux euphémisme) par tout le monde. D’aucuns n’hésitent pas à l’appeler « garce meurtrière » …
Et voilà qu’arrive Lady Nolwenn Hellaine. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Elle occupe une grande maison. Sa beauté est stupéfiante. Pour fêter son arrivée, elle décide de donner une petite fête à laquelle seront conviés les notables que compte la ville…
Critique :
Vampires, goules et autre Dracula en culottes courtes ou en smoking, très peu pour moi ! Passez votre chemin et allez vous abreuver ailleurs sans répandre le sang des innocents au travers des pages de ma BD. Hélas, le pouvoir maléfique de ce livre m’a contraint à renoncer à mes goûts habituels (voilà ce qui arrive quand on ne porte pas de crucifix) ! Face à l’élégance de la couverture et m’imaginant me retrouver dans un univers steampunk, sans même ouvrir le livre, me disant que j’aurais tout le loisir de me laisser surprendre par un style de dessin très « manga », mais surtout très élégant, je l’ai glissé, avec son tome 2, dans la pile de BD achetée pour me sustenter durant un mois.
Les trois premières pages furent une déception. Qu’est-ce que ces monstruosités viennent faire dans mon bouquin steampunk ? Hélas, au fur et à mesure que j’avançais dans l’histoire, point de vaporistes à l’horizon, mais de l’horreur, de la cruauté à foison. Ce n’est qu’en arrivant dans les dernières pages que je commence à percuter l’histoire. Pas conquis par ce scénario, étant allergique aux histoires d’horreur, le monde en compte assez, il suffit de voir certains présidents pour se dire que la réalité dépasse souvent la fiction, je suis resté sur ma faim. Je n’ai rien à reprocher à la qualité de la plupart des dessins qui sont d’excellente facture. J’aurais préféré un papier satiné pour une mise en lumière plus éclatante des couleurs.
En fin de compte, c’est la découverte d’une dessinatrice jeune et hyper talentueuse, mais dont le scénario ne convient pas à mes goûts et qui n’est pas parvenu à me toucher.
Graphiquement l'album est superbe. La colorisation également. Concernant le thème, on aime où on n'aime pas. Certes ces éspèces de créatures qui vont vous dépecer en sortant. leurs armes de leurs bouche, c'est du déjà vu. Néanmoins, il y a une intrigue, une envie de connaitre la suite. Qui est elle, d'où vient elle ?