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n album. 96 pages. 434 grammes. 15 personnages. 128 gags (comptés à la main donc on tolèrera une marge d'erreur de + ou - 10%).
L’œil torve, les épaules voutées, la lippe pendante. Il y a des jours où je me sens dépité. Face à cet album, il ne se passe rien.
Logiquement pourtant celui-ci devait être drôle et pour la déconne je ne suis pas le dernier. Le comique de répétition, les sarcasmes directoriaux, les basses vannes de bureau, la concurrence impitoyable entre collègues, la diabolisation du fric et de l’esprit capitaliste : rien ne m’effraie. Même épuisé, un strip de trois cases on doit pouvoir en venir à bout. C’est parti !
Une case, deux, trois. Rien.
Pourtant c’est dans ma langue maternelle.
Suivant. Une, deux, trois. Rien.
Ça va venir. Faut apprendre à connaître les personnages, prendre le rythme (le quoi ?), jauger à quel degré on opère ici.
Une, deux, trois.
J’ai quand même fréquemment l’impression que la troisième case refuse catégoriquement toute idée de connexion avec les deux précédentes. Elle vit simplement sa vie en toute indépendance, reniant son rôle de chute spirituelle.
Une, deux, trois.
Bon, le prochain, je le prends en « trois, deux, un » peut-être que le style manga fait des émules.
Gag en une case. C’est malin. Mais pas drôle pour autant.
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